Giovanni Battista Rubini
Giovanni Battista Rubini est un ténor italien, né le à Romano di Lombardia (près de Bergame), où il est mort le [1].
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Naissance | Romano di Lombardia ou Romano di Lombardia (d) |
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Décès |
(à 59 ans) Romano di Lombardia ou Romano di Lombardia (d) |
Activités | |
Période d'activité |
À partir de |
Conjoint |
Adelaide Rubini (d) (depuis ) |
Tessiture | |
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Genre artistique |
Biographie
Son père est un corniste amateur. Il étudie la technique vocale avec Andrea Nozzari et débute à Naples dans L'Italienne à Alger de Rossini. En 1818, son succès dans La Cenerentola du même compositeur lui ouvre les portes de la Scala de Milan[2].
Grâce à l’appui de la basse Luigi Lablache, il est engagé au Théâtre-Italien, où il excelle dans les opéras de Rossini et de Bellini, avec lequel il se lie d'amitié. C'est pour lui que le compositeur écrit les rôles d'Elvino dans La sonnambula (1831) et d'Arturo dans I puritani (1835), qui marque l’un des sommets de la carrière du chanteur. Il paraît à Saint-Pétersbourg et à Moscou où, l’enthousiasme gagnant, il est fait chef de la musique impériale et colonel de la garde[2].
Il se retire dans sa propriété de Romano en 1853 où il meurt l'année suivante[2].
Il était marié à la cantatrice française Adélaide Comelli (de son vrai nom Adèle Chaumel)[2].
Rubini a servi de modèle au type de ténors qui domineront presque tout le XIXe siècle : timbre clair et souple, extension dans l’aigu avec un falsetto qui lui permettait de monter au contre-fa (fa4), note exceptionnellement haute pour un ténor. Il avait cependant une certaine indifférence pour l'action scénique[3].
« Tous les superlatifs sont épuisés ; admirable est faible ; sublime bien pâle ; pyramidal, ébouriffant, sublimissime suffisent à peine… Rubini n’a pas de rival au monde. »
Hommages
- Dans Monsieur Choufleuri restera chez lui (1861), opérette bouffe de Jacques Offenbach sur un livret du duc de Morny, un bourgeois parvenu veut épater ses voisins en organisant un concert où doivent se produire trois des plus grands chanteurs de l'époque : Rubini, Antonio Tamburini et Henriette Sontag. À la suite de leur défection, le bourgeois, sa fille et son futur gendre doivent se faire passer pour eux.
Notes et références
- (it) « Rubini, Giovanni Battista nell'Enciclopedia Treccani », sur treccani.it (consulté le ).
- (it) « Rubini », sur fondazionerubini.org (consulté le ).
- (en) Stefan Zucker, « The Origins of Modern Tenor Singing », sur stefanzucker.com (consulté le ).
Liens externes
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