Charles de Morny

Charles Auguste Louis Joseph Demorny, dit comte de Morny, devenu duc de Morny, né à Saint-Maurice (aujourd'hui en Suisse, mais dans le département du Simplon à ce moment) le et mort à Paris le , est un financier et homme politique français de la monarchie de Juillet, de la IIe République et du Second Empire, député, ministre de l'Intérieur (1851-1852), président du Corps législatif et président du conseil général du Puy-de-Dôme (1852-1865).

Pour les articles homonymes, voir Morny.

Charles de Morny

Portrait du duc de Morny.
Fonctions
Président du Corps législatif
Prédécesseur Adolphe Billault
Successeur Alexandre Colonna Walewski
Ministre de l'Intérieur
Président Louis-Napoléon Bonaparte
Prédécesseur René de Thorigny
Successeur Victor de Persigny
Député du Puy-de-Dôme
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Maurice
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Paris
Sépulture Cimetière du Père-Lachaise
Parti politique Orléanisme (1842-1851)
Bonapartisme libéral (1851-1865)
Père Charles de Flahaut
Mère Hortense de Beauharnais

Il est le fils naturel de la reine de Hollande Hortense de Beauharnais et du comte de Flahaut et le petit-fils naturel de Talleyrand et le demi-frère de Napoléon III. Charles de Morny est à l'origine de la fondation du village du Vésinet dans la boucle de la Seine en aval de Paris, de l'urbanisation de Deauville et du parc des Princes à Boulogne-Billancourt.

Bâtard royal et demi-frère de l'empereur Napoléon III

Selon son acte de naissance, Charles de Morny est né à Paris le (ancien 3e arrondissement)[1],[2] sous le nom de Charles Auguste Louis Joseph Demorny. Il semblerait cependant qu'il soit plutôt né le à Saint-Maurice (aujourd'hui en Suisse, canton du Valais, mais dans le département français du Simplon au moment de la naissance).[réf. nécessaire].

Ses parents naturels sont la reine Hortense (épouse légitime de Louis Bonaparte) et son amant le général Charles de Flahaut. Hortense, mère par ailleurs de Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), à accouché discrètement de son quatrième fils en Suisse où elle réside plutôt qu’à Paris. Son acte d'état civil le dit fils de Louise-Coralie Fleury, épouse d'Auguste-Jean-Hyacinthe Demorny, propriétaire à Saint-Domingue et demeurant à Villetaneuve (ou Villetaneuse). Le sieur Demorny, officier subalterne à la solde de Joséphine de Beauharnais, mère d'Hortense, accepta de donner son nom au bébé puis s’éclipsa rapidement après avoir probablement monnayé son patronyme[3].

Morny évoquait son ascendance avec humour en ces termes : « Dans ma lignée, nous sommes bâtards de mère en fils depuis trois générations. Je suis arrière-petit-fils de roi, petit-fils d’évêque, fils de reine et frère d’empereur ». Son père, Charles de Flahaut, n’était pas lui-même le fils du comte de Flahaut, de trente-sept ans plus âgé que son épouse Adélaïde Filleul, mais de celle-ci et de son amant Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord[4]. Son prénom, Charles, vient probablement de son père et de son grand-père naturels.

La mère d'Adélaïde, Irène du Buisson de Longpré, avait été une des maîtresses de Louis XV, dont elle eut une fille naturelle, Marie Françoise Julie Constance, épouse du marquis de Marigny, frère unique de la marquise de Pompadour. C'était assez pour permettre à Adélaïde de se dire fille de Louis XV, ce qui est improbable ; elle n'était d'ailleurs pas la fille de Charles François Filleul, l'époux de sa mère, mais plutôt du richissime Étienne-Michel Bouret, fermier général[5].

Officier, industriel et député de la République

Le duc de Morny par Pierson.

Il est élevé sous la garde de parents nourriciers rétribués puis à partir de 1816 par sa grand-mère paternelle, Adélaïde de Flahaut, remariée à don José Maria de Souza Botelho, diplomate au service du roi du Portugal. Il grandit dans les milieux orléanistes. Il voit sa mère Hortense, alors en exil, pour la première fois à 18 ans et c'est à cette époque qu'il décide de détacher la première syllabe de son patronyme et d'en faire une particule en signant dorénavant « de » Morny[6]. Il commence sa carrière sous la monarchie de Juillet comme brillant officier engagé dans la conquête de l’Algérie, est fait chevalier[7] de la Légion d'honneur le pour exploits militaires[8].

Blessé et malade, il doit être rapatrié et quitte la vie militaire. Il se lance dans la fabrication de sucre de betterave en rachetant la sucrerie du Bourdon, à Aulnat, à côté de Clermont-Ferrand, qui lui sert simultanément de marchepied pour s’engager politiquement en se faisant élire le député du Puy-de-Dôme[9]. Il est aussi fondateur de la Compagnie du chemin de fer du Grand Central[10].

Réélu en 1849, il entre en contact avec Louis-Napoléon Bonaparte, récemment élu président de la IIe République.

Morny préside le conseil général du Puy-de-Dôme de 1852 à sa mort en 1865.

Prise du pouvoir avec son demi-frère

Le courant passe d'abord mal entre les deux demi-frères, Morny étant orléaniste et Louis-Napoléon évidemment bonapartiste, mais le président apprécie néanmoins le dynamisme du député qui le pousse à élargir ses pouvoirs en jouant de sa popularité. Dans les heures qui précèdent le , Morny se rend à l’Opéra-Comique. À l’entracte, une dame lui demande ce qu’il fera si, comme la rumeur le laisse entendre, le Président projette de « balayer la Chambre ». Avec cynisme, il répond : « Madame, s’il y a un coup de balai, je tâcherai de me mettre du côté du manche. »[11]. De fait, Morny est la cheville ouvrière du coup d'État du 2 décembre 1851 qu'il qualifie d' « opération de police un peu rude » et qui permet au président de devenir « Prince-Président ». Son grand-père avait été l’un des instigateurs du 18 brumaire () 1799. Son demi-frère lui confie le poste de confiance de ministre de l'Intérieur (- ) pour que ses préfets tiennent bien les départements, poste qu’il abandonne cependant lorsqu'un décret de confiscation vise notamment les biens de la famille d'Orléans[12]. Ami des princes d'Orléans, il ne veut en effet pas prendre la responsabilité de la mainmise sur leurs biens, qualifiée par l'ancien président de l'Assemblée législative Dupin de « premier vol de l’Aigle »[13].

On prête à Napoléon III cette boutade : « Comment voulez-vous que je gouverne ? L’impératrice est légitimiste, Morny est orléaniste, le prince Napoléon est républicain et je suis moi-même socialiste... il n’y a qu'un bonapartiste dans mon entourage, c'est Persigny, et il est fou !... »[14].

Sous le Second Empire

Le duc de Morny
(photographie atelier Nadar).

Nommé le Président du Corps législatif dont il neutralise habilement le pouvoir, il reste le conseiller écouté de son demi-frère et bénéficie de son inépuisable indulgence. Il en profite jusqu'à la limite de la légalité[15]. Devenu le porte-parole des raffineurs de sucre auvergnats, il investit d'importants capitaux avec sa maîtresse attitrée, Fanny Le Hon - qui contribue aussi à financer son ascension politique -, dans la sucrerie de Bourdon à Aulnat, près de Clermont-Ferrand, qui est la plus ancienne de France à fonctionner.

Homme d'affaires et spéculateur parfaitement au courant des spéculations et transactions fructueuses (informé du futur tracé des boulevards haussmanniens, il y achète les terrains pour les revendre dix fois plus cher)[16], il attire auprès de lui de nombreux entrepreneurs et promoteurs. On disait de Morny : « Il suffit que l’on entende prononcer, d’un air entendu, le fameux “Morny est dans l’affaire” pour que ladite affaire attire capitaux et obtienne les autorisations nécessaires »[17].

Élu du Puy-de-Dôme, il acquiert en 1854 le château de NadesNades, vers Lalizolle dans l'Allier), qui fut au XVIIe siècle la villégiature de Madame de La Fayette ; il le fait reconstruire, doter d'une ferme-modèle - qui subsiste dans l'actuel « parc de Nades » - et y reçoit fastueusement Jacques Offenbach (pour lequel il écrira le livret de l'opérette "Monsieur Choufleuri restera chez lui le..." sous le pseudonyme de Monsieur de Saint-Rémy) et Ludovic Halévy, qui séjournent et chassent sur les 2 000 hectares du domaine.

Pendant les travaux, il loge au château de Veauce, appartenant à son ami le baron de Cadier de Veauce. Le château abrite encore une grande table à gibier, présentée comme ayant été offerte par Napoléon III qui était venu y chasser, et un grand miroir provenant de Nades.

Morny crée, avec son médecin personnel le docteur Oliffe, Deauville, Le Vésinet avec son superbe parc dessiné par le comte Paul de Choulot[18], lance Sarah Bernhardt, et prend sous son aile Alphonse Daudet en lui confiant le secrétariat de ses affaires (il inspire à Daudet le personnage du duc de Mora dans son roman Le Nabab - 1877).

Il est nommé ambassadeur en Russie le et mène grand train au Palais Vorontsov. Il s'éprend de la princesse Sophie Troubetskoï (1838-1896), fille de Serge Vassiliévitch et suivante de la tsarine. Son mariage le avec la jeune princesse déclenche une crise avec sa maîtresse en titre Fanny Mosselman. Associée au duc, Fanny lui réclame les bénéfices engrangés, soit 7 millions de francs et en obtient finalement la moitié[19].

Mécène éclairé et collectionneur, il soutient la création de la Société nationale des beaux-arts et président du Corps législatif, il fait créer en 1860 au Palais Bourbon par Jules de Joly la « galerie des Tapisseries », encore garnie de pièces de Gobelins et de Beauvais.

Il est créé duc par décret le lors du déplacement du couple impérial à Clermont-Ferrand[20],[21],[22],[23],[24] (la date du , souvent rapportée[25], est donc erronée). Les lettres patentes sont du [23],[24],[26],[27].

Il a longtemps été tenu responsable d'avoir entraîné l'empereur dans l'expédition du Mexique parce qu'il aurait voulu récupérer ses investissements, accusations démenties par ses plus récents biographes (tel Michel Carmona)[28]. Sa disparition prématurée à la suite d'une « bronchite aggravée » (probablement une pancréatite hémorragique, maladie inconnue à l'époque), le [29], dans la magnifique résidence de l'ancien hôtel de Lassay (1722-1728), depuis 1832 siège de la présidence de la chambre des députés, lui évite d’être le témoin du désastre mexicain et du déclin, puis de l’effondrement du Second Empire à la création duquel il avait participé, à son avantage.

Tombeau de Morny au cimetière du Père-Lachaise.
Les obsèques du duc de Morny, gravure par E. Roevens d'après Godefroy Durand.

Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (54e division), le , avec la pompe de l'Empire. Viollet-le-Duc édifie de 1865 à 1866 sa chapelle funéraire, sur laquelle on peut lire l'épitaphe « Pro Patria et Imperatore » (pour la Patrie et l'Empereur)[30],[31].

Napoléon III remplaça Morny, son demi-frère, à la présidence du Corps Législatif par le comte Walevski, fils naturel de Napoléon I et Marie Walevska ; ce qui fit dire : "chassez le naturel et il revient au galop ! ".

Collections et patrimoine

Morny était un collectionneur mais aussi un spéculateur, jouant sur sa notoriété.

Le suivant son décès, sa collection de tableaux fut vendue aux enchères, de même que son écurie de chevaux de course et la majeure partie de ses biens par le conseil de famille et la jeune veuve, qui se remaria avec le duc de Sesto, grand d'Espagne et ancien soupirant d'Eugénie de Montijo.

On mentionne parmi ces œuvres : - deux célèbres Fragonard, Le chiffre d'Amour et L'Escarpolette (1767), acquis par le grand collectionneur proche du couple impérial, le 4e marquis d'Hertford (Wallace Collection); - une Petite fille de Greuze - et un Paysage de dunes de Wynants, achetés par le banquier parisien Édouard André (musée Jacquemart-André (no 229 et 428 du catalogue de 1926); - Le Lorgneur de Watteau (vers 1716), no 32 du catalogue de sa vente (Richmond, Virginia Museum of Fine Arts); a figuré à l'exposition "La Peinture française - collections américaines" à Bordeaux du au (no 33 du cat. reprod. pl. 19).

La table ovale due à l'ébéniste Roger Vandercruse, dit Lacroix (vers 1775), lui ayant appartenu, a été acquise en 1907 par le comte Moïse de Camondo et est conservée au musée Nissim-de-Camondo à Paris (no 131 du catalogue du musée, 3e édit. après 1936) -[32].

La vente Fabius frères (Sotheby's France, Paris, 26 et ) comportait une paire de "colonnes en porphyre vert des Vosges et bronze doré d'époque Empire" provenant de la collection Morny.

Mme de Morny conserva le domaine de Nades pour les vacances de ses enfants, mais le comte Benedetti, nommé tuteur légal, finit par le vendre « pour une bouchée de pain »[33]. Après l'incendie qui le détruisit, certains de ses matériaux furent réemployés dans le château de Chouvigny, perché au-dessus des gorges de la Sioule.

Mariage et descendance

Sophie, princesse Troubetskoï.

Il se maria à Saint-Pétersbourg le à la jeune princesse Sophie Troubetskoï (1836-1896), de vingt-cinq ans sa cadette (fille du prince Serge Troubetskoï et de la comtesse Catherine Moussine-Pouchkine, remariée à la mort du duc de Morny au Grand d'Espagne José Isidro Osorio y Silva, 16e duc de Albuquerque et duc de Sesto). Son portrait fut réalisé par Winterhalter en 1863 (coll. de la duchesse de Morny en 1922).

Quatre enfants, portant à l'état civil le nom de Morny, naquirent de cette union :

  1. Charlotte (1858-1883), mariée en 1877 à José Ramon Osorio y Heredia, comte de la Corzana (1854-1919), dont un fils :
    1. José Borja Nicolas Osorio y de Morny (1878-1905), sans descendance ;
  2. Auguste, duc de Morny (1859-1920) marié en 1886 à Carlota de Guzmán e Ybarra, dont trois enfants :
    1. Auguste de Morny (1889-1934), sans alliance ni descendance ;
    2. Anna Teresa de Morny (1890-1924), sans alliance ni descendance ;
    3. Antoine de Morny (1896-1943), sans alliance ni descendance ;
  3. Serge (1861-1922), officier, sans alliance[34] ;
  4. Mathilde (1863-1944)[35], épouse de 1881 à 1903 de Jacques Godart, marquis de Belbeuf dont elle divorça, sans postérité, dite « Missy », ou « Oncle Max » ou encore « Monsieur le Marquis » dans le milieu lesbien parisien de la fin du XIXe siècle. Elle fut amie de la "demi-mondaine" Liane de Pougy et de l'écrivain Colette.

De sa liaison avec Fanny Mosselman, fille du riche banquier et industriel belge François-Dominique Mosselman, épouse du comte Charles Le Hon, ambassadeur de Belgique en France, Morny eut une fille naturelle, Louise Le Hon (1838-1931), mariée en 1858 au prince Stanislas Poniatowski, dont elle eut trois enfants. Parmi la descendance de cette Louise-Léopoldine, on compte notamment Michel Poniatowski, ancien ministre de l'Intérieur des gouvernements de Jacques Chirac et de Raymond Barre, et ses fils Ladislas Poniatowski (1946), et Axel Poniatowski (1951), hommes politiques français, ainsi que leur lointaine cousine Sarah Poniatowski, ancienne épouse du chanteur Marc Lavoine.

  • On attribue parfois à Morny la paternité de Sarah Bernhardt, qui fut sa protégée, de même que celle de sa mère la courtisane parisienne connue sous le nom de Youle qu'il connut grâce à son secrétaire particulier Ludovic Halévy[36].
  • Une rumeur lui prête également la paternité de Georges Feydeau, car la liaison de sa mère, Léocadia Zelewska avec le duc, liaison qui s'était prolongée même après son mariage avec Ernest Feydeau, était de notoriété publique.
  • Il passe encore pour le père du célèbre avocat, Henri-Robert, né de père et mère inconnus, beau-père de Paul Reynaud, et postérité.

La malice parisienne appela « La Niche à Fidèle » l'hôtel particulier que la comtesse Le Hon se fit bâtir à côté de la maison de Morny aux Champs-Élysées, en raison de ses nombreuses aventures (femmes d'écrivains, actrices, danseuses du corps de ballet de l'Opéra)[37].

Les papiers personnels de Charles de Morny sont conservés aux Archives nationales sous la cote 116 AP[38] ainsi qu'à la bibliothèque de Genève (collection Jean Pozzi)[39].

Postérité littéraire

Morny inspira à Émile Zola le personnage du comte de Marsy dans le roman Son Excellence Eugène Rougon publié en 1876.

Il inspira aussi à Alphonse Daudet le personnage du duc de Mora dans le roman Le Nabab, paru en 1877.

Décorations

Notes et références

  1. État civil de Paris reconstitué
  2. Eugène Piot, État civil de quelques artistes français : extrait des registres des paroisses des anciennes archives de la Ville de Paris, Paris, Librairie Pagnerre, 1873, p. 90 (lire en ligne)
  3. Michel Moisan, Le duc de Morny : 1811-1865. Le Parisien et l'Auvergnat, Carlat, , p. 7-8
  4. Pierre Paul, Le Duc de Morny, Bloud & Gay, , p. 20
  5. Alfred Détrez, Le Faubourg Saint-Honoré : De Louis XIV au Second Empire, H. Lefebvre, , p. 289
  6. Pierre Thévenot, Le Duc de Morny et l'Auvergne, R. Vau, , p. 8
  7. Il sera élevé à la dignité de grand-croix le , date d'inauguration du Second Empire.
  8. Pierre Thévenot, op. cité, p. 10
  9. Annie Moulin, Guerre et industrie. Clermont-Ferrand, 1912-1922 : la victoire du pneu, Presses Universitaires Blaise Pascal, , p. 11
  10. Adrienna Surot, Les premiers temps du chemin de fer à Cholet, Editions Cheminements, , p. 49
  11. Michel Moisan, Le duc de Morny : 1811-1865. Le Parisien et "l'Auvergnat", Carlat, , p. 110
  12. Pierre Henry, Histoire des préfets : Cent cinquante ans d'administration provinciale, 1800-1950, Nouvelles Editions Latines, , p. 169
  13. Pierre Paul, op. cité, p. 73
  14. Maurice Maloux, L'Esprit à travers l'histoire, Albin Michel, , p. 195
  15. Gerda Grothe, op. cité, p. 217
  16. Pierre Joxe, Cas de conscience, Labor et Fides, , p. 52
  17. Jean Autin, « Les frères Pereire, le bonheur d’entreprendre », Paris, Perrin, 1984, p. 135.
  18. Dominique Barjot, Eric Anceau et Nicolas Stoskopf, Morny et l'invention de Deauville, Armand Colin, , 480 p.
  19. Gerda Grothe, op. cité, p. 205
  20. « NAPOLÉON III (1808-1873). P.S., Clermont-Ferrand »
  21. « Fonds duc de Morny (1838-1908), AN, 116AP/2 dossier 7 »
  22. « Bulletin des lois de l'Empire français : Partie principale », XI, sur Gallica, Bulletin des lois de l'Empire français, n° 1043, XIe série, t. XX, (consulté le ), p. 368
  23. vicomte Albert Révérend et Jean Tulard, Titres et confirmations de titres : Monarchie de Juillet, 2e République, 2e Empire, 3e République, 1830-1908, H. Champion, (lire en ligne), p. 444-445
  24. vicomte Albert Révérend et Jean Tulard, Titres et confirmations de titres : Monarchie de Juillet, 2e République, 2e Empire, 3e République, 1830-1908, H. Champion, (lire en ligne), p. 444-445
  25. Jean-Philippe Luis, De l'usage de l'art en politique, Presses Univ Blaise Pascal, , p. 63
  26. Almanach de Bruxelles, La Société d'éditions Mansi & Cie, (lire en ligne), p. 605
  27. Éric Anceau, Prosographie d'une élite du XIXe siècle, Honoré Champion, , 1018 p. (ISBN 978-2-7453-0284-7, lire en ligne), p. 85
  28. Christian Lepagnot, « Le duc de Morny et les bons Jecker », La Nouvelle Revue d'histoire, no 81 de novembre - , p. 45-48
  29. Pierre Paul, op. cité, p. 179
  30. Laurent Baridon, Imaginaire scientifique de Viollet-le-Duc, Editions L'Harmattan, , p. 290
  31. Charles-Auguste de Morny (1811-1865), Société d'Histoire du Vésinet, 2003, http://www.histoire-vesinet.org
  32. P. Assouline, Le dernier des Camondo, N.R.F./Gallimard, 1997, p. 54
  33. R. Christophe, op.cit.
  34. Acte de naissance à Paris 7, Archives de Paris, V4E 776, vue 28/31, acte 1706
  35. Acte de naissance à Paris 7, Archives de Paris, V4E 792, vue 5/31, acte 779
  36. Louis Verneuil, La vie merveilleuse de Sarah Bernhardt, Brentano's, , p. 44
  37. Rolan Pozzo Di Borgo, Les Champs-Élysées : trois siècles d'histoire, Éd. de La Martinière, , p. 147
  38. Voir la notice relative à ce fonds dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales
  39. http://docplayer.fr/129141165-Collection-jean-pozzi.html
  40. « Dossier Légion d'honneur de Charles Louis Auguste Morny », base Léonore, ministère français de la Culture.

Voir aussi

Bibliographie

  • Marcel Boulenger, Le Duc de Morny Prince français, Paris, Hachette, 1925, 247 p. Réédition en 1926.
  • A. Augustin-Thierry, Son Élégance le duc de Morny, Paris, Amiot-Dumont, 1951, 285 p.
  • Robert Christophe, Le Duc de Morny "empereur" des Français sous Napoléon III, Paris, Hachette, 1951, 256 p.
  • Carlo Bronne, La comtesse Le Hon et la première ambassade de Belgique à Paris d'après des documents inédits, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1951, 208 p.
  • Paul Pierre, Connaissez-vous le Duc de Morny, [Paris], Bloud et Gay, 1958, 191 p.
  • Maud Sacquard de Belleroche, Cinq personnages en quête d'empereur, Paris, Del Duca, 1962, 248 p.
  • Gerda Grothe, Le Duc de Morny, Paris, Fayard, 1966, 375 p. - [8] p. de pl.
  • Thérèse Charles-Vallin, « Le duc de Morny dans l'historiographie du Second Empire », Revue d'histoire moderne et contemporaine, Paris, Armand Colin, t. XXI « L'historiographie du Second Empire », , p. 75-85 (lire en ligne).
  • John Ingamells, La Wallace collection, Paris, Editions Scala, 1990, p. 68.
  • Jean-Marie Rouart, Morny un voluptueux au pouvoir, [Paris], Gallimard, 1995, 250 p.
  • Philippe Séguin, 240 dans un fauteuil la saga des présidents de l'Assemblée, Paris, Ed. du Seuil, 1995, 1 086 p. - 12 [p.] de pl.
  • Michel Moisan, Le duc de Morny 1811-1865 Le Parisien et "l'Auvergnat", Paris, Carlat, 2001, 369 p.
  • Domenico Gabrielli, Dictionnaire historique du cimetière du Père-Lachaise XVIIIe et XIXe siècles, Paris, éd. de l'Amateur, , 334 p. (ISBN 978-2-85917-346-3, OCLC 49647223, BNF 38808177)
  • Michel Carmona, Morny, le vice-empereur, [Paris], Fayard, 2005, 513 p. - [16] p. de pl.
  • Jean-Philippe Chaumont, Archives du général Charles de Flahaut et de sa famille, 565 AP inventaire, Paris, Centre historique des Archives nationales - La Documentation française, 2005, 249 p. [VII] p. de pl.
  • Jacques Jourquin, Morny le flamboyant 1811-1865, [Saint-Cloud], Éditions SOTECA, 2011, 82 p.
  • Agnès d'Angio-Barros, Morny Le théâtre du pouvoir, Paris, Belin, 2012, 205 p. - [XVI] p. de pl.

Articles connexes

Liens externes

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