Godefroy de Billy

Godefroy de Billy, né le à Lévis et mort le à Québec, est un dentiste et homme politique québécois.

Godefroy de Billy
Fonctions
Maire de Chibougamau

(2 ans)
Prédécesseur Jean-Paul Lanctôt
Successeur Jean-Paul Lanctôt

(17 ans)
Prédécesseur Jean-Baptiste Laflamme
Successeur Jean-Paul Lanctôt
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lévis (Québec, Canada)
Date de décès (à 86 ans)
Nationalité canadienne
Diplômé de Université de Montréal
Profession Dentiste

Il est maire de Chibougamau de 1958 à 1975 et de 1979 à 1981.

Biographie

Il nait le à Lévis[1]. Il est le quatrième enfant de Valmore de Billy, avocat et de Imelda Gosselin[1]. Il est diplômé de la faculté de médecine dentaire de l'Université de Montréal en 1952[1].

En 1953, il épouse Louise Godbout et s'installe à Saint-Félicien pour pratiquer son métier de dentiste[1].

Il déménage à Chibougamau en février 1956 pour exercer sa profession de dentiste[1],[2],[3]. Il s'y installe avec sa femme, sa belle-sœur et ses deux enfants[4].

Il est élu maire de Chibougamau en 1958 et le reste jusqu'en 1975[5],[2],[4]. Il s'agit du premier maire élu de la ville, son prédécesseur, Jean-Baptiste Laflamme, ayant été nommé par le lieutenant-gouverneur, Gaspard Fauteux[2],[6]. Le conseil municipal travaille au départ à l'asphaltage des rues, à l'amélioration des services sanitaires ainsi qu'à la mise en place de règlements et d'une taxe foncière[6],[4].

Dans les années 1960, il réussira à faire agrandir les frontières de Chibougamau pour obtenir des taxes foncières des compagnies minières à proximité de la ville[7].

En 1971, un comité citoyen mené par Godefroy de Billy organise des blocus sur le boulevard Onésime Gagnon (aujourd'hui la route 167) pour réclamer l'asphaltage de la route de gravier[8],[9]. Le maire déclare une journée de congé civique afin de permettre aux citoyens d'y participer[8],[4].

Il est réélu maire de 1979 à 1981, à la suite d'un mandat de Jean-Paul Lanctôt[2].

Il est considéré comme étant en grande partie responsable du développement économique de la région[10]. Pendant ses mandats à la mairie, la population passe de 500 à 12 000 habitants et beaucoup de bâtiments publics sont construits (hôtel de ville, hôpital[11], aréna, écoles[12], église[13], etc.)[3].

En 2006, il quitte Chibougamau pour s'installer à Québec[7]. Il meurt le des suites d'une longue maladie[1].

Distinctions

1989 : Membre de l'Ordre du Canada[10],[1].

Notes et références

  1. « de Billy, Godefroy », Le Devoir, , B6 (lire en ligne)
  2. « Portrait de la ville », sur ville.chibougamau.qc.ca
  3. Catherine Lemoine, « Quatre pionniers de Chibougamau », Le Jamésien,
  4. Mansion, Hubert, 1960-, Chibougamau, dernière liberté : la saga du Nord, Michel Brûlé, (ISBN 978-2-89485-444-0 et 2-89485-444-7, OCLC 473695697, lire en ligne)
  5. Anne Richer, « Sous le soleil de Chibougamau », La Presse, , A1 et A6 (lire en ligne)
  6. Huot, François, 1970- et Hamelin, Louis-Edmond, 1923-, La Baie-James des uns et des autres : Eeyou Istchee, Productions FH, (ISBN 978-2-9811250-0-2 et 2-9811250-0-1, OCLC 445235139, lire en ligne), p. 155
  7. « Mort d'un bâtisseur », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  8. « La route de Chibougamau sera parachevée d'ici 75 », La Presse, , B11 (lire en ligne)
  9. Ministère de la voirie, Étude préliminaire de la route St-Félicien - Chibougamau, Québec, (lire en ligne)
  10. « M. Godefroy de Billy », sur Gouverneur général du Canada (consulté le ).
  11. « Hôpital de Chibougamau / SARP - Citoyens | Service d'aide-conseil en rénovation patrimoniale », sur SARP | Service d'aide-conseil en rénovation patrimoniale (consulté le )
  12. « École protestante de Chibougamau 2 - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  13. Daniel Chrétien, « Sur la route des églises », sur L’actualité (consulté le )

Articles connexes

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