Godfrey Kneller

Godfrey Kneller ou Gottfried Kneller ( à Lübeck à Londres), 1er baronnet, est un peintre de portraits britannique. Le nom qu'il portait à Lübeck est Gottfried Kniller et, c'est encore sous ce patronyme que les musées de Lübeck présentent ses œuvres.

Pour les articles homonymes, voir Kneller.

Godfrey Kneller
Autoportrait de Godfrey Kneller.
Naissance
Décès
(à 77 ans)
Londres
Sépulture
St Mary's Church, Twickenham (en)
Période d'activité
Nom dans la langue maternelle
Gottfried Kneller
Nom de naissance
Gottfried Kniller
Activité
Maîtres
Père
Fratrie
Andreas Kneller (en)
Johann Zacharias Kneller
Distinction

Biographie

Son père Zachary Kniller était un peintre et l'arpenteur en chef de la ville de Lübeck. Vers 1662, il étudie les mathématiques à l'université de Leyde avant de se tourner vers la peinture, étudiant sous Ferdinand Bol et probablement Rembrandt.

Il voyagea à Rome et à Venise de 1672 à 1675, peignant probablement des portraits de la noblesse vénitienne, avant de s'installer en Angleterre en 1676.

Il dirige à Londres un atelier prospère produisant des répliques et des copies. Après avoir été présenté au duc de Monmouth, il reçoit des commandes du roi Charles II et est lancé en tant qu'artiste de la cour et nommé premier peintre, titre qu'il conserva sous les successeurs de ce prince[1]. Réputé en tant que portraitiste dans la grande manière, il fait le portrait des plus grands personnages de l'époque, Newton, Charles II, Pierre le Grand, l'archiduc Charles... En 1684-1685, il vient en France, et fait le portrait de Louis XIV pour Charles II.

Peintre de cour de Jacques II et de George Ier, il est nommé peintre principal des corégents Guillaume III et de la reine Marie II en 1688.

Fait chevalier en 1692, il reçoit en 1695, en présence du roi, un doctorat honorifique en droit de l'Université d'Oxford. En 1700, il est nommé chevalier du Saint Empire romain germanique par l'empereur Léopold I.

En 1704, il épouse Susanna Grave. Le couple n'aura pas d'enfant.

En 1711, il devient directeur de la London Academy of drawing and painting, la première école d'art privée de Londres, fondée avec James Thornhill et Louis Laguerre, et est réélu annuellement jusqu'en 1718. George Ier accorde à Kneller une baronnie en 1715.

Au moment de sa mort à Londres, environ cinq cents œuvres restèrent inachevées dans son atelier[1].

Il est enterré dans l'église paroissiale de Twickenham, où, comme marguillier en 1713, il est responsable pour les plans de restauration de l'édifice après sa destruction par incendie (sauf la tour) cette année.

Œuvre

Kneller a compris la nouvelle culture de son époque pour laquelle le mérite individuel était désormais considéré comme acquis et non hérité - on était un gentleman par la vertu plutôt que par le rang[2].

Avant 1696, le graveur John Smith devient son principal interprète.


Élèves et enseignants

Kneller ouvre en 1711 à Londres avec Louis Laguerre et James Thornhill, une académie de peinture et dessin fréquentée par un grand nombre d'élèves et d'intervenants (subscribers), dont :

Il influence également des peintres tels que Petrus Johannes van Reysschoot (1702-1772), flamand actif à Londres.

Notes et références

  1. (en) Terry Riggs, « Sir Godfrey Kneller », Tate, (consulté le )
  2. (en) Richard Humphreys, The tate Britain Companion to British Art, Londres, Tate Publishing, , 264 p. (ISBN 1-85437-369-2), p. 47
  3. Jacques II, National Portrait Gall.
  4. Le Grand Dictionnaire de la Peinture : Des Origines à nos jours, EDDL, (ISBN 2-237-00329-7), Kneller, Sir Godfrey
  5. (en) Tabitha Barber, « Marquis de Tweedale », Tate,
  6. (en) « John Smith the Engraver », Tate (consulté le )

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’histoire de l’art
  • Portail de la peinture
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.