Gondenans-les-Moulins

Gondenans-les-Moulins est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour l’article homonyme, voir Gondenans-Montby.

Gondenans-les-Moulins

Panorama sur Gondenans-les-Moulins, depuis le belvédère de la grotte de l'ours.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Vallées Vertes
Maire
Mandat
Sandrine Boiteux
2020-2026
Code postal 25680
Code commune 25277
Démographie
Population
municipale
73 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 13″ nord, 6° 22′ 57″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 438 m
Superficie 3,93 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Baume-les-Dames
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Gondenans-les-Moulins
Géolocalisation sur la carte : France
Gondenans-les-Moulins
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Gondenans-les-Moulins
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Gondenans-les-Moulins

    Géographie

    Communes limitrophes

    Rougemont Cuse-et-Adrisans
    N
    O    Gondenans-les-Moulins    E
    S
    Gouhelans Romain Fontenelle-Montby

    Urbanisme

    Typologie

    Gondenans-les-Moulins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (36,9 %), prairies (17,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Gondenans en 1262 ; Gondenens en 1275 ; Gondenans-les-Moulins depuis le XVIe siècle[8].

    Le nom de la commune est à rapprocher du gaulois « nanto » qui désigne une vallée (souvent encaissée), une rivière, ou un torrent[9],[10].

    Orthographié nan/nans/nant ou nanc-, cette racine est très présente dans la toponymie[11], notamment dans les régions de relief calcaire, où on la trouve associée aux dépressions plus ou moins étroites et profondes que l'on y rencontre, comme dans le cas de Nant (Aveyron), Nantua (Ain) ou Nancy (Meurthe-et-Moselle) (voir Nancy#Toponymie pour d'autres précisions sur cette racine). C'est bien le cas de Gondenans, installé au pied d'une côte calcaire.

    La racine « nanto » est d'ailleurs particulièrement fréquente dans le Jura (cf. Nans, Nans-sous-Sainte-Anne, les Nans, Mournans-Charbonny, Nanc-lès-Saint-Amour, Nance, Nancuise, Nantey). Elle est aussi à la base de noms de famille comme Nantet ou Nantel.

    Gonde pourrait provenir d'un nom de personne, peut-être le nom d'origine germanique Gundo[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Fabrice Simonin[13] DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2019, la commune comptait 73 habitants[Note 2], en diminution de 5,19 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    225235236239306325292307295
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    236257239233228215200218200
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1911811681411321181118973
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    615850605459717475
    2019 - - - - - - - -
    73--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Le château. Dès le Haut Moyen Âge existait un château peu fortifié qui, mal défendu, tomba entre les mains des Suisses en . Les troupes de Louis XI détruisirent ce qui restait debout. Il est reconstruit à partir de 1490 et sa décoration était inspirée par la Renaissance italienne. Cette demeure somptueuse fut à nouveau ravagée par la Guerre de Dix Ans. Un troisième château fut rebâti dans les années 1680 - 1720. Vendu à la Révolution comme domaine national, il est divisé en quatre parts, propriétés de quatre familles différentes, ce qui est toujours le cas de nos jours.
    • Le lavoir construit sur un large pont à deux arches qui enjambent le ruisseau le Drigeon.
    • Les moulins sur le Drigeon dont le moulin de la Doin à proximité de la source.
    • La chapelle de la Trinité datant du XIIIe siècle[18] a été restaurée au XVIIe siècle et renferme une statue classée[19].
    • La Réserve naturelle régionale des grottes du Cirque.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
    9. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, , 440 p. (ISBN 978-2-87772-237-7), p. 230.
    10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989, page 488.
    11. Xavier Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne : -500 - +500, Paris, éditions Errance, , 383 p. (ISBN 978-2-87772-483-8), page 203.
    12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., page 324.
    13. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. « Gondenans-Les-Moulins (25680) , Canton de Rougemont, Le Doubs, La route des communes », sur routedescommunes.com (consulté le ).
    19. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM25002140

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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