Grésy-sur-Isère
Grésy-sur-Isère est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Grésy.
Grésy-sur-Isère | |||||
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![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Albertville | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Arlysère | ||||
Maire Mandat |
François Gaudin 2020-2026 |
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Code postal | 73460 | ||||
Code commune | 73129 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 215 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 135 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 36′ 06″ nord, 6° 15′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 292 m Max. 2 071 m |
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Superficie | 9,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Albertville (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Albertville-2 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
La commune est située entre Saint-Pierre-d'Albigny et Albertville.
Voies de communication et transport
La commune voit passer sur son territoire la ligne de Saint-Pierre-d'Albigny à Bourg-Saint-Maurice, ligne à voie unique électrifiée aussi appelée « ligne de la Tarentaise ». Elle est en outre desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes avec la gare de Grésy-sur-Isère.
Urbanisme
Typologie
Grésy-sur-Isère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,4 %), terres arables (28,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones urbanisées (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le nom de Grésy remonte à l'époque romaine et vient du latin Gratiacum qui signifie « domaine de Gratius »[7].
Histoire
Des traces de vie datant de l'époque du néolithique ont été retrouvées. Le village de Grésy-sur-Isère date de l'époque romaine. L'un des grands patrimoines de ce village est son ancienne église qui date également de l'époque romaine : des billes en terre ainsi que de nombreux restes humains y ont été retrouvés. Depuis peu, un abri en matériaux modernes la protège des intempéries.
Quant au château vicomtal de Grésy, dont il ne reste aucun vestige visible, il fut le centre de la seigneurie de Grésy.
La famille Cisa Asinari di Gresy domiciliée à Pignerol puis à Turin portait le titre de baron puis de marquis de Grésy. Cette famille descend de Giovanni Battista Guaragno riche marchand à Chambéry au XVIe siècle, dont l'épouse chambérienne était née Jeannette Cise.[réf. nécessaire]
Politique et administration
![](../I/Mairie_de_Gr%C3%A9sy-sur-Is%C3%A8re_(ao%C3%BBt_2021).JPG.webp)
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2019, la commune comptait 1 215 habitants[Note 4], en diminution de 2,33 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
![](../I/Ancienne_%C3%A9glise_Saint-Pierre-aux-Liens_de_Gr%C3%A9sy-sur-Is%C3%A8re_(%C3%A9t%C3%A9_2021).JPG.webp)
- Ancienne église Saint-Pierre-aux-liens, surnommée « La belle endormie »[12].
- Maison Pajean, ancienne maison des gardes du château.
- Tour de Pacoret ; aujourd'hui c'est un hôtel-restaurant.
- Écomusée des Coteaux du Salins : un écomusée où la vie d'autrefois se montre dans une quinzaine de petits sartots édifiés à flanc de coteau : école, fruitière, laiterie, forge, cave, moulin... Des machines-outils, des tracteurs et un musée du sapeur-pompier complètent l'ensemble.
- Depuis plusieurs années, l'écomusée propose des animations thématiques adaptées aux saisons : le mois du livre savoyard, le tour du monde en 300 crèches, la folie des œufs, le vrombissement des moteurs, etc.
- Maison du poète Jean-Pierre Veyrat
Personnalités liées à la commune
Jean-Pierre Veyrat (1810-1844), poète savoyard.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albertville », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Gresy-sur-isere, « Mairie de Grésy-sur-Isère », sur www.gresy-sur-isere.com (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- D.D., « L’église “la Belle endormie” a résonné au son de divers orchestres », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
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