Grézieux-le-Fromental

Grézieux-le-Fromental est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.

Grézieux-le-Fromental

Mairie.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Yannick Tourand
2020-2026
Code postal 42600
Code commune 42105
Démographie
Gentilé Grézolois, grézoloises [1]
Population
municipale
254 hab. (2019 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 37′ 07″ nord, 4° 09′ 12″ est
Altitude Min. 351 m
Max. 389 m
Superficie 10,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montbrison
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Grézieux-le-Fromental
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Grézieux-le-Fromental
Géolocalisation sur la carte : Loire
Grézieux-le-Fromental
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Grézieux-le-Fromental

    Village à l'écart de la route entre Montbrison et Montrond-les-Bains, il est principalement agricole (élevages et cultures).

    Géographie

    Situation

    Grézieux-le-Fromental est au centre du département de la Loire, à km du fleuve Loire en rive gauche[2], au centre de la plaine du Forez[3], proche de la route D496 entre sa sous-préfecture Montbrison (km à l'ouest) et Montrond-les-Bains sur la Loire (7,3 km à l'est). La préfecture Saint-Étienne est à 35 km au sud-est, Lyon à 71 km au nord-est[4].

    Communes limitrophes

    Localisation du village et des communes aux alentours
    Communes limitrophes de Grézieux-le-Fromental
    Chalain-le-Comtal Boisset-lès-Montrond
    Savigneux
    Précieux L'Hôpital-le-Grand

    Relief, géologie

    Les reliefs sont très faibles[2] ; au nord se trouve une dépression en forme de cuvette, et au sud une élévation de direction est-ouest[3]. L'église au centre du village est à 365 m d'altitude. Le point le plus élevé est à 388 m d'altitude, dans la pointe sud-ouest (en direction des monts du Forez) et le ploint le plus bas est à l'étang de Lachaud à 352 m d'altitude[2].

    Le terrain est très argileux[3].

    Hydrologie

    Le Gand, petit affluent de la Loire, prend naissance au village est s'écoule vers l'est ; il forme l'étang de Lachaud (environ 6,8 ha) juste avant de quitter la commune. Cet étang est voisin de 5 autres petites pièces d'eau dont une est sur la commune de Chalain-le-Comtal et une autre partagée entre les deux communes. L'étang des Grisons (environ 38 ha) longe le côté nord de la D496. Quelques autres petites pièces d'eau de moins d'1/2 ha sont parsemées sur la commune, dont deux au village[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Grézieux-le-Fromental est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63 %), terres arables (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Deux voies antiques importantes passaient sur le territoire de Grézieu-le-Fromental ; la voie Bolène[Note 3], qui forme la limite ouest de la commune ; et une voie traversant la commune d’est en ouest sur la crête de la colline, allant d'Unias (km sud-est, où il y avait un gué et/ou un port sur la Loire) à Montbrison[3].

    Les vestiges les plus anciens sont des tessons de l'âge du bronze, recueillis dans une parcelle où une structure rectangulaire a été repérée lors d'une prospection aérienne. Des tessons d'amphores de type Dressel 1 sont couramment trouvés sur le territoire, souvent associés à de la céramique commune et des fragments de meule à bras. Ces vestiges d'époque gauloise sont régulièrement mêlés à des vestiges gallo-romains[3].

    les Armands

    1,3 km sud-ouest du bourg[2]. Deux zones prospectées ont livré des fragments d'amphores, de la céramique commune et quelques tuiles à rebords. Une troisième zone contenait les mêmes éléments, additionnés de sigillée[3].

    Fontbaril

    1,8 km sud-sud-ouest du bourg, en limite de commune avec Précieux[2]. Quelques pièces de céramique commune, de sigillée à décor et fragment de meule[3].

    la Pommière

    2,5 km sud-est du bourg, également en limite de commune avec Précieux[2]. Même type de matériel qu'à Fontbaril mais en plus grande quantité et incluant aussi de nombreux tessons de sigillée luisante typique de l'antiquité tardive[3].

    Lachaud

    1,4 km à l'ouest du bourg[2]. Un site contient des tessons d'amphore Dressel 1, et une habitation gallo-romaine se trouvait dans ses environs immédiats ; il reste de cette dernière des tuiles à rebords en grande quantité, de la céramique commune, peinte, sigillée lisse et sigillée à décors, et de la céramique à parois fines. Les décors de la sigillée datent cette implantation du IIe siècle[3].

    Moyen-Âge

    Lee Moyen-Âge a vu ici un château, une église et une maladrerie[3].

    Le château est bâti par la famille du Verney aux XIIIe – XIVe siècle et a été largement modifié par la suite[3].

    L'église Sainte-Catherine, décorée de fresques représentant le martyre de sa patronne, avait une abside datant des XIe – XIIe siècle. Elle a été entièrement démolie au XIXe siècle. Il reste des photos des fresques[3].

    La maladrerie est citée au XVe siècle. Seule la partie basse du bâtiment est encore visible[3], à quelques km au sud-ouest du bourg[2].

    Site d'exploitation d'uranium

    De 1968 à 1971, 8,5 tonnes d'uranium ont été extraits des sols de la commune. À ce jour aucun dispositif de surveillance des sols et des cours d'eau n'a été mis en place[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001   Jean-Marc Farjon    
    2014 mai 2020 Christophe Cornu[12]    
    mai 2020 En cours Yannick Tourand    

    Grézieux-le-Fromental faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2019, la commune comptait 254 habitants[Note 4], en augmentation de 55,83 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    180120132245258215236233216
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    215211209201179215230230231
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    212203197156159140126123135
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    109898383115105110127224
    2019 - - - - - - - -
    254--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Une voie antique importante reliait Lyon au sud-ouest de la Gaule (dont Toulouse d'une part et Bordeaux d'autre part) à travers la Haute-Loire et le Massif Central via Feurs (Forum Segusiavorum) et Rodez. Un tronçon de cette voie, de Feurs à Ruessio (Saint-Paulien, près du Puy-en-Velay), est la voie Bolène du Moyen-Âge. Aquis Segete, à Moingt, se trouve aussi proche de cette voie.
      • [Blin & Thirion 1991] Olivier Blin et Philippe Thirion, « 42 – Loire. Montbrison – Sainte Eugénie » (Fouille préventive d’urgence (1991), responsable d’opération : Olivier Blin), AdlFI Auvergne-Rhône-Alpes, (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ), p. 179.
      • « La voie Bolène », sur moingt-antique.fr (consulté en ).
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Grézieux-le-Fromental, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
    3. « Grézieux-le-Fromental », sur archeogral-loire.asso.fr (consulté en ).
    4. « Grézieux-le-Fromental », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. « Zone minière d'Ambert », sur irsn.fr, (consulté en ), p. 58.
    12. Grézieux-le-Fromental, association des maires de France, consulté le 13 mars 2015.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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