Granges-la-Ville

Granges-la-Ville est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Granges.

Granges-la-Ville

Vue générale.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Villersexel
Maire
Mandat
Hugo Walz
2020-2026
Code postal 70400
Code commune 70276
Démographie
Population
municipale
184 hab. (2019 )
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 34′ 02″ nord, 6° 34′ 23″ est
Altitude Min. 285 m
Max. 406 m
Superficie 2,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villersexel
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Granges-la-Ville
Géolocalisation sur la carte : France
Granges-la-Ville
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Granges-la-Ville
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Granges-la-Ville

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Granges-la-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,3 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), zones urbanisées (5,8 %), terres arables (0,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Granges-le-Bas

    En 1807, la commune est absorbée par celle voisine de Granges-le-Bourg, en même temps que La Chapelle-lès-Granges, Crevans, Mignafans, Mignavillers et Secenans[8].

    En 1824, la commune est reconstituée à partir de Granges-le-Bourg, incluant les hameaux de Mignafans et de Mignavillers qui deviendront des communes indépendantes à leur tour, le premier en 1832, le second en 1835[8].

    Politique et administration

    Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays de Villersexel.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Villersexel[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi, passant de 32 à 47.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Villersexel, créée en le .

    Liste des maires

    La mairie-école.
    Liste des maires successifs[9]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2008 Jean Galland[10]   Chef d'équipe retraité chez Peugeot
    mars 2008[11] 2014 Daniel Bruchon    
    mars 2014[12] En cours
    (au 25 mai 2020)
    Hugo Walz   Ancien chef d’entreprise d’Héricourt
    Réélu pour le mandat 2020-2026[13]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2019, la commune comptait 184 habitants[Note 3], en diminution de 8,91 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    279290308380381402415423344
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    355322323327303283262233227
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    231297250252243189150167193
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    212221186188197231203189184
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Le clocher.

    Lieux et monuments

    • Église (1721-1725), inscrite sur la route des retables, rénovée en 2014[17] :

    Héraldique

    Blason
    De gueules à deux fléaux d’or passés en sautoir, accompagnés en pointes de deux bars adossés du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbéliard », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. « Les maires de Granges-la-Ville », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    10. « Jean Galland nous a quittés », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne) « Le caractère intègre et scrupuleux de Jean le conduit à la direction de sa commune. Élu en 1989, il effectue trois mandats au cours desquels il modernise le village. C’est à lui que l’on doit le lagunage, l’amélioration de l’école, la mise en ordre du cimetière, de l’église et la sécurité routière ».
    11. Préfecture de la Haute-Saône, Liste des communes de la Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
    12. « Hugo Walz succède à Daniel Bruchon », L'Est républicain, (lire en ligne).
    13. « Hugo Walz pour un 2e mandat », sur L'Est républicain, (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. « L’église paroissiale remise à neuf », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne) « L’église, inscrite sur la route des retables, fait partie du patrimoine cultuel et culturel des communes de Granges-la-Ville, Granges-le-Bourg, Crevans la Chapelle-les-Granges, Secenans, Mignavillers, Mignafans qui ont créé pour sa gestion un SIVU (syndicat à vocation unique) qui perçoit chaque année 12 € par habitant (...) La messe inaugurale de cette grande remise à neuf, célébrée par l’abbé Martin Glusek a eu lieu dimanche ».
    18. sur la base Palissy
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