Gravures de William Hogarth

Les gravures de William Hogarth sont l'ensemble de la production de l'artiste britannique William Hogarth (1697 - 1764) comme graveur ou comme « inventeur », c'est-à-dire comme auteur du dessin destiné à être gravé par un autre artiste.

Autoportrait dessiné par William Hogarth et gravé par Samuel Ireland.
Plaque commerciale de William Hogarth, dessinée par lui et gravée par Samuel Ireland.

William Hogarth et la gravure

Jeunesse et débuts

Le XVIIIe siècle est le théâtre de fortes tensions entre la Grande-Bretagne et la France ; Hogarth sera témoin de trois guerres : la guerre de Succession d'Espagne (1701 – 1714), la guerre de Succession d'Autriche (1740 – 1748) et la guerre de Sept Ans (1756 – 1763)[1]. À la suite de la répudiation définitive des Stuart, les grands propriétaires terriens tiennent le Parlement et affirment leur indépendance vis-à-vis de la monarchie[1]. L'aristocratie investit dans des propriétés rurales, laissant l'industrie et le commerce se développer dans la capitale. Dans ce contexte, les nouveaux bourgeois sont dépensiers, ce qui crée un marché propice à l'art du graveur, également favorisé par la demande populaire de gravures d'actualité et d'estampes satiriques[2].

Peu adapté au système éducatif mais doté d'une perception aiguë du monde qui l'entoure, William Hogarth dessine beaucoup et rend régulièrement visite à l'atelier d'un peintre local. Pour échapper à la pression de son père, il entre à l'âge de quinze ans environ[3],[4] comme apprenti dans l'atelier d'Ellis Gamble, orfèvre et graveur sur métaux (actif de 1712 à 1733), membre de la Merchant Taylor's Company, sur Blue Cross Street (Leicester Fields), chez qui il semble qu'il se soit installé[3]. Il grave des emblèmes sur des pièces d'orfèvrerie en or et argent jusqu'en 1720, des armoiries, des cartes-adresses (trade cards), petites pièces de gravure reportée sur papier épais destinées aux artisans et fournisseurs londoniens, ainsi que des ex-libris[5],[6]. Hogarth, frustré par un travail trop cadré, appelle ces armoiries les « monstres de l'héraldique » et les spécialistes considèrent qu'il y a perdu de nombreuses années cruciales pour son développement comme artiste. Il développe néanmoins par lui-même des techniques peu orthodoxes, et son originalité comme artiste tient beaucoup à son pragmatisme et à son approche non conventionnelle de sa carrière[3]. Le jeune Hogarth est très sociable et se passionne pour la vie culturelle et exubérante de Londres, et en tire une féconde appréciation de la vitalité de la tradition populaire[3].

Hogarth se lance à son compte à partir d', date à laquelle il édite sa propre carte de visite commerciale[alpha 1],[8]. Il fréquente une école de dessin privée à St. Martin's Lane, mais rejette la formation formelle pour se convaincre qu'il fallait avant tout observer la vie réelle pour devenir un bon dessinateur[3]. Il combine une forme d'improvisation inspirée  il mémorise son sujet mais l'exécute une fois rentré chez lui  avec une excellente culture de la tradition artistique européenne, acquise par la connaissance d'une vaste gamme de gravures de reproduction[3]. Le Londres artistique est, à cette époque, largement dominé par les influences étrangères : Français et Italiens s'en disputent les honneurs. Marco Ricci, un peintre vénitien qui produisait entre autres des caricatures s'inspirant de la vie artistique londonienne, reçoit de nombreuses commandes de lord Burlington et devient la coqueluche de la ville. Sans aucun doute, Ricci a beaucoup plu au jeune Hogarth[9].

Il publie déjà des pièces satiriques sur la politique, l'économie et le marché artistique de son temps, notamment Masquerades and Operas (1723-1724), qui vise William Kent et l'entourage de Lord Burlington, qui remet à la mode l'architecture palladienne[8]. Cependant, son activité principale consiste à illustrer des livres, réaliser des cartes de visite ou des billets ; malgré un certain succès comme illustrateur  duquel Hogarth se méfie, ne souhaitant pas devenir dépendant des libraires comme l'était son père  l'artiste admet qu'à cette époque, la gravure n'est qu'alimentaire[3].

Succès

En 1732, William Hogarth se lance dans sa première série importante non issue de commande et qui inaugure un genre nouveau qu'il appelle le sujet moral moderne : La Carrière d'une prostituée. Les tableaux originaux disparus, il ne reste que les estampes, très réalistes mêlant des personnalités connues aux quidams, et qui racontent, en six épisode, le destin d'une jeune fille arrivée de la campagne devant se prostituer[8]. Le succès de cette série le pousse à en créer une autre, La Carrière d'un libertin (1735, série de huit tableaux et leurs estampes respectives), qui raconte l'histoire d'un jeune héritier glissant peu à peu dans la débauche[8],[10].

Par la suite, William Hogarth ne grave plus ses sujets lui-même : il peint les tableaux, dessine les modèles pour les estampes, mais les fait graver par des artistes français, souhaitant « donner un fini parfait à ses estampes »[8]. Ainsi, l'une de ses séries les plus connues  et néanmoins l'une des moins bien reçues par ses contemporains[11] , Marriage A-la-Mode (1745, série de six sujets), qui critique les mariages arrangés, ici entre un aristocrate désargenté et une riche héritière, est en partie exécutée par trois graveurs français déjà installés à Londres : Bernard Baron, Simon François Ravenet et Gérard Jean-Baptiste II Scotin, Hogarth se contentant de graver les têtes des personnages[12].

Peu après, William Hogarth crée une nouvelle série, exclusivement de gravures : Industry and Idleness (1747, douze estampes). Il y évoque les destins croisés de deux apprentis filateurs : l'un est très travailleur et devient lord-maire de Londres, tandis que l'autre est fainéant et meurt pendu à Tyburn le paresseux qui finira pendu à Tyburn, célèbre pour avoir été le principal lieu des exécutions capitales des criminels anglais[8].

Après quelques œuvres notables, comme le diptyque Beer Street et Gin Lane (1751) et la série de quatre gravures Les Quatre Étapes de la cruauté (même année) ou encore l'estampe Columbus Breaking the Egg (en) (1752) tirée pour illustrer le bon de souscription à son ouvrage L'Analyse de la beauté (1753), Hogarth réalise une dernière série de tableaux accompagnée des pendants gravés : Humours of an Election (1754-1755, quatre sujets)[8].

William Hogarth a réalisé plusieurs œuvres sous formes de séries, dont les aspects réalise, contemporain et narratif ont une visée morale et éducative. Il aborde des sujets politiques, religieux et sociaux, tout en usant également d'« inventivité et de verve » dans de petites œuvres comme des billets de souscription pour ses gravures[8]. Au total, Hogarth produit plus de deux cent cinquante gravures, dessinées ou gravées[8].

Analyse de l'œuvre

William Hogarth s'inscrit dans une période d'émancipation intellectuelle en Grande-Bretagne : le pays devient un pays d'avant-garde dans les domaines de la culture et de la philosophie[2]. Il exprime une forme d'« exaltation nouvelle du sentiment national, l'esprit critique d'une bourgeoisie sûre d'elle-même et l'humanitarisme libéral de son temps[13]. »

Premier peintre anglais de naissance à être célèbre sur le continent européen, il est aussi un précurseur des philosophes, de par sa propension à octroyer à ses œuvres une lecture morale. Il élève dans l'art pictural le genre de la comédie, jusqu'alors un sous-genre dans la peinture, au niveau de celui de la littérature : dans la hiérarchie des genres, les scènes populaires de genre ne sont pas parmi les mieux considérées[13]. Pourtant, les peintres d'art comique sont déconsidérés, et Hogarth ne fait pas l'unanimité parmi ses contemporains : Joshua Reynolds[14] reconnaît le travail du peintre, mais réduit son mérite au niveau des sujets qu'il a abordés : des « caractères bas et vulgaires », au contraire des peintres néerlandais, dont le compte-rendu de « l'observation générale de la nature dans un cadre plus vaste » des sujets paysans trouve grâce à ses yeux[13].

Historiographie

Thomas Cook, un graveur anglais qui a été l'élève de Simon François Ravenet, un proche de Hogarth, a copié l'œuvre gravée complet de William Hogarth, à laquelle il a consacré les années 1795-1803, et qui a été publiée en 1806 sous le titre Hogarth Restored[15]. C'est une collection précieuse car de nombreuses gravures de Hogarth étaient d'une grande rareté et n'avaient jamais été rendues publiques[16]. Plus tard, Cook exécute une série réduite de ses gravures sur Hogarth pour l'édition des œuvres de Hogarth par Nichols et Stevens, Genuine Works of William Hogarth (1808-17)[17],[16].

En 1821, J. Sharpe publie The Works of William Hogarth: Containing One Hundred and Fifty-nine Engravings[18], mais les premières listes notables des estampes de Hogarth sont celles de John Bowyer Nichols (1833[19]) et Austin Dobson (1907[20])[21].

Le premier catalogue raisonné complet et sérieux sur les gravures de William Hogarth est Hogarth's Graphic Works de Ronald Paulson (2 volumes, 1965[22]) : il systématise, corrige et augmente les listes antérieures, et reproduit les estampes originales[21].

En 1968, Joseph Burke et Colin Caldwell établissent un nouvel ouvrage de référence sur l'œuvre gravé d'Hogarth avec Hogarth: The Complete Engravings (1968[23] ; traduit la même année en français[24]).

Liste des œuvres

Burke et Caldwell listent dans leur catalogue raisonné un total de 267 planches gravées par William Hogarth ou d'après l'un de ses dessins de son vivant[24].

Principales œuvres

  • Emblematical Print on the South Sea Scheme (L'Affaire des Mers du Sud, 1721), eau-forte et pointe sèche, British Museum.
  • The Bad Taste of the Town ou Masquerades and Operas (Le Goût de la Ville ou Masques et opéras, 1724), idem.
  • The Lottery (La Loterie, 1724), idem.
  • The Mystery of Masonry brought to Light by the Gormogons (1724), idem.
  • A Just View of the British Stage (1724), idem.
  • A Burlesque on Kent’s Altarpiece... (1725), satire contre William Kent, idem.
  • Tiré à part (1726) sur grandes planches des pièces du Hudibras.
  • The Large Masquerade Ticket (1727), idem.
  • A Harlot's Progress (La Carrière d'une prostituée, 1732), suite gravée tirée de ses peintures disparues (1731).
  • Four Times of the Day (Les Quatre Heures du jour, 1738), suite de 4 pièces d'après ses toiles (1736).
  • Caracteres and Caricaturas (Caractères et caricatures, ), une planche.
  • Marriage A-la-Mode (Le Mariage à la mode, ), suite de six pièces, avec Simon François Ravenet, Bernard Baron, Gérard Jean-Baptiste II Scotin[25].
  • Simon Lord Lovat (), une planche.
  • Industry and Idleness (Le Zèle et la Paresse, ), suite de 12 pièces.
  • The Stage Coach or The Country Inn Yard (1747).
  • Beer Street and Gin Lane et son pendant Gin Lane ().
  • Les Quatre Étapes de la cruauté (vers 1751), suite de quatre pièces.
  • The Invasion (L'Invasion, ), deux planches, la France (I) et l'Angleterre (II).
  • The Cockpit (Le Combat de coqs, ), une planche.
  • Credulity, Superstition, and Fanaticism: Medley (plusieurs états entre 1760 et ).
  • The Times (L'Époque, 1762), deux planches.
  • The Bruiser (L'Homme de main, août-).
  • John Wilkes, Esq. ().
  • Tail Piece, ou The Bathos (Cul-de-lampe ou La Chute du Sublime, ).

Liste exhaustive selon Burke et Caldwell

Liste établie d'après le catalogue raisonné de l'œuvre gravé de William Hogarth, par Joseph Burke et Colin Caldwell ; le titre en français de chaque œuvre en est également tiré[24].

Plaques commerciales, armes et ex-libris

Liste des plaques commerciales, armes et ex-libris gravés ou attribués à Hogarth
TitreDateDimensionsTechnique et étatsConservationImage Commons
Plaque commerciale de Richard Hand, The Oldest Original Chelsey Bunn Baker[alpha 2] vers 1718 175 × 133 mm Eau-forte et burin Metropolitan Museum of Art
Plaque commerciale d'Ellis Gamble (attribuée à Hogarth) vers 1723 75 × 60 mm n. c. British Museum ; Collection Andrew Edmunds
Armes d'Ellis Gamble (attribuée à Hogarth) n. d. 64 × 54 mm n. c. British Museum

Samuel Ireland, d'après Hogarth, a reproduit en haut les Armes d'Ellis Gamble et en bas la plaque commerciale de William Hogarth (ca. 1790).
Armes de Tatton[alpha 3] ca. 1713-1725[26] diam. 66 mm[26] Burin[26] British Museum[26], Royal Collection[27]
Plaque commerciale de William Hogarth[alpha 4] 1720 76 × 100 mm n. c. British Museum ; Metropolitan Museum of Art (New York)

Ici, gravée ultérieurement par Samuel Ireland d'après Hogarth.
Plaque commerciale pour James Bartlett, marchand de drogues et d'épices (attribué à Hogarth) 1720 76 × 95 mm Eau-forte, burin British Museum
Armes de la Duchesse de Kendall ap. 1723 121 × 136 mm n. c. British Museum
Épreuve d'après un pot d'ale appartenant au Club d'Acteurs de Clare Market n. d. 108 × 165 mm n. c. Bibliothèque royale du Royaume-Uni (en), au château de Windsor
Armes du Comte Schauenberg-Lippe (attribué à Hogarth) ap. 1723 54 × 76 mm n. c. British Museum
Ex-libris pour George Lambert ca. 1725 72 × 70 mm eau-forte, n. c. Bibliothèque royale du Royaume-Uni, au château de Windsor
Ex-libris pour Paulet n. d. eau-forte, 54 × 61 mm eau-forte, n. c. British Museum
Plaque commerciale pour William Hardy, orfèvre n. d. 51 × 67 mm n. c. British Museum
Plaque commerciale pour les sœurs de l'auteur, Mary et Ann Hogarth ca. 1730 eau-forte, 92 × 105 mm n. c. British Museum, MET Museum
Plaque pour la boutique de comestibles et articles italiens de Mrs Holt n. d. 95 × 126 mm n. c. Coll. W. S. Lewis
Armes de John Holland, peintre de blason n. d. 118 × 105 mm n. c. British Museum
Armes de Foundling Hospital (dessiné à la plume par Hogarth, graveur inconnu) 1747 118 × 216 mm n. c. Coll. W. S. Lewis, British Museum
Grand sceau d'Angleterre 1728-1729 Diam. 234 mm Deux états (gravure sur planche d'argent) British Museum
Scène de « la Boucle de cheveux enlevée » d'Alexander Pope[alpha 5] n. d. 57 × 79 mm n. c. (gravure pour couvercle de tabatière) British Museum
Soir de rafle (attribué à Hogarth) n. d. 67 × 98 mm n. c. (gravure pour couvercle de tabatière) British Museum
Billet de bénéfice au profit de l'acteur comique James Spiller 1720 eau-forte, 86 × 112 mm Deux états British Museum
Plaque commerciale pour Richard Lee, marchand de tabac (attribué à Hogarth) n. d. 82 × 98 mm n. c. British Museum

Samuel Ireland, d'après Hogarth (1794).
Invitation burlesque à un enterrement (attribué à Hogarth) n. d. Eau-forte et burin, 82 × 98 mm n. c. British Museum

Burlesque funeral ticket de Thomas Cook d'après William Hogarth (1809).
Les Quatre Éléments[alpha 6]
a) Junon
b) Neptune
c) Tellus Mater
d) Vulcain
n. d.
a) 56 × 48
b) 53 × 47
c) 95 × 174
d) 100 × 112
n. c. Coll. W. S. Lewis
En-tête de lettre pour l'École de Blundell à Tiverton 1726 112 × 145 mm n. c. British Museum
Billet de bal masqué 1727 186 × 256 mm n. c. British Museum
Billet pour une représentation au bénéfice de l'acteur William Milward 1728 86 × 103 mm Eau-forte British Museum
Boys Peeping at Nature (Enfants s'initiant à la Nature ; billet de souscription pour La Carrière d'une prostituée)[alpha 7] 1730 90 × 120 mm Eau-forte (au moins deux états) Bibliothèque royale, château de Windsor

Richard Livesay (eau-forte et aquatinte, 1782) d'après Hogarth.
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Boys Peeping at Nature (Enfants s'initiant à la Nature ; billet de souscription pour Moïse amené à la fille du Pharaon et Paul devant Félix)[alpha 8] 1751 88 × 122 mm Eau-forte (quatre états) Bibliothèque royale, château de Windsor

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A Chorus of Singers or The Oratorio (Chœur de chanteurs ; billet de souscription pour Contemporains en conversation nocturne) 1732 173 × 154 mm Eau-forte (trois états) British Museum

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The Laughing Audience (Spectateurs en train de rire ; billet de souscription pour Southwark Fair et A Rake's Progress) 1733 180 × 157 mm Eau-forte (plusieurs états) Metropolitan Museum of Art, Musée Fitzwilliam (Cambridge)

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La bataille des peintures[alpha 9] 1744-45 178 × 198 mm Eau-forte British Museum, Wellcome Collection
Masque et palette[alpha 10] 1745 110 × 118 mm Eau-forte British Museum
Bandeau typographique pour le London Infirmary 1745 159 × 222 mm Eau-forte British Museum
Bandeau pour le Journal du Jacobite (gravé par un inconnu d'après Hogarth) 1747 112 × 184 mm Gravure sur bois Coll. Wilmarth S. Lewis, Esq.
Stand of Arms, Musical instruments, etc. (Ratelier d'armes avec instruments de musique, etc.)[alpha 11] 1749-1750 168 × 193 mm Eau-forte et burin British Museum
Parodie de Paul devant Félix[alpha 12] 1751 249 × 340 mm Eau-forte, burin et touches de manière noire (cinq états) British Museum, Metropolitan Museum of Art

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Columbus breaking the egg (Colomb brisant l'œuf)[alpha 13] 1752 144 × 177 mm Eau-forte (deux états) British Museum, Metropolitan Museum of Art

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Crowns, Mitres, Maces, etc. (Couronnes, Mitres, Masses, etc.)[alpha 14] 1754 215 × 188 mm Eau-forte (quatre états) British Museum, Metropolitan Museum of Art

Illustrations et frontispices

Liste des illustrations et frontispices gravés ou attribués à Hogarth
TitreDateDimensionsTechnique et étatsConservationImage Commons
Six illustrations pour la deuxième édition du Panthéon du Dr. William King :
a) Coelus & Terra ; Saturn & Cybelle ; Iupiter & Iuno ; Neptune & Amphitrite
b) Pluto and Prosepine ; Appollo and ye Muses ; Diana and her Nymphs ; Vulcan and ye Ciclopes
c) Venus & her Attendants ; Mercury ; Minerva ; Mars & his Attendants
d) Bachus & his Attendants ; Hercules ; Pan and his Attendants ; Flora
e) Pomona & Vertumnus ; Nereus ; Castor and Pollux ; Æolus
f) Charon & Cerberus ; the Parcæ ; Minos, Rada & Æacus ; the Eumenides
Avant 1722
a) 117 × 69 mm
b) 117 × 69 mm
c) 117 × 69 mm
d) 117 × 70 mm
e) 121 × 70 mm
f) 121 × 70 mm
Eau-forte, n. c. British Museum

Charon & Cerberus, the Parcae, Minos, Rada & Aeacus, the Eumenides.
Quinze illustrations pour les Voyages à travers l'Europe, l'Asie et au cœur d'une partie de l'Afrique d'Aubry de La Mottraye[alpha 15]
a) Couronne patriarcale grecque
b) Bain turc
c) Danse indigène
d) Procession sur l'hippodrome, Constantinople
e) Intérieur d'une mosquée turque
f) Couronnement du Sultan Achmet à la mosquée de Yup ou Personnages en turban
g) Le Sérail
h) Parc de l'artillerie
i) Charles XII à Bender
j) Carte de Stockholm
k) Mine d'argent à Sala-I
l) Mine d'argent à Sala-II
m) Mine de fer danoise
n) Hutte lapone
1723-1724
a) 340 × 275 mm
b) 250 × 173 mm
c) 247 × 346 mm
d) 247 × 336 mm
e) 250 × 355 mm
f) 244 × 174 mm
g) 247 × 343 mm
h) 249 × 174 mm
i) 247 × 344 mm
j) 246 × 171 mm
k) 246 × 173 mm
l) 246 × 154 mm
m) 252 × 346 mm
n) 250 × 343 mm
Eau-forte et burin British Museum, Metropolitan Museum of Art, Wellcome Collection

Bain turc
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Sept illustrations pour La Nouvelle Métamorphose (The New Metamorphose) de Charles Gildon
a) Frontispice
b) Des prêtres corrompus et des galants célèbrent la fête de Sainte Thérèse dans une église italienne
c) Bandits enlevant Camilla
d) La Sorcière Invidiosa fait sortir Fantasio d'un coffre
e) Fantasio métamorphosé en petit chien et admis dans la chambre de Donna Theresa
f) Cupidon et Psyché
g) Donna Angela tient le petit chien (Fantasio) tandis que le Cardinal interroge un ermite
1723-1724
a) 137 × 77 mm
b) 137 × 77 mm
c) 135 × 76 mm
d) 135 × 76 mm
e) 137 × 75 mm
f) 139 × 75 mm
g) 136 × 76 mm
Eau-forte et burin British Museum

Fantasio métamorphosé en petit chien et admis dans la chambre de Donna Theresa
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Frontispice pour L'Heureux ascète (The Happy Ascetic) d'Anthony Horneck 1724 152 × 82 mm n. c. British Museum
Cinq frontispices pour la traduction par Sir Charles Cotterell de Cassandre de La Calprenède (3e éd 1725)
a) Frontispice vol. I
b) Frontispice vol. II
c) Frontispice vol. III
d) Frontispice vol. IV
e) Frontispice vol. V
1725
a) 129 × 73 mm
b) 129 × 75 mm
c) 129 × 75 mm
d) 131 × 73 mm
e) 128 × 73 mm
Eau-forte et burin British Museum

Frontispice vol. III
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Deux illustrations pour Le Paradis perdu de John Milton
a) Conseil tenu en Enfer (Livre II)
b) Conseil tenu au Paradis (Livre III)
vers 1725
a) 129 × 75 mm
b) 134 × 75 mm
n. c. Bibliothèque royale du Royaume-Uni, au château de Windsor

Conseil tenu au Paradis
Quatorze illustrations pour Roman Military Punishments (Châtiments dans l'Armée romaine) de John Beaver
a) Frontispice
b) La Fustigatio ou Mise à mort par batonnade
c) La Décimation
d) La Décapitation
e) Le Crucifiement
f) L'Écartèlement
g) Citoyens déchus et vendus comme esclaves
h) Le Bannissement
i) On brise les jambes d'un condamné
j) La Fustium Admonitio
k) Renvoi infamant
l) Retrait du baudrier ou du ceinturon
m) Châtiments dégradants
n) Distribution d'orge au lieu de blé
1725
a) 53 × 56 mm
b) 38 × 72 mm
c) 36 × 72 mm
d) 38 × 71 mm
e) 39 × 73 mm
f) 39 × 72 mm
g) 35 × 70 mm
h) 35 × 69 mm
i) 38 × 69 mm
j) 38 × 69 mm
k) 38 × 71 mm
l) 38 × 72 mm
m) 38 × 69 mm
n) 38 × 72 mm
Eau-forte British Museum

Décimation
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Deux illustrations pour une suite projetée sur Modern Military Punishments (Les Châtiments dans les armées modernes) de John Beaver (finalement non publiée)
a) Supplicié a qui l'on coupe le nez
b) Pendaison par les pouces
après 1725
a) 38 × 73 mm
b) 38 × 73 mm
Eau-forte British Museum

Supplicié a qui l'on coupe le nez
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Abraham achète un champ à Ephron le Hittite (probablement une illustration d'un ouvrage non identifié) vers 1725 136 × 89 mm Eau-forte et burin British Museum
Dix-sept petites illustrations pour Hudibras de Samuel Butler
a) Frontispice : tête de Samuel Butler
b) Hudibras se met en route (Partie I, chant I)
c) Première aventure de Hudibras (Partie I, chant II)
d) Hudibras rencontre Talgol et Magnano (Partie I, chant II)
e) Trulla attaquant Hudibras (Partie I, chant III)
f) Hudibras vaincu par Trulla (Partie I, III)
g) Hudibras et Ralpho emmenés au pilori (Partie I, chant III)
h) Hudibras et Ralpho se disputent (Partie I, chant III)
i) Hudibras reçoit la visite de la Veuve (Partie II, chant I)
j) Hudibras et le Skimmington (Partie II, chant II)
k) Sidrophel examinant le cerf-volant au téléscope (Partie II, chant III)
l) Hudibras rend visite à Sidrophel (Partie II, chant III)
m) Sidrophel et Whacum battus par Hudibras (Partie II, chant III)
n) Hudribas courtise la Veuve (Partie III, chant I)
o) Hudribras catéchisé (Partie III, chant I)
p) Les croupions brûlés à Temple Bar (Partie III, chant II)
q) Hudibras et l'homme de loi (Partie III, chant II)
avant
a) 98 × 70 mm
b) 121 × 72 mm
c) 115 × 126 mm
d) 110 × 126 mm
e) 118 × 70 mm
f) 121 × 73 mm
g) 105 × 126 mm
h) 118 × 73 mm
i) 116 × 70 mm
j) 116 × 241 mm
k) 118 × 69 mm
l) 118 × 70 mm
m) 118 × 70 mm
n) 116 × 69 mm
o) 115 × 69 mm
p) 108 × 126 mm
q) 118 × 65 mm
Eau-forte et burin Bibliothèque de l'université d'Illinois (sauf le frontispice : bibliothèque Bodléienne)

Les croupions brûlés à Temple Bar
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Douze grandes illustrations pour Hudibras de Samuel Butler
a) Frontispice
b) Hudibras se met en route (Partie I, chant I)
c) Première aventure de Hudibras (Partie I, chant I)
d) Hudibras triomphant (Partie I, chant II)
e) Hudibras vaincu par Trulla (Partie I, chant III)
f) Tribulation de Hudibras (Partie II, chant I)
g) Hudibras et le SKimmington (Partie II, chant II)
h) Sidrophel et Whacum battus par Hudibras (Partie II, chant III)
i) Hudibras catéchisé (Partie III, chant I)
j) Le Comité (Partie III, chant II)
k) Les croupions brûlés à Temple Bar (Partie III, chant II)
l) Hudibras et l'homme de loi (Partie III, chant III)
1725-1726
a) 243 × 348 mm
b) 250 × 339 mm
c) 249 × 334 mm
d) 245 × 337 mm
e) 240 × 335 mm
f) 245 × 343 mm
g) 249 × 506 mm
h) 245 × 345 mm
i) 246 × 344 mm
j) 245 × 338 mm
k) 249 × 500 mm
l) 252 × 346 mm
Eau-forte et burin British Museum

Sidrophel et Whacum battus par Hudibras
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Frontispice pour Terrae Filius ou Histoire secrète de l'Université d'Oxford de Nicolas Amhurst n. d. 134 × 78 mm n. c. British Museum
Deux planches pour le Précis de discipline militaire de John Blackwell
a) Exercice à la Hallebarde
b) Manuel de salut avec la demi-pique
1726
a) 327 × 501 mm
b) 324 × 581 mm
Eau-forte et burin British Museum

Exercice à la Hallebarde
Frontispice pour le A Collection of Songs[34] (Recueil de Chansons) de Richard Leveridge (en) 1727 163 × 98 mm Eau-forte et burin (plusieurs états) British Museum
Frontispice pour la traduction d'Hésiode par Thomas Cooke 1728 166 × 112 mm Eau-forte et burin (plusieurs états) British Museum
Deux illustrations pour Persée et Andromède, poème dramatique de Lewis Theobald
a) Frontispice : Persée tuant Méduse
b) Persée délivrant Andromède
1730
a) 148 × 102 mm
b) 150 × 104 mm
n. c. British Museum

Persée délivrant Andromède
Frontispice pour les Humeurs d'Oxford, comédie de James Miller (gravé par Gerard van der Gucht d'après un dessin de Hogarth) 1730 165 × 104 mm Eau-forte et burin British Museum

Gravure de Thomas Cook d'après Hogarth (1807).
Frontispice pour les Voyages de Mr John Gulliver de Pierre-François Guyot Desfontaines (gravé par Gerard van der Gucht d'après un dessin de Hogarth) 1730 132 × 72 mm Eau-forte et burin British Museum

Gravure de Gerard van der Gucht d'après Hogarth.
Frontispice pour la Tragédie des Tragédies de Henry Fielding (gravé par Gerard van der Gucht d'après un dessin de Hogarth) 1730 157 × 95 mm Eau-forte et burin British Museum

Gravure de Gerard van der Gucht d'après Hogarth.
Frontispice pour The Highland Fair, opéra-balade de Joseph Mitchell (gravé par Gerard van der Gucht d'après un dessin de Hogarth) 1730 157 × 95 mm Eau-forte et burin British Museum, Royal Collection Trust

Gravure de Gerard van der Gucht d'après Hogarth.
Deux illustrations de Molière (gravées par Gerard van der Gucht d'après des dessins de Hogarth)[alpha 16]
a) Frontispice de L'Avare
b) Frontispice de Sganarelle ou le Cocu imaginaire
1732
a) 127 × 79 mm (trois états)
b) 128 × 79 mm
Eau-forte et burin British Museum

Frontispice pour L'Avare, gravure de Gerard van der Gucht d'après Hogarth.
Frontispice pour l'oratorio Judith (gravé par Gerard van der Gucht d'après un dessin de Hogarth)[alpha 17] 1733 144 × 77 mm Eau-forte et burin British Museum
Sept illustrations pour le Don Quichotte de Miguel de Cervantes
a) Première sortie en quête d'aventure
b) L'enterrement de Chrysostome
c) Don Quichotte soigné par la femme et la fille de l'hôtelier
d) Aventure de l'armet de Mambrin
e) Libération des galériens
f) Don Quichotte et le Chevalier de la Montagne
g) Le curé et le barbier en train de se déguiser
1738
a) 228 × 180 mm
b) 230 × 179 mm
c) 228 × 175 mm
d) 224 × 177 mm
e) 208 × 175 mm
f) 235 × 177 mm
g) 226 × 169 mm
Eau-forte et burin British Museum, Metropolitan Museum of Art

Aventure de l'armet de Mambrin
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Frontispice pour L'Analyse de la beauté 1753 61 × 84 mm Eau-forte British Museum

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Frontispice pour La Perspective de Joshua Kirby (gravée par Luke Sullivan)[alpha 18] 1754 206 × 170 mm Eau-forte British Museum
Frontispice pour La Perspective de Joshua Kirby (gravée par William Woollett) 1760 226 × 382 mm Eau-forte British Museum
Deux illustrations pour la deuxième éditions de Tristram Shandy de Laurence Sterne (gravées par S. Ravenet d'après des dessins de Hogarth)
a) Frontispice (vol. 1)
b) Le Baptême de Tristram Shandy (vol. 4)

a) 1760
b) 1761

a) 133 × 80 mm
b) 135 × 80 mm
n. c. British Museum, Wellcome Collection

Frontispice
Frontispice pour le catalogue de l'Exposition de la Société des Artistes à Spring Gardens (gravée par Charles Grignion) 1761 170 × 135 mm Eau-forte et burin British Museum
Cul-de-lampe pour le catalogue de l'Exposition de la Société des Artistes à Spring Gardens (gravée par Charles Grignion) 1761 112 × 130 mm n. c. British Museum
Le Dr. Thomas Morell, frontispice pour le Thesaurus grec publié par cet érudit, ami de Hogarth (gravée par James Basire) 1762 196 × 147 mm Eau-forte British Museum
Frontis-pisse, illustration pour un pamphlet non publié de Gregory Sharpe (d) (gravée par François Morellon de La Cave) 1763 140 × 83 mm Eau-forte Bibliothèque royale, château de Windsor
Frontispice pour la Physionomie du révérend John Clubbe (peut-être gravée par Luke Sullivan) 1763 219 × 181 mm n. c. British Museum
Le Retour du paysan, frontispice pour l'intermède comique de David Garrick de 1762 (gravée par James Basire) 1762 219 × 181 mm Eau-forte British Museum

Satires et sujets originaux

Liste des satires et autres sujets originaux gravés ou attribués à Hogarth
TitreDateDimensionsTechnique et étatsConservationImage Commons
Représentation allégorique de George, Prince de Galles, en futur protecteur du Royaume avant 1727 145 × 178 mm Eau-forte et burin[36] British Museum
Emblematical Print on the South Sea Scheme (L'Affaire des Mers du Sud) 1721 216 × 306 mm Eau-forte et burin British Museum
The Lottery (La Loterie)[alpha 19] 1721 216 × 306 mm Eau-forte et burin British Museum
The Bad Taste of the Town ou Masquerades and Operas (Le Goût de la Ville ou Masques et opéras)[alpha 20] 1723 120 × 169 mm Eau-forte et burin British Museum
The Mystery of Masonry brought to Light by ye Gormagons (Les Mystères de la franc-maçonnerie révélés par les Gormogons) 1724 216 × 343 mm Eau-forte et burin British Museum
Royalty, Episcopacy and Law (La Royauté, l'Épiscopat et la Loi) 1724 192 × 185 mm Eau-forte et burin British Museum
A Just View of the British Stage (Juste appréciation de la scène anglaise) 1724 177 × 210 mm Pointe sèche sur cuivre British Museum, Victoria and Albert Museum
Pièce burlesque sur le retable de William Kent à St. Clement Danes 1725 277 × 177 mm Eau-forte British Museum
Cunicularii ou Les Sages de Godliman en consultation 1726 160 × 239 mm Eau-forte British Museum
Châtiment infligé à Lemuel Gulliver[alpha 21] 1726 189 × 308 mm Eau-forte et burin British Museum
La Musique présentée à Apollon par Minerve[alpha 22] ca. 1727 239 × 157 mm Eau-forte et burin (au moins trois états[37]) British Museum
Henri VIII et Anne Boleyn[alpha 23] ca. 1727 448 × 363 mm Eau-forte et burin (plusieurs états[37]) British Museum, Wellcome Collection
Le Festin de Sancho[alpha 24] ca. 1730 255 × 294 mm Eau-forte et burin (au moins trois états[37]) British Museum
The Man of Taste (Le Goût ou La Porte de Burlington ; attribué à Hogarth)[alpha 25] ca. 1731-32 218 × 163 mm Pointe sèche British Museum
Femme jurant qu'un digne citoyen est le père de son enfant (gravée par Joseph Sympson Junior)[alpha 26] après 1729 248 × 330 mm Eau-forte et burin British Museum
L'Orateur Henley baptisant un enfant (gravée par Joseph Sympson Junior)[alpha 27] après 1729 248 × 330 mm Manière noire Bibliothèque royale, château de Windsor
A Harlot's Progress (La Carrière d'une prostituée)[alpha 28]
a) Planche I
b) La Querelle avec son protecteur juif (Planche II)
c) Arrêtée par un magistrat (Planche III)
d) Scène à Bridewell (Planche IV)
e) Elle meurt pendant que les médecins se disputent (Planche V)
f) Les funérailles (Planche VI)
1732
a) 298 × 376 mm
b) 299 × 370 mm
c) 298 × 374 mm
d) 301 × 377 mm
e) 303 × 376 mm
f) 298 × 379 mm
Eau-forte et burin British Museum

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A Midnight Modern Conversation (Contemporains en conversation nocturne)[alpha 29] 1732-33 329 × 458 mm Eau-forte et burin British Museum, Metropolitan Museum of Art, Wellcome Collection, Galerie nationale de Prague

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Sarah Malcolm[alpha 30] 1733 177 × 176 mm Eau-forte et burin British Museum, Tate,

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Southwark Fair (La Foire de Southwark) 1733-34 342 × 452 mm Eau-forte et burin British Museum, Metropolitan Museum of Art

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A Rake's Progress (La Carrière d'un libertin)
a) Le Jeune Héritier prend possession des biens de l'avare (Planche I)
b) Le lever du Roué (entouré d'artistes et de professeurs) (Planche II)
c) L'Orgie (Planche III)
d) Arrêté pour dettes (Planche IV)
e) Marié à une vieille fille (Planche V)
f) Scène dans une maison de jeu (Planche VI)
g) Scène de la prison (Planche VII)
h) Scène dans une maison de fous (Planche VIII)
1735
a) 318 × 388 mm
b) 312 × 389 mm
c) 315 × 389 mm
d) 315 × 389 mm
e) 312 × 389 mm
f) 314 × 387 mm
g) 316 × 385 mm
h) 314 × 387 mm
Eau-forte et burin British Museum, Bibliothèque royale, château de Windsor

Arrêté pour dettes (Planche IV)
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The Sleeping Congregation (Les Fidèles endormis) 1736 255 × 196 mm Eau-forte et burin (quatre états) British Museum

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Before et After (Avant et Après)
a) Before
b) After
1736
a) 371 × 280 mm
b) 372 × 300 mm
Eau-forte et burin Coll. de Wilmarth S. Lewis, Esq.

After
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Scholars at a Lecture (Étudiants au cours) 1736-37 204 × 174 mm Eau-forte et burin British Museum

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The Company of Undertakers (La Société des Entrepreneurs de Pompes funèbres) 1736-37 216 × 180 mm Eau-forte et burin British Museum

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The Distrest Poet (Le Poète dans la détresse) 1736-37 315 × 387 mm Eau-forte et burin British Museum

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Four Times of the Day (Les quatre parties du jour)
a) Le Matin
b) Midi
c) Le Soir
d) La Nuit
1738
a) 455 × 377 mm
b) 448 × 381 mm
c) 455 × 374 mm
d) 446 × 366 mm
Eau-forte et burin British Museum

Le Matin
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Strolling Actresses Dressing in a Barn (Comediennes d'une troupe ambulante s'habillant dans une grange) 1738 424 × 540 mm Eau-forte et burin (quatre états)[39] British Museum, Metropolitan Museum of Art, Wellcomme Collection

Le Matin
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Procuration du Foundling Hospital (gravée par François Morellon de La Cave d'après un dessin de Hogarth) 1739 115 × 216 mm Eau-forte et burin (au moins trois états) British Museum
Hymen and Cupid (Hymen et Cupidon) 1739 115 × 216 mm Eau-forte et burin (au moins trois états) British Museum
The Enraged Musician (Le Musicien enragé) 1741 330 × 400 mm Eau-forte et burin (trois états) British Museum, Metropolitan Museum of Art

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Les Charmeurs du Siècle (gravée par Richard Livesay d'après un dessin de Hogarth) 1741 168 × 233 mm Eau-forte Coll. W. S. Lewis, Esq.
Martin Folkes 1742 283 × 227 mm Eau-forte et burin (quatre états) British Museum
La Découverte ca. 1743 158 × 178 mm Eau-forte Bibliothèque royale, château de Windsor
Characters and Caricaturas (en) (Caractères et caricatures) ca. 1743 204 × 200 mm Eau-forte (plusieurs états) British Museum

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L'Évêque Hoadly (gravée par Bernard Baron) 1743 355 × 284 mm Eau-forte et burin British Museum
Marriage A-la-Mode
a) Le Contrat de mariage (gravée par Gérard Jean-Baptiste II Scotin)
b) Le Petit déjeuner (gravée par Bernard Baron)
c) Chez le charlatan (gravée par Bernard Baron)
d) Le lever de la Comtesse (gravée par Simon François Ravenet)
e) Mort du Comte (gravée par Simon François Ravenet)
f) Mort de la Comtesse (gravée par Gérard Jean-Baptiste II Scotin)
1745
a) 351 × 445 mm
b) 354 × 446 mm
c) 352 × 446 mm
d) 352 × 448 mm
e) 354 × 447 mm
f) 351 × 443 mm
Eau-forte et burin British Museum, Metropolitan Museum of Art

Le Contrat de mariage
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Garrick dans le rôle de Richard III 1746 384 × 504 mm Eau-forte et burin (deux états) British Museum
Taste in High Life (Le goût dans la haute société, gravée par un inconnu d'après Hogarth)[alpha 31] 1746 200 × 256 mm Eau-forte British Museum

Ici, gravée à l'eau-forte et à l'aquatinte par un certain Samuel Phillips (fl. 1797–1808) en 1798.
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Simon Lord Lovat 1746 334 × 222 mm Eau-forte (trois états) British Museum, Metropolitan Museum of Art

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Cour d'auberge en période électorale 1747 206 × 298 mm Eau-forte et burin British Museum
Industry and Idleness (Le Zèle et la paresse)[alpha 32]
a) Les deux apprentis à leur métier
b) L'apprenti zélé s'acquitte des devoirs du chrétien
c) L'apprenti paresseux s'amuse dans le cimetière pendant le service divin
d) L'apprenti zélé a gagné la faveur et la confiance de son maître
e) L'apprenti paresseux est congédié et envoyé en mer
f) L'apprenti zélé a terminé son temps et il épouse la fille de son maître
g) L'apprenti paresseux retourné des mers ; il est dans un galetas avec une vulgaire prostituée
h) L'apprenti zélé est devenu riche, et shérif de Londres
i) L'apprenti paresseux vendu par sa catin, et arrêté dans la cave d'un établissement de nuit
j) L'apprenti zélé est alderman de Londres ; l'apprenti paresseux est amené devant lui et accusé par son complice
k) L'apprenti paresseux exécuté à Tyburn
l) L'apprenti zélé est lord-maire de Londres
1747
a) 260 × 340 mm
b) 260 × 343 mm
c) 260 × 340 mm
d) 254 × 340 mm
e) 257 × 340 mm
f) 256 × 341 mm
g) 256 × 341 mm
h) 256 × 341 mm
i) 256 × 338 mm
j) 258 × 338 mm
k) 256 × 396 mm
l) 260 × 400 mm
Eau-forte et burin, bordures gravées British Museum

L'apprenti paresseux s'amuse dans le cimetière pendant le service divin
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Jacobus Gibbs 1747 259 × 183 mm Eau-forte et burin British Museum, Wellcome Collection
O, the Roast Beef of Old England (Oh, le roast beef de la Vieille Angleterre ou La Porte de Calais) 1748-1749 345 × 442 mm Eau-forte et burin (deux états) British Museum, Metropolitan Museum of Art
Guglielmus Hogarth ou Autoportrait avec un carlin[alpha 33] 1748-1749 360 × 275 mm Eau-forte et burin (quatre états) British Museum, Royal Trust Collection, Royal Academy
La maison de Ranby, à Chiswick, vue de la villa de Hogarth[alpha 34] 1750 94 × 148 mm Eau-forte (au moins deux états) British Museum
La Marche sur Finchley (gravée par Luke Sullivan (d), puis retouchée et améliorée par Hogarth le ) 1750 412 × 544 mm Eau-forte et burin (au moins huit états) British Museum
Beer Street et Gin Lane
a) Beer Street
b) Gin Lane
1751
a) 359 × 300 mm
b) 357 × 302 mm
Eau-forte et burin (quatre états) British Museum

Beer Street et Gin Lane côte à côte
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The Four Stages of Cruelty (Les Quatre Étapes de la cruauté)
a) First stage of cruelty (La première étape de la cruauté)
b) Second stage of cruelty (La deuxième étape de la cruauté)
c) Cruelty in perfection (La cruauté parfaite)
d) The reward of cruelty (La cruauté payée)
1751
a) 354 × 294 mm
b) 349 × 296 mm
c) 354 × 296 mm
d) 354 × 298 mm
Eau-forte et burin British Museum

The reward of cruelty
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Paul devant Félix 1752 383 × 511 mm Eau-forte et burin (trois états) British Museum, Metropolitan Museum of Art, Wellcome Collection

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Moïse amené à la fille du pharaon 1752 386 × 505 mm Eau-forte et burin (quatre états) British Museum, Metropolitan Museum of Art
L'Analyse de la beauté
a) Planche I
b) Planche II
1753
a) 369 × 490 mm
b) 368 × 498 mm
Eau-forte et burin British Museum, Metropolitan Museum of Art

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Humours of an Election
a) An Election Entertainment (Un Banquet électoral, gravée par Hogarth et des auxiliaires)
b) Canvassing for Votes (La Brigue des votes, gravée par Charles Grignion)
c) The Polling (Le Vote aux « Hustings », gravée par Hogarth et François Morellon de La Cave)
d) Chairing the Member (Les Élus portés en triomphe, gravée par Hogarth et F. Aviline)
1755-1758
a) 403 × 534 mm
b) 402 × 536 mm
c) 403 × 541 mm
d) 400 × 540 mm
Eau-forte et burin British Museum, Metropolitan Museum of Art

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L'Invasion
a) L'Invasion (planche I)
b) L'Invasion (planche II)
1756
a) 290 × 376 mm (au moins trois états)
b) 290 × 372 mm (au moins trois états)
Eau-forte British Museum

L'Invasion (planche I)
Hogarth peignant la Muse comique 1758 373 × 344 mm Eau-forte et burin British Museum, Centre d'art britannique de Yale
The Bench (Le Banc des Magistrats) 1758 165 × 197 mm Eau-forte et burin (quatre états, dont un quatrième très différent, où l'artiste inclut davantage de bustes au-dessus des magistrats) British Museum, bibliothèque nationale du Brésil
The Cockpit (L'Arène de combats de coqs) 1759 286 × 372 mm Eau-forte et burin (un seul état) British Museum, Metropolitan Museum of Art
Time smoking a picture (Le Temps boucanant une peinture) 1761 265 × 208 mm Eau-forte (plusieurs états) British Museum, Metropolitan Museum of Art

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The Five Orders of Perriwigs (Les Cinq ordres de Perruques) 1761 202 × 173 mm Eau-forte (deux états) British Museum, Metropolitan Museum of Art, Musée d'Art du comté de Los Angeles

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Représentation graphique de l'enthousiasme[alpha 35] 1761 321 × 350 mm Eau-forte et burin British Museum
Credulity, Superstition and Fanatism (Crédulité, Superstition et Fanatisme)[alpha 36] 1762 367 × 319 mm Eau-forte et burin (deux états) British Museum, Wellcome Collection

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Times (L'Époque)
a) Planche I (deux états)
b) Planche I (à partir du troisième état, la composition est sensiblement différente)
c) Planche II
1762
a) 216 × 293 mm
b) 216 × 293 mm
c) 231 × 300 mm
Eau-forte et burin British Museum, Metropolitan Museum of Art


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L'Homme de main[alpha 37] 1763 341 × 262 mm Eau-forte et burin British Museum, Metropolitan Museum of Art
Tail Piece ou The Bathos (Cul-de-lampe ou La Chute du Sublime)[alpha 38] 1764 260 × 324 mm Eau-forte et burin (un seul état) British Museum, Metropolitan Museum of Art


Autres sujets

Autres sujets
TitreDateDimensionsTechnique et étatsConservationImage Commons
Quatre têtes d'après les cartons de Raphaël à Hampton Court[alpha 39] vers 1730 189 × 348 mm Eau-forte British Museum
Sigismonde (gravée par James Basire) vers 1760 322 × 361 mm Eau-forte British Museum
Henry Fielding (gravée par James Basire)[alpha 40] 1762 181 × 116 mm Eau-forte et burin British Museum
John Wilkes 1763 315 × 220 mm Eau-forte British Museum, Metropolitan Museum of Art

Expositions notables

  • 2006-2007 : Musée du Louvre, « William Hogarth (1697-1764) » : exposition sur Hogarth, le peintre, le graveur, le moraliste, le théoricien et le philanthrope[45];
  • 2018-2019 : Whitworth Art Gallery, « Prints of Darkness: Goya and Hogarth in a Time of European Turmoil » : peintres célèbres, les œuvres les plus convaincantes de Francisco de Goya et William Hogarth sont pourtant des estampes qu'ils ont réalisées et publiées eux-mêmes[46];
  • 2019-2020 : Sir John Soane's Museum, « Hogarth: Place and Progress » : toutes les peintures et les gravures des séries de Hogarth sont réunies afin d'examiner leurs points de vue complexes sur la moralité, la société et la ville de Londres[47].

Notes et références

Notes
  1. Plaque commerciale de William Hogarth, avril 1720, 76 × 100 mm, British Museum. Burke et Caldwell expliquent que c'est bien la preuve que Hogarth est à son compte à cette époque-là[7].
  2. Cette plaque commerciale n'est pas mentionnée dans Burke et Caldwell 1968.
  3. Les deux esclaves sont inspirés du frontispice de Jacques Callot dans Status de l'Ordre des Chevaliers de Saint-Etienne, selon Paulson, rapporté par Burke et Caldwell 1968, p. XXXVII.
  4. Burke et Caldwell expliquent que l'existence de cette carte bien la preuve que Hogarth est à son compte à cette époque-là[7].
  5. Considérée par Burke et Caldwell comme la première illustration de texte littéraire exécutée par Hogarth. Acquise par Horace Walpole, celui-ci prétend qu'il s'agit là de l'un de ses premiers travaux du genre[28].
  6. Selon Burke et Caldwell : « Arrangement probable, par un collectionneur, d'épreuves d'après un plat d'argent, autour du motif de l'ovale des Armes du Club d'acteurs de Clare Market[28]. »
  7. Burke et Caldwell estiment que l'estampe étant un billet de souscription à La Carrière d'une prostituée, William Hogarth en fait un manifeste de son intention artistique d'inaugurer une nouvelle forme d'art[29].
  8. Les sujets étant des tableaux d'histoire — par définition idéaux — Hogarth a supprimé la satire et les citations de Virgile et Horace[29].
  9. Billet d'entrée pour la vente aux enchères de dix-neuf peintures de Hogarth[30].
  10. Billet de souscription pour Garrick dans le rôle de Richard III[30].
  11. Billet de souscription pour la Marche sur Finchley[31].
  12. Billet de souscription pour Paul devant Félix et Moïse amené à la fille du Pharaon[31].
  13. Billet de souscription pour L'Analyse de la beauté[32].
  14. Billet de souscription pour le Banquet électoral[32].
  15. Pour ces illustrations, Hogarth a semble-t-il été influencé par les Cérémonies et Coutumes religieuses de Bernard Picart[33].
  16. Ces deux frontispices illustrent des pièces contenues dans le premier volume des Comédies choisies de M. de Molière (8 vol., Londres, 1732)[35].
  17. Estampe réalisée en prévision de la publication de l'œuvre de William Huggins[35].
  18. L'édition de 1754 de La Perspective par Joshua Kirby permit la vulgarisation de La Méthode de Perspective de Brook Taylor. Joshua Kirby était un ami proche de Hogarth[32].
  19. La Loterie est la première d'une série de parodie des Vieux Maîtres qu'il poursuit toute sa vie. Ici, l'estampe reprend L'École d'Athènes et La Dispute du Saint-Sacrement de Raphaël[33].
  20. Hogarth dit de cette estampe qu'il s'agit de son premier sujet original, c'est-à-dire ne faisant pas suite à une commande[33].
  21. Hogarth réalise et publie cette gravure juste après la sortie de Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, en la présentant avec humour comme le frontispice original oublié, qu'il a signé « Nathonoi Tfiws », anagramme de Jonathan Swift[37].
  22. Les armes sont celles de John Manners, protecteur d'un compositeur apprécié par Hogarth : Georg Friedrich Haendel[37].
  23. A la suite du succès de la représentation de Henri VIII de William Shakespeare en 1727 et de la polémique autour de Robert Walpole, considéré comme un mauvais ministre au point d'être comparé au Cardinal Wolsey[37].
  24. Commande de Henry Overton et John Hoole, spécialisés dans les illustrations de Don Quichotte[37].
  25. Cette estampe, où l'on voit Alexander Pope, James Brydges et William Kent, est une attaque contre le premier[29].
  26. Burke et Caldwell qualifient cette estampe de « très mauvaise » ; quoique signée du Hogarth peintre, elle aurait été autorisée pour aider le jeune graveur Joseph Sympson Junior, dont le père avait étudié avec Hogarth, à se lancer. Le tableau original de Hogarth est à la Galerie nationale d'Irlande[29].
  27. Burke et Caldwell qualifient cette estampe d'« encore plus exécrable que [Femme jurant qu'un digne citoyen est le père de son enfant] » ; contrairement à cette dernière, le nom de Hogarth ne figure pas, et il est possible que cette estampe n'ait pas été autorisée. Comme l'autre gravure de Joseph Sympson Junior, L'Orateur Henley baptisant un enfant demeure néanmoins intéressante en ceci que Hogarth aborde des idées sociales qu'il développera davantage plus tard[29],[38].
  28. La Carrière d'une prostituée est une série qui est accompagnée de la même série en peinture ; ces peintures ont cependant été détruites lors d'un incendie à Fonthill en 1755[38].
  29. Contemporains en conversation nocturne est une parodie des scènes de cabaret hollandaises de Jean Steen et Jacob Jordaens notamment. Ronald Paulson suggère que Hogarth fait aussi référence aux portraits de groupe hollandais de Frans Hals et Rembrandt[35].
  30. Estampe réalisée peu après que William Hogarth a rencontré Sarah Malcolm, quelques jours avant son exécution, après avoir été condamnée à mort pour meurtre[35].
  31. Selon Burke et Caldwell, cette estampe a été gravée contre la volonté de Hogarth par un inconnu[40].
  32. William Hogarth choisit délibérément un style très simple et vend ces estampes 1 shilling, afin qu'elles soient accessibles par la population à qui il souhaitait transmettre son message moral[40].
  33. Cette estampe est le portrait-manifeste de son traité sur la Ligne de beauté (L'Analyse de la beauté), ici présent sur la palette[31].
  34. Publié par Jane Hogarth, veuve de l'artiste, en 1781[31].
  35. Estampe qui n'a pas été publiée du vivant de Hogarth[41].
  36. Estampe qui reprend la précédente — Représentation graphique de l'enthousiasme — en modifiant plusieurs personnages, et particulièrement le couple en bas à droite ; la précédente n'a pas été publiée[41].
  37. Reprise de l'auto-portrait de Hogarth, pour répliquer à une attaque du révérend Charles Churchill[42].
  38. Testament final de Hogarth, qu'il a retouché jusqu'aux tout derniers jours de sa vie. Il s'est inspiré de la Mélancholie de Dürer et du Démocrite de Salvatore Rosa et son oeuvre était destinée à servir de cul-de-lampe pour une édition complète de son oeuvre gravé[43].
  39. Publication posthume par la veuve de William, Jane Hogarth[44]. A pu servir à des fins pédagogiques[37].
  40. Cette estampe est le seul portrait authentique de Henry Fielding, dessiné de mémoire par Hogarth, huit ans après la mort de l'écrivain. Il est gravé par James Basire pour les Œuvres de Henry Fielding (Arthur Murphy, 1762)[42].
Références
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  11. (en) « William Hogarth, Marriage A-la-Mode, Plate II, etching and engraving », fiche sur le site du British Museum.
  12. « Le Mariage à la mode » [notice n° 78], par Christine Ridding, dans William Hogarth, Paris, Hazan/Musée du Louvre éditions, 2006, (ISBN 9782754101158), p. 146.
  13. Burke et Caldwell 1968, p. VII.
  14. (en) Joshua Reynolds, Treizième discours, 1770.
  15. (en) Thomas Cook, Hogarth restored : The whole works of the celebrated William Hogarth as originally published. Now re-engraved by Thomas Cook, Londres, G. and J. Robinson, .
  16. (en) Lionel Henry Cust, « Cook, Thomas », dans Dictionary of National Biography, vol. 12, (lire sur Wikisource).
  17. Voir par exemple (en) John Nichols (dir.), George Steevens (dir.) et Thomas Cook, The Genuine Works of William Hogarth : Illustrated with Biographical Anecdotes, a Chronological Catalogue, and Commentary, vol. 2, Longman, Hurst, Rees, and Orme, (lire en ligne).
  18. Voir le volume 2 : (en) J. Sharpe, The Works of William Hogarth : Containing One Hundred and Fifty-nine Engravings, vol. 2, Londres, (lire en ligne).
  19. John Nichols (dir.), The Works Of William Hogarth : Restored By James Heath, Esq. R.A.; With The Addition Of Many Subjects Not Before Collected; To Which Are Prefixed, A Biographical Essay On The Genius and Productions of Hogarth, And Explanations Of The Subjects Of The Plates, Londres, Printed For Baldwin And Cradock, Paternoster Row, By G. Woodfall, Angel Court, Skinner Street, (présentation en ligne).
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  47. (en) « Hogarth: Place and Progress », sur Sir John Soane's Museum (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Sur les gravures de William Hogarth
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    Deuxième édition : 1970 ; troisième, en un seul volume : 1989, par The Print Room (Londres).
  • (en) Joseph Burke et Colin Caldwell, Hogarth : The Complete Engravings, Londres, Thames and Hudson, .
    • Joseph Burke et Colin Caldwell, Hogarth : Gravures : œuvre complet, Arts et métiers graphiques, . 
  • (en) Sean Shesgreen (dir.), Engravings by Hogarth : 101 Prints, New York, Dover Publications, .
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    Dans la traduction à l'anglais (Londres : Cresset Press, 1966), Innes et Gustav Herdan écrivent une introduction notable : « Lichtenberg's Commentaries on Hogarth's Engravings ».
  • Frederic Ogée, « Image et société dans l'œuvre graphique de William Hogarth - Notice bibliographique sur William Hogarth », XVII-XVIII. Revue de la Société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles, no 33, , p. 35-47 (lire en ligne).
  • (en) John Trusler, The Works of William Hogarth : In a Series of Engravings With Descriptions, and a Comment on Their Moral Tendency, Londres, Jones and Co., (lire en ligne).
Sur William Hogarth et son contexte
  • (en) Susan Elizabeth Benenson, « William Hogarth », dans Encyclopædia Britannica, (lire en ligne).
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  • (en) Frederick Antal, Hogarth and his Place in European Art, Londres, Routledge & Kegan Paul, .
  • (en) A. P. Oppe, The Drawings of William Hogarth, Londres, Phaidon Press,
    Grand nombre des dessins originaux d'après lesquels Hogarth ou l'un de ses graveurs a exécuté des estampes.

Liens externes

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