Greigite

La greigite est une espèce minérale de formule FeIIFeIII2S4. Ce minéral est l'équivalent soufré de la magnétite FeIIFeIII2O4. Ses propriétés magnétiques sont utilisées par certaines bactéries magnétotactiques, qui synthétisent des nanocristaux de greigite afin de s'orienter le long des lignes du champ magnétique terrestre.

Greigite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]

Structure cristalline de la greigite.
Général
Classe de Strunz [2]
Classe de Dana [2]
Formule chimique Fe3S4 Fe(II)Fe(III)2S4
Identification
Masse formulaire[3] 295,795 ± 0,026 uma
Fe 56,64 %, S 43,36 %,
Couleur rose pâle ; noir sous forme de poudre finement divisée ; section polie blanche[4]
Classe cristalline et groupe d'espace Fd3m[4]
Système cristallin cubique[4]
Réseau de Bravais faces centrées F
Échelle de Mohs 4 à 4,5[4]
Éclat métallique[4]
Propriétés optiques
Transparence opaque[4]
Propriétés chimiques
Masse volumique 4,049[4] g/cm3
Propriétés physiques
Magnétisme fortement magnétique[4]
Radioactivité aucune[5]

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Historique de la description et appellations

Inventeur et étymologie

La greigite a été décrite en 1964, et doit son nom à Joseph W. Greig (1895-1977), minéralogiste et physico-chimiste à l'université d'État de Pennsylvanie[6].

Topotype

Le gisement topotype se trouve dans le comté de San Bernardino (Californie, États-Unis), près du carrefour Kramer-Four Corners (en)[4]. Les échantillons types sont déposés au National Museum of Natural History (Washington, États-Unis) sous les numéros 117 502 et 136 415[4].

Synonymes

Le terme melnikovitic pyrite a été employé pour décrire un mélange de sulfures de fer que l'on trouve dans certains résidus de minerais[7]. Il a été démontré par la suite que ce mélange contenait de la pyrite FeS2, de la mackinawite (Fe,Ni)1+xS (0<x<0,11), de la greigite et des hydroxyde de fer[8]. Du fait de la confusion autour du terme melnikovitic, l'Association internationale de minéralogie décida que la greigite serait le nom officiel de la spinelle soufrée de fer[9].

Caractéristiques physico-chimiques

Critères de détermination

La greigite se présente généralement sous la forme de très petits cristaux, de l'ordre du micro ou du millimètre. C'est un minéral de couleur rose pâle, noire sous forme de poudre finement divisée[4]. Elle cristallise généralement sous forme de sphères octaédriques, plus rarement cubiques, à faces courbes enchevêtrées d'environ 0,5 mm, ainsi que sous forme de minuscules grains très fins[4].

La greigite est un minéral peu tendre, avec une dureté qui varie de 4 à 4,5 sur l'échelle de Mohs (rayable facilement avec un couteau)[4]. Elle se décompose au-dessus de 282 °C en pyrrhotite Fe1-xS (0<x<0,20) et en pyrite FeS2[6]. La greigite est fortement magnétique, comme la magnétite Fe3O4, son équivalent oxygéné[6]. Ceci explique la tendance des grains à former des agrégats lors du processus de séparation.

Composition chimique

La greigite, de formule Fe3S4, a une masse moléculaire de 295,80 u. Elle est donc composée des éléments suivants :

Composition élémentaire du minéral
ÉlémentNombre (formule)Masse des atomes (u) % de la masse moléculaire
Fer355,8556,64 %
Soufre432,0743,36 %
Total : 7 élémentsTotal : 295,80 uTotal : 100 %

Les impuretés souvent rencontrées dans la greigite sont le cuivre, le cobalt et le nickel[9].

Cristallochimie

Selon la classification de Strunz, la greigite fait partie de la classe des sulfures et sulfosels (II), plus précisément des sulfures métalliques (2.D) de stœchiométrie métal:soufre 3:4 (2.DA).

Membres du groupe 2.DA.05 des sulfures métalliques M:S = 3:4[10]
Minéral Formule Groupe ponctuel Groupe d'espace
BornhardtiteCo3Se4m3mFd3m
Cadmoindite CdIn2S4m3mFd3m
CarrolliteCu(Co,Ni)2S4m3mFd3m
CuprokalininiteCuCr2S4m3mFd3m
Cuprorhodsite(Cu,Fe)Rh2S4m3mFd3m
DaubréeliteFeCr2S4m3mFd3m
Ferrorhodsite(Fe,Cu)(Rh,Ir,Pt)2S4m3mFd3m
FletchériteCu(Ni,Co)2S4m3mFd3m
Florensovite(Cu,Zn)Cr1,5Sb0,5S4m3mFd3m
GreigiteFe3S4m3mFd3m
InditeFeIn2S4m3mFd3m
KalininiteZnCr2S4m3mFd3m
LinnaéiteCo3S4m3mFd3m
MalaniteCu(Pt,Ir)2S4m3mFd3m
PolydymiteNi3S4m3mFd3m
SiegéniteCoNi2S4, NiCo2S4m3mFd3m
TrüstedtiteNi3Se4m3mFd3m
TyrrelliteCu(Co,Ni)2Se4m3mFd3m
ViolariteFeNi2S4m3mFd3m
Xingzhongite(Pb,Cu,Fe)(Ir,Pt,Rh)2S4m33mFd3m

Selon la classification de Dana, la greigite se trouve dans la classe des sulfures (classe 02), incluant les séléniures et les tellurures de formule AmBnXp, avec (m+n):p = 3:4 (02.10), et plus précisément dans le groupe de la linnaéite (02.10.01)[11].

Cristallographie

La greigite est l'analogue structurale soufrée de la magnétite. Son groupe d'espace est Fd3m et son groupe ponctuel de symétrie m3m[6]. La maille conventionnelle cubique contient Z = 8 unités formulaires Fe3S4 et le paramètre cristallin est a = 9.876 Å (V = 963,3 Å3)[6]. Les atomes de fer sont partagés entre deux types de sites, 8 atomes de fer dans les sites A tétraédriques et 16 dans les sites B octaédriques. Dans une structure de type spinelle, cet arrangement suggère une formule de type AB2S4, dans laquelle A = FeII et B = FeIII. Cependant, des calculs d'orbitales moléculaires montrent que les sites B octaédriques sont un mélange de FeII et de FeIII[12], ce qui tend vers une structure de type spinelle inverse A(AB)S4, ou FeII(FeIIFeIII)S4. La structure de la greigite peut être vue comme cubique à faces centrées, avec les atomes de soufre situés aux 8 sommets d'un cube et au centre de chacune des faces de ce cube, les atomes de soufre étant reliés entre eux par les atomes de fer. Sa masse volumique apparente mesurée (4,049 g/cm3) est très sensiblement égale à sa masse volumique apparente calculée (4,079 g/cm3)[6].

Magnétisme

La greigite est ferrimagnétique. Le moment magnétique de spin des fers des sites tétraèdriques est orienté dans la direction opposée de celui des fers des sites octaèdriques, mais leurs amplitudes étant différente il en résulte une aimantation spontanée du matériau[13]. La température de Curie de la greigite se situe entre 297 °C[13] et 527 °C[14], mais ces valeurs doivent être prises avec précaution, la greigite se décomposant partiellement à partir de 282 °C et une chute de la magnétisation étant observée entre 270 °C et 350 °C[15],[16].

Structure électronique

La greigite est un composé à valence mixte composé de deux ions ferriques FeIII et d'un ion ferreux FeII, les deux fers étant dans un état haut spin[17]. La structure électronique de la greigite est celle d'un demi-métal, elle agit comme un conducteur d'électron dans une des orientations du spin et comme un isolateur dans la direction opposée[18].

Gîtes et gisements

Gîtologie et minéraux associés

La greigite peut se trouver dans les veines hydrothermales à l'état primaire et dans les lits lacustres[2].

Gisements producteurs de specimens remarquables



Croissance des minéraux

Synthèse

La greigite a été synthétisée et caractérisée avant que le matériau ait été identifié naturellement[58]. La synthèse de greigite a depuis été reprise de nombreuses fois, et on peut noter que diverses conditions expérimentales ont été employées, faisant varier la température, la présence ou non de dioxygène, la nature de la source de soufre et le pH[9]. Néanmoins, on remarque qu'il est nécessaire à chaque fois d'avoir en solution de la mackinawite Fe1+xS (0<x<0,11) et un pH acide pour obtenir de la greigite.

Synthèse de nanoparticules

La synthèse de nanoparticules de greigite est particulièrement intéressante pour les propriétés magnétiques et électroniques que peuvent avoir ces nano-cristaux. Diverses méthodes de synthèse sont employées, comme la synthèse hydrothermale (en)[59], la synthèse solvothermale (en)[60], la pyrolyse de précurseurs de fer soufrés[61],[62], ou simplement la décomposition d'un complexe de fer en présence de soufre[63].

Biosynthèse

Les bactéries magnétotactiques possèdent un organite, appelé magnétosome, constitué de cristaux magnétiques de greigite ou de magnétite Fe3O4[64],[65],[66]. Ces magnétosomes, de 35 à 120 nm de long[66], s'alignent comme l'aiguille d'une boussole, et permettent à ces bactéries de nager le long des lignes de champs magnétiques à la recherche du milieu le plus favorable pour leur croissance. La greigite peut ainsi être préparée par biosynthèse, à l'aide de certaines bactéries appartenant aux types Desulfovibrio[8] ou Deltaproteobacteria[67].

Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. « Greigite », sur www.mindat.org (consulté le )
  3. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  4. (en) « Greigite Mineral Data », sur http://webmineral.com (consulté le )
  5. (en) B. J. Skinner, F. S. Grimaldi et al., « Greigite, the thio-spinel of iron; a new mineral », Am. Mineral., vol. 49, nos 5-6, , p. 543-555 (ISSN 0003-004X, lire en ligne)
  6. (en) P. Ramdohr, International series of monographs on earth sciences, vol. 29 : The ore minerals and their intergrowths, Oxford, Pergamon, , 1174 p. (ISBN 978-0-08-011635-8), p. 786-796
  7. (en) D. Rickard, « The chemistry of iron sulfide formation of low temperature », Stockholm Cont. Geol., vol. 20, , p. 67-95 (ISSN 0585-3532)
  8. (en) D. Rickard et G. W. Luther, « Chemistry of iron sulfides », Chem. Rev., vol. 107, no 2, , p. 514-562 (ISSN 0009-2665, DOI 10.1021/cr0503658)
  9. (en) « Nickel-Strunz Classification - M:S = 3:4 », sur http://www.mindat.org (consulté le )
  10. (en) « Dana Sulfide Classification », sur http://webmineral.com (consulté le )
  11. (en) D. J. Vaughan et J. A. Tossell, « Electronic structure of thiospinel minerals: results from MO calculations », Am. Mineral., vol. 66, nos 11-12, , p. 1250-125 (ISSN 0003-004X, lire en ligne)
  12. (en) C. I. Pearce et R. A. D. Pattrick, « <Electrical and Magnetic Properties of Sulfides », Rev. Mineral. Geochem., vol. 61, no 1, , p. 127-180 (ISSN 1529-6466, DOI 10.2138/rmg.2006.61.3)
  13. (en) R. E. Vandenberghe et E. de Grave, « Mössbauer effect study of natural greigite », Hyperfine Interact., vol. 68, nos 1-4, , p. 319-322 (ISSN 0304-3843, DOI 10.1007/BF02396500, lire en ligne)
  14. (en) A. P. Roberts, « Magnetic properties of sedimentary greigite (Fe3S4) », Earth Planet. Sci. Lett., vol. 134, nos 3-4, , p. 227-236 (ISSN 0012-821X, DOI 10.1016/0012-821X(95)00131-U)
  15. (en) A. P. Roberts et L. Chang, « Magnetic properties of sedimentary greigite (Fe3S4): An update », Rev. Geophys., vol. 49, , RG1002 (ISSN 8755-1209, DOI 10.1029/2010RG000336)
  16. (en) A. J. Devey, R. Grau-Crespo et al., « Electronic and magnetic structure of Fe3S4: GGA+U investigation », Phys. Rev. B, vol. 79, no 19, , p. 195126-195132 (ISSN 1098-0121, DOI 10.1103/PhysRevB.79.195126)
  17. (en) J. Wang, S.-H. Cao et al., « The Curie temperature and magnetic exchange energy in half-metallic greigite Fe3S4 », Phys. Scr., vol. 83, no 4, , p. 045702 (ISSN 1402-4896, DOI 10.1088/0031-8949/83/04/045702)
  18. (es) M. R. Agusto, A. T. Caselli et al., « Manifestaciones de piritas framboidales en fumarolas de la Isla Decepción (Antártida): Implicancias genéticas », Rev. Asoc. Geol. Argent., vol. 59, no 1, , p. 152-157 (ISSN 1851-8249, lire en ligne)
  19. (es) M. F. Marquez Zavalia, « El extremo rico en As de la serie jordanita-geocronita de Mina Capillitas, Catamarca », Rev. Asoc. Geol. Argent., vol. 61, no 2, , p. 231-235 (ISSN 1851-8249, lire en ligne)
  20. (en) H. Kucha, W. Osuch et al., « Viaeneite, (Fe,Pb)4S8O, a new mineral with mixed sulphur valencies from Engis, Belgium », Eur. J. Mineral., vol. 8, no 1, , p. 93-102 (ISSN 0935-1221)
  21. (en) T. Menard et C. M. Lesher, « Geology, genesis, and metamorphic history of the Namew Lake Ni-Cu deposit, Manitoba », Econ. Geol., vol. 91, no 8, , p. 1394-1413 (ISSN 0361-0128, DOI 10.2113/gsecongeo.91.8.1394)
  22. (en) L. Horváth et R. A. Gault, « The Mineralogy of Mont Saint-Hilaire, Quebec », Mineral. Rec., vol. 21, no 4 « Mont Saint-Hilaire », , p. 281-359 (ISSN 0026-4628)
  23. (en) F. C. Hawthorne, E. A. J. Burke et al., « New mineral names », Am. Mineral., vol. 77, nos 1-2, , p. 189-199 (ISSN 0003-004X, lire en ligne)
  24. (zh) Y. Ren, L. Liu et al., « Independent and superimposed gold mineralization in Tongling Shizishan ore field », Gold, vol. 26, no 5, , p. 9-12 (ISSN 1001-1277, résumé)
  25. (zh) L. Chen, « Ore-bearing rocks and metallogenic mechanism of the Dongguashan copper deposit », Geol. Prospect., vol. 29, no 5, , p. 17-20 (ISSN 0495-5331)
  26. (zh) H. Li et J. Feng, « Isotopic geochemical characteristics of Shuizhuling Cu-Fe-Au-S deposit », Geol. Prospect., vol. 46, no 1, , p. 70-75 (ISSN 0495-5331)
  27. (zh) J. Lu et Y. Xia, « Occurrence and distribution of gold in the Tianmashan sulfur-gold deposit », Geol. Prospect., vol. 37, no 3, , p. 29-31 (ISSN 0495-5331, résumé)
  28. (zh) J. Shi, « Geological characteristics and minerogenetic mechanism of the Xiaoxinancha gold-copper deposit », Journal of Precious Metallic Geology, vol. 7, no 4, , p. 274-280 (ISSN 1671-1947, résumé)
  29. (zh) T. Pan et F. Sun, « The mineralization characteristic and prospecting of Kendekeke Co-Bi-Au deposit in east Kunlun, Qinghai Province », Geol. Prospect., vol. 39, no 1, , p. 18-22 (ISSN 0495-5331, résumé)
  30. (zh) Y. Yi, G. Jiao et al., « Characteristics of Kendekeke Fe-Co multi-metal deposit in east Kunlun, Qinghai Province », Geol. Prospect., vol. 42, no 3, , p. 30-35 (ISSN 0495-5331, résumé)
  31. (zh) Y. Liu, X. Mo et al., « Geological feature and ore-control condition of skarn type deposits in Yemaquan area, eastern Kunlun », Geol. and Miner. Res. South Chin., vol. 21, no 3, , p. 18-23 (ISSN 1007-3701, résumé)
  32. (zh) Y. Cong, X. Li et al., « Application of Multivariate Statistics in Study on Combinative Characteristics of Indicator Elements: An Example from Huangbuling Gold Deposit in Shandong, China », Global Geology, vol. 26, no 4, , p. 435-440 (ISSN 1004-5589, résumé)
  33. (zh) Q. Dong, J. Chen et al., « Application of R-type factor analysis in mineralization prognosis: by an example of Huangbuling gold deposit, Shandong Province », Geology and Prospecting, vol. 44, no 4, , p. 64-68 (ISSN 0495-5331)
  34. (en) A. R. Kampf et FM Locality Index Committee, « California Locality Index », Mineralogical Record, vol. 20, no 2, , p. 129-142 (ISSN 0026-4628, résumé)
  35. (en) V. Morgan et Richard C. Erd, « Minerals of the Kramer borate district », Mineral Information Service, vol. 22, no 9, , p. 143-153, 165-172 (ISSN 0147-9628)
  36. (en) W. S. Wise et W. D. Kleck, « Sodic clay-zeolite assemblage in basalt at Boron, California », Clays and Clay Minerals, vol. 36, no 2, , p. 131-136 (ISSN 0009-8604)
  37. (en) R. W. Tschernich, Zeolites of the World, Geoscience Press, , 563 p. (ISBN 978-0-945005-07-0, présentation en ligne), p. 64, 311
  38. (en) M. D. Sherwood et G. A. Williams, « Missouri Mineral Locality Index », Rocks & Minerals, vol. 73, no 2, , p. 98-117 (ISSN 0035-7529, DOI 10.1080/00357529809603046)
  39. (en) S. B. Castor et G. C. Ferdock, Minerals of Nevada, University of Nevada Press, , 512 p. (ISBN 978-0-87417-540-0, lire en ligne), p. 272
  40. (en) S. A. Northrop et F. A. LaBruzza (dir.), Minerals of New Mexico, University of New Mexico Press, , 3e éd., 346 p. (ISBN 978-0-8263-1662-2, présentation en ligne)
  41. Roland Pierrot, Louis Chauris, Claude Laforêt et François Pillard, Inventaire minéralogique de la France, vol. 9 : Morbihan, Orléans, Éditions du BRGM, , 315 p., p. 79-81
  42. Paul Picot et Z. Johan, Mémoires du BRGM, vol. 90 : Atlas des minéraux métalliques, Orléans, Éditions du BRGM, , 403 p. (présentation en ligne)
  43. M. Deliens, C. Lheur et al., « Les Minéraux d'uranium du Boucheron, près de Davignac (Corrèze) », Le Cahier des Micromonteurs, vol. 84, no 2, , p. 3-25 (ISSN 1277-0353, résumé)
  44. J.-M. Lièvre et J.-M. Johannet, « Les Gisements uranifères de la bordure deux-sèvrienne », Le Cahier des Micromonteurs, vol. 75, no 2, , p. 8-25 (ISSN 1277-0353, résumé)
  45. (en) S. Gross, « The mineralogy of Hatrurim Formation, Israel », Isr. Geol. Surv. Bull., no 70, (ISSN 0075-1200)
  46. (it) G. C. Piccoli et G. Maletto, Minerali del Piemonte e della Valle d'Aosta. Associazione Amici del Museo "F. Eusebio" Alba, Cuneo, Alba, , 607 p.
  47. (it) C. L. Garavelli et G. Nuovo, « La Greigite delle argille di Montemesola », Per. Min., vol. 40, no 3, , p. 305-327 (ISSN 0369-8963)
  48. (it) G. Brizzi et R. Meli, « La miniera antimonifera di Pereta con un cenno a quella solfo-cinabrifera di Zolfiere in comune di Scansano (GR) », Riv. Mineral. Ital., vol. 19, , p. 217-240 (ISSN 0391-9641)
  49. (en) D. R. Radusinovic, « Greigite from the Lojane chromium deposit, Macedonia », Am. Mineral., vol. 51, , p. 209-215 (ISSN 0003-004X, lire en ligne)
  50. (en) H. Kucha, B. Kwiecińska et al., « On the genesis of graphite from magnetite rocks of Krzemianka », Mineralogia Polonica, vol. 10, no 2, , p. 81-88 (résumé)
  51. (cs) P. Pavel et P. Rojík, « Mineralogie a geologie lomu Lomnice v sokolovské hnědouhelné pánvi », Bulletin mineralogicko-petrologického oddělení, vol. 4-5, , p. 77-83 (ISSN 1211-0329, résumé)
  52. (en) E. V. Belogub, K. A. Novoselov et al., « Supergene sulphides and related minerals in the supergene profiles of VHMS deposits from the South Urals », Ore Geol. Rev., vol. 33, nos 3-4, , p. 239-254 (ISSN 0169-1368, DOI 10.1016/j.oregeorev.2006.03.008)
  53. (sk) M. Koděra, G. Andrusovová-Vlčeková et al., Topografická mineralógia Slovenska, vol. I-III, Bratislava, 1986-1990, 1592 p.
  54. (sk) R. Ďuďa et P. Černý, « Minerály severnej časti Slanských vrchov », Min.Slovaca,
  55. (de) H. A. Stalder, A. Wagner et al., Mineralienlexikon der Schweiz, Basel, Wepf, , 579 p. (ISBN 978-3-85977-200-7, présentation en ligne), p. 199
  56. (ru) Geologiya SSSR, vol. VIII, Moscou, Nedra, , 575 p.
  57. (de) S. Yamaguchi et T. Katsurai, « Zur Bildung des ferromagnetischen Fe3S4 », Kolloid Z., vol. 170, no 2, , p. 147-148 (ISSN 0368-6590, DOI 10.1007/BF01525175, lire en ligne)
  58. (en) Z. He, S. H. Yu et al., « Magnetic-Field-Induced Phase-Selective Synthesis of Ferrosulfide Microrods by a Hydrothermal Process: Microstructure Control and Magnetic Properties », Adv. Funct. Mat., vol. 16, no 8, , p. 1105-1111 (ISSN 1616-3028, DOI 10.1002/adfm.200500580)
  59. (en) Z. J. Zhang et X. Y. Chen, « Magnetic greigite (Fe3S4) nanomaterials: Shape-controlled solvothermal synthesis and their calcination conversion into hematite (α-Fe2O3) nanomaterials », J. Alloys Compd., vol. 488, no 1, , p. 339-345 (ISSN 0925-8388, DOI 10.1016/j.jallcom.2009.08.127)
  60. (en) W. Han et M. Gao, « Investigations on Iron Sulfide Nanosheets Prepared via a Single-Source Precursor Approach », Cryst. Growth Des., vol. 8, no 3, , p. 1023-1030 (ISSN 1528-7483, DOI 10.1021/cg701075u)
  61. (en) P. V. Vanitha et P. O'Brien, « Phase Control in the Synthesis of Magnetic Iron Sulfide Nanocrystals From a Cubane-Type Fe-S Cluster », J. Am. Chem. Soc., vol. 130, no 51, , p. 17256–17257 (ISSN 0002-7863, DOI 10.1021/ja8078187)
  62. (en) J. H. L. Beal, S. Prabakar et al., « Synthesis and Comparison of the Magnetic Properties of Iron Sulfide Spinel and Iron Oxide Spinel Nanocrystals », Chem. Mater., vol. 23, no 10, , p. 2514-2517 (ISSN 0897-4756, DOI 10.1021/cm2002868)
  63. (en) R. Blakemore, « Magnetotactic bacteria », Science, vol. 190, no 4212, , p. 377-379 (DOI 10.1126/science.170679)
  64. (en) B. R. Heywood, D. A. Bazylinski et al., « Controlled biosynthesis of greigite (Fe3S4) in magnetotactic bacteria », Naturwissenschaften, vol. 77, no 11, , p. 536-538 (ISSN 0028-1042, DOI 10.1007/BF01139266)
  65. (en) D. A. Bazylinski et R. B. Frankel, « Magnetosome formation in prokaryotes », Nat. Rev. Microbiol., vol. 2, , p. 217-230 (ISSN 1740-1526, DOI 10.1038/nrmicro842, lire en ligne)
  66. (en) C. T. Lefèvre, N. Menguy et al., « A Cultured Greigite-Producing Magnetotactic Bacterium in a Novel Group of Sulfate-Reducing Bacteria », Science, vol. 334, no 6063, , p. 1720-1723 (ISSN 0036-8075, PMID 22194580, DOI 10.1126/science.1212596)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

  • Portail des minéraux et roches
  • Portail de la chimie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.