Groupe Grosvenor
Le groupe Grosvenor est une société immobilière entièrement détenue par le duc de Westminster[1] et sa famille.
Groupe Grosvenor | |
Création | |
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Fondateurs | Gerald Grosvenor |
Forme juridique | Entreprise privée |
Siège social | Londres Royaume-Uni |
Direction | Hugh Grosvenor |
Directeurs | Hugh Grosvenor |
Actionnaires | Famille Grosvenor |
Activité | Immobilier |
Site web | https://grosvenor.com/ |
Fonds propres | $64 Mds (2016) |
Chiffre d'affaires | $ 1,2 Mds (2017) |
Résultat net | $ 622 M (2017) |
Histoire
À l'origine, les ancêtres du duc sont de grands propriétaires terriens à Mayfair, Belgravia et Knightsbridge, des terrains entrés dans la famille au XVIIe siècle[2]. Ils ont aussi développé Pimlico mais ont par la suite vendu leurs actifs dans cette région.
Dans les années 1970, le groupe investit dans l'immobilier à Honolulu, et ouvre un bureau à San Francisco[2]. En 1982, les investissements immobiliers de la famille à l'international pèsent 800 millions de dollars (Grosvenor Estate non-inclus). La famille finance la moitié de la construction du Wells Fargo Center à Los Angeles[3].
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, Grosvenor Estate loue ses emplacements londoniens à plus de 30 ambassades étrangères, dont l'ambassade des États-Unis au Royaume-Uni située sur Grosvenor Square. Il s'agit de la seule ambassade américaine au monde dont le bâtiment n'est pas la propriété des États-Unis. Après la seconde guerre mondiale, le gouvernement américain demande à devenir propriétaire de son ambassade londonienne. La famille réplique que cette demande serait accordée si les États-Unis restituaient les 5 000 hectares de terre en Floride confisqués aux Grosvenor depuis la guerre d'indépendance des États-Unis. Cette réponse coupa court aux négociations[2],[4]. En 2008, le groupe Grosvenor initie le processus de fin de contrat de location[5].
En mars 1999, le groupe Grosvenor déménage son siège social au 70 Grosvenor Square[6]. En 2005, le groupe rachète une partie de l'immobilier commercial de Michel Ohayon pour 110 millions d'euros[7]. En 2014, le PDG de Studyrama Jean-Cyrille Boutmy rachète les marchés Serpette et Paul-Bert au groupe Grosvenor pour une somme estimée entre 25 et 30 millions d'euros[8]. Le groupe revend aussi £240 millions de son portfolio immobilier à Londres[9]. En 2016, le groupe Grosvenor crée un fonds d'investissement focalisé sur l'Afrique subsaharienne[10]. En 2018, le groupe annonce se lancer dans l'investissement de l'immobilier à Paris[11], puis acquiert un immeuble de 1800 m² à Levallois-Perret l'année suivante, financé par Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels [12].
Références
- (en) Anna White, « How the Grosvenor property empire spread across the world », sur www.telegraph.co.uk, .
- (en) Sandra Salmans, « The Family That Owns London », New York Times, (lire en ligne)
- (en) Barnaby Feder, « For him, realty is a noble calling », New York Times, (lire en ligne)
- (en) William Hall, « A survivor in a class of his own », Financial Times, (lire en ligne)
- (en) Damien McElroy et Caroline Gammell, « US embassy to move from Grosvenor Square to industrial estate », The Telegraph, (lire en ligne)
- (en) « End of an era for Grosvenor », Property Week, (lire en ligne)
- Bernard Broustet, « La SPIIC cède une partie de son patrimoine à Grosvenor », Les Échos, (lire en ligne)
- « Le patron de Studyrama achète les fleurons des puces à Grosvenor », Les Échos, (lire en ligne)
- (en) « Grosvenor Estates sale marks top of London property market », Telegraph, (lire en ligne)
- (en) Rhiannon Bury, « Grosvenor Group to invest in African venture », The Telegraph, (lire en ligne)
- « Grosvenor Europe envisage de se lancer dans l’immobilier résidentiel à Paris », Business Immo, (lire en ligne)
- « Levallois-Perret : Grosvenor Europe acquiert un immeuble de bureaux de 1 800 m² », Business Immo, (lire en ligne)
Annexes
Liens externes
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