Guarneri del Gesù
Bartolomeo Giuseppe Antonio Guarneri, del Gesù (né le à Crémone ; mort le à Crémone) était un luthier italien de la famille Guarneri de Crémone, contemporain et rival du célèbre luthier Antonio Stradivari (1644-1737), tous deux considérés comme étant les meilleurs luthiers à ce jour.
Naissance | |
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Décès |
(à 46 ans) Crémone |
Nationalité |
Italien |
Activités |
Luthier, fabricant d'instruments de musique |
Famille | |
Père |
Maître |
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Guarneri est surtout connu sous le dénominatif del Gesù (littéralement « de Jésus »), car ses étiquettes d'après 1731 comprenaient le christogramme IHS et la croix grecque tréflée. Le nom que « del Gesù » indiquait sur ses étiquettes était Joseph Guarnerius. Il n'utilisait donc pas son prénom Bartolomeo.
Ses instruments diffèrent de la tradition familiale en raison de leur style unique, et sont reconnus comme de qualité équivalente aux instruments de Stradivari. Les violons de Guarneri del Gesù sont considérés selon certains avis comme plus doux, plus robustes et plus sonores que ceux de Stradivari, avec une profondeur sombre de son indépendamment de la pression de l'archet.
Moins de 200 de ses instruments nous sont parvenus, qui sont tous des violons, à l'exception peut-être d'un violoncelle, portant l'étiquette de son père datant de 1731, mais qui aurait été achevé par lui-même en raison de la maladie de ce dernier. Un autre violoncelle datant de 1732 aurait également été fabriqué par lui. Aucun alto ne semble avoir été créé en revanche.
Famille
Bartolomeo Giuseppe Antonio Guarneri, del Gesù, fils cadet de Giuseppe Giovanni Guarneri filius Andreæ (1666 – environ 1739/40) et petit-fils d'Andrea Guarneri (environ 1623/26–1698) est le plus connu de la dynastie des Guarneri. Andrea Guarneri fut apprenti de Niccolò Amati, chez qui Antonio Stradivari aurait également été apprenti (ce point n'est à ce jour pas vérifié et donne lieu à des polémiques). Son oncle Pietro Giovanni (Pietro I, 1655-1720), ayant travaillé à Mantoue, et son frère Pietro (Pietro II, 1695 - environ 1762/63), ayant principalement ses activités à Venise, étaient également des luthiers de renom.
En 1722 Giuseppe se marie avec Catarina Roda, originaire de Vienne, qui était probablement fille d'un membre de la garnison autrichienne postée à Crémone. Entre 1722 et 1728 on suppose que les époux résidaient à Crémone. Lors de cette période Giuseppe est renseigné comme étant temporairement exploitant d'un café crémonais, et semble avoir délaissé la lutherie.
En 1730 il reprit l'atelier de son père, alors affaibli par la maladie.
Formation
Giuseppe Guarneri del Gesù apprit l'art de la lutherie dans l'atelier de son père de 1714 à 1722, année où il quitta le domicile parental pour se marier. Ses premiers instruments connus datent de la fin des années 1720, mais ce n'est qu'à partir de 1731 qu'il commence à utiliser l'étiquette avec le monogramme I.H.S.
Lutherie
Le style unique de Giuseppe Guarneri fut largement copié par les luthiers depuis le XIXe siècle. La carrière de Giuseppe est en contraste avec celle de Stradivari, qui était stylistiquement constant, très méticuleux au niveau de la création et de la finition, et qui a fait évoluer le design de ses instruments de manière réfléchie sur sept décennies. Alors qu'il travaillait dans l'atelier de son père, son style commence à se dessiner dès 1716, quelques instruments ainsi produits ont une sonorité plus marquée que les instruments du père. La carrière de Giuseppe fut courte, de la fin des années 1720 jusqu'à sa mort en 1744. Initialement il paraissait être un homme de créativité agitée, au vu de ses expérimentations constantes au niveau des ouïes, du chevalet, des épaisseurs de la table et du fond, ainsi que d'autres détails de conception. Cependant, ce que nous savons avec certitude, comme pour d'autres membres de sa famille, il fut commercialement éclipsé par son voisin illustre possédant le sens des affaires, Antonio Stradivari, et, de ce fait, n'a pu aligner des prix comparables à ceux de son rival ; d'où la nécessité de construire plus d'instruments à la hâte. En effet, deux des cinq luthiers de la famille Guarneri, les deux Pietro — de générations différentes — quittèrent Crémone, le premier pour Mantoue, le deuxième pour Venise, visiblement en raison des perspectives d'affaires étouffées à Crémone par la présence de Stradivari. Des années 1720 jusqu'à environ 1737, le travail de Giuseppe est rapide et précis, bien qu'il ne fut pas méticuleux sur la finition. Sa période de gloire se situe dans le milieu des années 1730, pendant laquelle il produit de ravissants instruments tels que le « King Joseph » (1737). Le bois utilisé pour le fond du « King Joseph » est assez similaire au « Pollitzer » (1736) et pourrait même provenir du même bois. De la fin des années 1730 jusqu'à sa mort, son travail montre une précipitation croissante et un manque de patience sur le temps nécessaire à réaliser une finition de grande qualité. Certains de ses derniers violons datant d'entre 1742 et 1744 ont des volutes grossièrement taillées, des filets insérés à la hâte, les ouïes non symétriquement percées et ébréchées.
Néanmoins, beaucoup de ses derniers violons, malgré la hâte apparente et la négligence de leur construction, possèdent un ton éclatant et ont été très convoités par les solistes. Sa production tombe plutôt dramatiquement à la fin des années 1730 et l'excentricité de ses œuvres suivant cette période a suscité l'idée romantique qu'il aurait été emprisonné pour avoir tué un luthier rival, et qu'il aurait fabriqué des violons en prison. En réalité, les données les plus récentes montrent que les affaires de Guarneri del Gesù étaient si mauvaises vers la fin de sa vie, que la lutherie lui était devenue secondaire, et qu'il avait dû gagner sa vie comme aubergiste. L'histoire du crime a été inventée au XIXe siècle, et reprise par les biographes de la famille Guarneri, les Hills[1], dans leur travail de 1931. Toutefois, un affrontement mortel entre luthiers s'était effectivement produit…, mais à Milan, à l'automne 1708 : lors d'une querelle, le luthier Antonio Maria Lavazza avait gravement blessé à la jambe son confrère Giovanni Battista Grancino II (1673-1709). Revenu ensuite sur les lieux, il avait agressé à nouveau sa victime, mais cette fois, il eut le dessous. Mortellement blessé, Antonio Maria Lavazza mourut deux jours plus tard. Giovanni Battista Grancino II prit la fuite pour éviter la prison, et fut condamné à mort par contumace. Il se cacha et fut finalement gracié, mais sa réputation était ruinée et ses biens avaient été confisqués entre-temps.
Certains des violons de Guarneri del Gesù, fabriqués dans son atelier et portant son étiquette, seraient en partie l'œuvre de son épouse Caterina Roda, qui aurait regagné son pays après la mort de son mari en 1744. Contrairement à la Famille Stradivari, à Nicolò Amati, à certains luthiers ainsi qu'à d'autres membres de sa propre famille qui tous vécurent longtemps (Stradivari a travaillé jusqu'à l'âge de 93 ans) Guarneri mourut précocement à l'âge de 46 ans. Il est donc probable que l'étrangeté de la finition de ses derniers instruments (paradoxalement les plus cotés) n'était pas due uniquement au stress et à la précipitation mais aussi à la maladie. Il faut cependant noter que la sonorité, tant des Stradivarius que des Guarnerius n'a été reconnue à sa juste valeur que fin du XVIIIe siècle. En effet, seuls les instruments d'Amati et de Stainer étaient prisés durant ce même siècle. Il est courant de comparer Stradivari et Guarneri, mais d'après les Hills, ce n'était pas le cas au niveau des styles ; les Guarnerius portant toujours les traces d'Amati et même de Stainer ; les derniers Stradivarius n'en porteraient aucune[1]. Les instruments de Guarneri ont été reconnus par Gaetano Pugnani, soliste de classe internationale, trois décennies avant que ceux de Stradivari ne l'aient été. Dans les années 1750 ce célèbre violoniste a préféré et acquis un violon de Guarneri. Ce sont dans les années 1780 que son élève, Giovanni Battista Viotti, est devenu un partisan des instruments de Stradivari. Bien entendu, le plaidoyer de Pugnani en faveur de Guarneri était oublié lorsque trois générations plus tard, Paganini est devenu l'éminent soliste jouant sur un Guarnerius, principalement sur le « Il Cannone » de 1743, légué à la ville de Gênes et exposé à l'hôtel de ville.
Ses meilleurs instruments datent de la période vers 1735. Il subsiste aujourd'hui une soixantaine de ses instruments.
Caractéristiques des violons
Les violons de Guarneri del Gesù sont caractérisés par des formats plus petits, de 35 à 35,5 cm de longueur, recouverts de vernis magnifiques. Son art semble avoir été fortement influencé par l'école brescienne, et son travail combine le meilleur de la tradition de Crémone avec des « C » étirés et des ouïes exagérés dans le style de Maggini et de Gasparo da Salò (1542-1609).
Valeurs des instruments
Les violons de Guarneri del Gesù comptent parmi les instruments les plus recherchés au monde. En 2009 le violon « Kochánski »a été vendu pour 10 millions de dollars US, en 2013 le « Vieuxtemps » a été vendu pour 18 millions de dollars US[2], dépassant de ce fait le record tenu par la vente du Stradivarius de 1721 Lady Blunt[3].
Les solistes
Beaucoup de grands violonistes jouaient et jouent ses instruments, parmi eux Salvatore Accardo, Chung Kyung-wha, Eugene Fodor, Joseph Joachim, Henning Kraggerud, Fritz Kreisler, Gidon Kremer, Robert McDuffie (en), Anne Akiko Meyers, Midori Gotō, Elmar Oliveira (en), Ruth Palmer (en), Itzhak Perlman, Rachel Barton Pine (en), Maud Powell, Charlie Siem, Marie Soldat-Röger, Henryk Szeryng, Richard Tognetti, Uto Ughi, Henri Vieuxtemps, Aaron Rosand, Eugène Ysaÿe, Zvi Zeitlin, Susanne Hou (en), Niccolò Paganini, Jascha Heifetz, Isaac Stern, Leonid Kogan, Yehudi Menuhin, Michael Rabin, David Nadien, Tibor Varga, Pinchas Zukerman, Leila Josefowicz, Arthur Grumiaux, Sarah Chang, Nigel Kennedy, Vadim Repine, Renaud Capuçon, Alexandre Da Costa, Augustin Dumay, Augustin Hadelich et Stella Chen.
Liste des instruments
(selon les archives de Tarisio[4])
Cette liste n'est pas exhaustive.
- Folinari, c. 1715-22, Cozio 32443, en usage privé
- Billotet-Guilet, c. 1715-22, Cozio 40680
- Frank, Sin, Tonhalle, c. 1715-22, Cozio 44918
- Möller, Moskowsky, c. 1715-22, Cozio 61284
- Rappoldi, Campbell, c. 1715-22, Cozio 49179
- Chang, 1717, joué par Sarah Chang. (Cet instrument a été mis en doute mais aurait été confirmé comme étant un Guarneri del Gesù).
- Möller, Samsung, c. 1722-26, Cozio 41155
- NY Philharmonic, c. 1722-26, Cozio 45560
- Count de Vière-Cheremetieff, Balokovic, c. 1725-29, Cozio 43700
- Zimmermann, Aerson, c. 1725-29, Cozio 44520
- Prnjat 1726, maintenant au RTCG
- Colin, Kogan, 1726, Cozio 40682
- Dancla, Serato, c. 1726-29, Cozio 40409
- Milstein, Nathan, 1727, Cozio (previously listed)
- Robberechts (Robrecht), 1728, Cozio 44054
- Corti, Tolstopiatow, Lvoff, c. 1728, Cozio 42441
- Kubelik, von Vecsey, c. 1728, Cozio 71858
- Lady Stretton, 1728–29, Cozio 40126 joué par Albert Stern et Elmar Oliveira.
- Cobbett, Downs, c. 1729, Cozio 60188
- Baron Heath, 1729, Cozio 42986
- Briggs, 1730, Cozio 61283
- Baron Vitta, c. 1730, Cozio 40391
- David, Payne, c. 1730, Cozio 40388
- Pluvié, Champonay, Kahn, c. 1730, Cozio 40392
- Lord Shaftsbury, c. 1730-31, Cozio 47533
- Castelbarco(Castelbarco-Tarisio), Haddock, Bromley Booth, c. 1732-33, Cozio 43676, actuellement dans la collection de la Chi Mei Foundation. Le violiniste Yu-Chien Tseng (à l'âge de 20 ans) a gagné le prix d'argent au « XV International Tchaikovsky Competition »[5] 2015 avec ce violon.
- The Cathedral, George Enescu, 1731. En 2008, après un concours organisé par le Ministère de la Culture et des affaires religieuses de Roumanie et le Musée National de Roumanie « George Enescu », le violon a été confié au violoniste Gabriel Croitoru et est toujours joué lors de concerts.
- Messeas (Cello), 1731, Cozio 40385
- Baltic, 1731, Cozio 40410
- Sorkin, Mischakoff, 1731, Cozio 42178
- Marteau, Habisreuthinger, 1731, Cozio 45112, ayant appartenu à Henri Marteau, puis à Gérard Poulet et joué par Maxime Venguerov.
- Huberman, 1731, joué par Midori Goto[6], en prêt par la « Hayashibara Foundation ».
- Stanley Goodman, c. 1731, Cozio 41968
- Geneva, Turettini, c. 1731, Cozio 47740
- Lo Stauffer, Zukerman, c. 1731, Cozio 40803
- Gibson, Huberman, 1731, Cozio 40406
- Armingaud/Fernández Blanco, 1732, exposé au Mueso de Arte Hispanoamericano « Isaac Fernández Blanco », Buenos Aires, Argentina[7].
- Ferni, 1732, Cozio 47698
- Adolphe Sax, 1732, conservé au Conservatoire National de Paris.
- Posselt, Phillip, 1732, ayant appartenu à Ruth Posselt, désormais conservé dans une collection privée.
- Mayseder, 1732, Cozio 42355
- Kreisler, Nachez, 1732, Cozio 40549
- Balokovic, Haupt, 1732, Cozio 40397
- Pixis, 1732, Cozio 43699
- Rode, von Heyder, c. 1732, Cozio 40389
- Jean Becker, 1732, Cozio 43270
- Gillot, Lord Dunmore, c. 1732, Cozio 40395
- Dittrich, c. 1732, Cozio 40218
- Plotenyi, Remenyi, 1732, Cozio 40394
- Parlow, Henryk Kaston, 1732, Cozio 41966
- Fritz Kreisler, 1733, Cozio 40400, donné à la Bibliothèque du Congrès en 1952
- Lafont-Siskovsky, 1733, Cozio 40399
- Consolo, 1733, Cozio 44397
- 1733, Cozio 47475
- Soil, 1733, Cozio 42723
- Hämmerle, 1733, Cozio 43920
- Prince Doria, 1733–34, Cozio 46922, acquis par la famille Doria via Jacquot de Paris en 1860, exposé au Museo del violino à Crémone.
- Haddock, 1734, Cozio 40411
- Spagnoletti, 1734, Cozio 46715
- Rode, 1734, Cozio 40404
- Heberlein, le Guillet, 1734, Cozio 49613
- Pugnani, 1734, Cozio 40402
- Ferni, duc de Camposelice, 1734, Cozio 43826
- 1734, Cozio 61313
- Hart, Kreisler, c. 1734, Cozio 40551
- Lo Stauffer, 1734, exhibé au Museo del violino à Crémone
- Plowden, 1735, Cozio 40418
- Sennhauser, 1735, Cozio 40089
- David, 1735, Cozio 40618
- Parlow, Viotti, 1735, Cozio 40420
- Ladenburg, à Ricardo Odnoposoff, puis Robert McDuffie, 1735, Cozio 40121
- Antoncich, Ward, 1735, Cozio 40450
- Chardon (Small Violin), 1735, Cozio 40421
- The King, 1735, Cozio 40407, conservé à l'Académie croate des sciences et des arts.
- Kubelik, Ferni, 1735, Cozio 40419, joué par Kyung-Wha Chung.
- Mary Portman, 1735, Cozio 40088, en prêt à Ben Beilman (de « Clement and Karen Arrison » via « the Stradivari Society » de Chicago).
- d'Egville, Prince Wilhelm of Prussia, Menuhin, 1735, Cozio 40417. Conservé dans la collection de David L. Fulton.
- Wieniawski, 1736, Cozio 43840
- Muntz, Bustabo, 1736, Cozio 49615
- Count Cessol, 1736, Cozio 40422
- Pollitzer, Koessler, 1736, Cozio 43519
- Lafont, c. 1736, Cozio 41035
- Paulsen, 1737, Cozio 47249
- Joachim, 1737, Cozio 40412
- Zimbalist, 1737, Cozio 48357
- King Joseph, 1737, Cozio 40213, répertorié comme étant le premier Guarnerius del Gesù à être envoyé en Amérique en 1868, conservé dans la collection de David L. Fulton.
- Lipinski, 1737, appartenant au soliste Daniel Hope.
- Isaac Stern, Panette, Balatre, 1737, Cozio 40214. Joué par Renaud Capuçon.
- Fountaine, 1738, Cozio 47065
- Kemp, Emperor, 1738, Cozio 40426. Conservé dans la collection de David L. Fulton.
- Haas, Soriano, 1738, Cozio 45258
- Adam, Wurlitzer, 1738, Cozio 40425
- Maggio, Huberman, 1738, Cozio 66000
- Baron Gutmann, Baron Knoop, c. 1738, Cozio 42440
- Kortschak, Wurlitzer, Hammig, Spanish Joseph, 1739, Cozio 40428
- Museum, 1739, Cozio 43701
- Ebersholt, Menuhin, 1739, Cozio 40595, dans la collection du Kunsthistorisches Museum.
- Beare, Steinhardt, 1739, Cozio 49617
- Bower, Druian, 1739, Cozio 44345
- 1739, Cozio 61377. Conservé en collection privée et prêté à la soliste Lisa Batiashvili.
- Lutti, Senn, 1740, Cozio 40430
- Fountaine (Petit violon), 1740, Cozio 4327
- Ysaÿe, 1740, Cozio 40064, ayant appartenu à Isaac Stern, conservé désormais à la Nippon Music Foundation.
- David, 1740, joué par Jascha Heifetz, conservé désormais au Legion of Honor Museum de San Francisco.
- Casadesus, c. 1740, Cozio 48178
- Pestel, Menuhin, c. 1740, Cozio 49624
- Rebner, Bonjour, c. 1740, Cozio 40432
- Heifetz, David, c. 1740, Cozio 40097
- Baron d'Erlanger, c. 1740-41, Cozio 45387
- Kochánski, 1741, Cozio 42807, joué par Aaron Rosand, vendu pour 10 million $ en 2009 à Nikolai Shoutov.
- Carrodus, 1741, Cozio 40255
- Henry Holst, 1741, Cozio 44998
- Playfair, 1741, Cozio 50382
- 1741, Cozio 49618
- Doubleday, Duvette, 1741 (catalogue Ingles & Hayday).
- Vieuxtemps, 1741, surnommé le « Mona Lisa » des violons, Cozio 40433. Appartenant à un collectionneur privé, et prêté à la violoniste Anne Akiko Meyers.
- Vieuxtemps, Wilmotte, c. 1741, Cozio 50024
- Duc de Camposelice, c. 1741, Cozio 40548
- Lipinski, c. 1742, Cozio 40424
- Moser, 1742, Hamma & Co. Cozio 48180
- Wieniawski, 1742, Cozio 40090
- Donaldson, McAllister, Sorobin, c. 1742, Cozio 40429
- Segelman, 1742, Cozio 40623
- Tellefsen, 1742, Cozio 40403
- Dragonetti, Walton, 1742, Cozio 43830
- Benno Rabinof, 1742, Cozio 55051
- Alard, 1742, Cozio 40444, conservé à la Cité de la Musique de Paris[8].
- Lord Wilton, 1742, Cozio 40256, a appartenu à Yehudi Menuhin, désormais dans la collection de David L. Fulton.
- Dushkin, 1742, Cozio 40446, joué par Pinchas Zukerman.
- Soldat, 1742, Cozio 40445, joué par Rachel Barton Pine.
- Brusilow, 1743, Cozio 49626
- Spalding, 1743, Cozio 45063
- Sauret, 1743, Cozio 40253, appartenant à Itzhak Perlman.
- Burmester, Kanarievogel, Hammerle, 1743, Cozio 42987
- Baron Heath, 1743, Cozio 43582
- Il Cannone, 1743, Cozio 40130, joué par Niccolò Paganini, exposé dans le City Hall de Gênes.
- Carrodus, Hottinger, 1743, Cozio 40447, joué par Richard Tognetti.
- Leduc, c. 1744, Cozio 40448
- Sainton, Betti, c. 1744, Cozio 40434
- Doyen, 1744, Cozio 40436, conservé par la « Henry Ford Foundation ».
- Edith Lorand, Columbus, Terminator, 1744, Cozio 49625
- Prince of Orange, Wald, Hoffmann, 1744, Cozio 42581, exposé au musée national de Prague.
- Lord Coke, 1744, Cozio 40415
- de Bériot, 1744, Cozio 43991
- Cariplo, Hennel, Rosé, 1744, Cozio 41962
- Ole Bull, 1744, Cozio 40453, acquis par la « Taiwan’s Chi Mei Foundation » en 1992. Au catalogue de Ingles & Hayday et de Artes-Violins, Milano, 2010[9]. Ce violon serait la dernière œuvre de Guarneri del Gesù.
Notes et références
Références
- Hill, William Henry, 1857-1927. et Hill, Alfred Ebsworth, 1862-1940., The violin-makers of the Guarneri family, 1626-1762, Dover Publications, , 173 p. (ISBN 978-0-486-26061-7, OCLC 19589959, lire en ligne)
- (en-GB) « Notable Sales | J & A Beare | Leading International Violin Dealer », sur J&A Beares (consulté le )
- (en-US) « ‘Lady Blunt’ Stradivarius of 1721 », sur Tarisio (consulté le )
- (en-US) « Home - Tarisio », sur Tarisio (consulté le )
- « Contestants », sur tchaikovskycompetition.com (consulté le )
- (en-US) « MIDORI | BIOGRAPHY », sur www.gotomidori.com (consulté le )
- (es) « Instrumentos Musicales Notables de la Colección MIFB », sur Buenos Aires Ciudad - Gobierno de la Ciudad Autónoma de Buenos Aires (consulté le )
- « Collections du Musée de la musique - Philharmonie de Paris - Pôle ressources - Violon « Le Alard » de Guarnerius Del Gesú - E.1217 », sur collectionsdumusee.philharmoniedeparis.fr (consulté le )
- (de) indyaner media, « Ole Bull Guarneri del Gesu 1744 - Artes - Fine Violins », sur www.artes-violins.ch (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
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