Guignicourt-sur-Vence

Guignicourt-sur-Vence est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Vence (homonymie).

Guignicourt-sur-Vence

Portail du château.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Charleville-Mézières
Intercommunalité Communauté de communes des crêtes préardennaises
Maire
Mandat
Brigitte Loizon
2020-2026
Code postal 08430
Code commune 08203
Démographie
Gentilé Guignicourtois [1]
Population
municipale
280 hab. (2019 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 40′ 56″ nord, 4° 39′ 10″ est
Superficie 9,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Charleville-Mézières
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nouvion-sur-Meuse
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Guignicourt-sur-Vence
Géolocalisation sur la carte : France
Guignicourt-sur-Vence
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
Guignicourt-sur-Vence
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Guignicourt-sur-Vence

    Géographie

    altitude 167 mètres: 302 m

    La commune est traversée par la Vence et le Petit Rhône.. elle se situe au centre géographique des Ardennes à égale distance des extrémités nord et sud, d'une part, et est et ouest d'autre part.( Badin er Quantin, Géographie des Ardennes, 1848)

    Urbanisme

    Typologie

    Guignicourt-sur-Vence est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,7 %), prairies (25,9 %), terres arables (19,9 %), zones urbanisées (2,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Mentionnée sous la forme de GUNHERICURTIS en 1023 dans le diplôme de l'Empereur germanique Henri II. (Emile Thellier: Histoire du canton de Flize; Louis Gréterin: rapport du 22 novembre 1974 pour la revue historique ardennaise). Vers 1025 un moine anonyme, dans son Histoire de l'abbaye de Mouzon, cite La Vallée d'Eve et son seigneur WARZELINIUS, WAZELIN, qui vivait vers l'an 950. Guignicourt faisait partie du comté de Castrice des comtes de la Maison d'Ardenne, dans l'Empire Germanique. Au début du XIè siècle elle passe dans le comté de Rethel, dans la mouvance des Comtes de Champagne mais dans sa partie germanique. 1143: translation clandestine des reliques de Saint Candide et de Saint Victor, martyrs de la légion Thébaine, de la chapelle de Havia (Vallée d'Eve)à l'abbaye de Waulsort (Belgique actuelle). Rodolphus-Raoul de Havia Chauvency crée alors la dynastie des Guignicourt (d'Argent à trois Lionceaux de Gueules - Armes que l'on retrouve à la préfecture des Ardennes et sur la façade de l'Hôtel de Ville de Charleville-Mézières au titre de la ville de Mohon qui resta dans la seigneurie de Guignicourt jusqu'en 1613.) Guignicourt devient française par le rattachement à la France des parties germanique du Comté de Champagne à l'avènement de Louis X le Hutin. Les Guignicourt et leurs descendants: les Savigny, les Berles, les Dainville, les Maillards,les Deschamps de Marcilly, le Maréchal de Montdejeux, Villelongue - tiendront la seigneurie jusqu'au XVIIIè siècle. Robert de Wignacourt, seigneur de Touligny racheta une partie de la seigneurie aux héritiers du Maréchal en 1692, ainsi qu'à Monsieur de Dainville. L'autre partie de la seigneurie fut acquise par M. de Fumeron à la veuve de Villelongue en 1715. L'alliance entre Daniel de Wignacourt et Marie Claire de Fumeron permit de rassembler la majeure partie des terres dans la famille de Wignacourt.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1956 1959 Louis Pery    boulanger-patissier
    1959   Jean Bertrand    agriculteur
      2001 René Legroux    agriculteur
    mars 2001 2014 Bernard Champenois[9]    
    2014 mai 2020 Laurence Jeannette    
    mai 2020 en cours Brigitte Loizon DVG Conseillère departementale depuis 2015
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2019, la commune comptait 280 habitants[Note 3], en diminution de 8,2 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    208210234243307341378366370
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    344308322346355366314324287
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    282280293243254237364279269
    1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
    267257313317309302297312280
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Château privé du XVIIIe siècle, parc remarquable, d'inspiration romantique.

    Arboretum Victor-Cayasse

    Personnalités liées à la commune

    Comte Adrien de Wignacourt (1845-1915), député des Ardennes de 1893 à 1898.

    Jean Rogissart, écrivain régionaliste. Prix Théophraste Renaudot 1938 pour son roman Mervale, dont le titre est inspiré de l'écart de Guignicourt : Merale.

    Héraldique

    Les armes de Guignicourt-sur-Vence se blasonnent ainsi :

    d’azur au sautoir d’or chargé d’un lion de gueules en cœur, au chef d’argent chargé de trois fleurs de lys au pied nourri aussi de gueules [14].


    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/ardennes-08
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Conseil général des Ardennes
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=10843

    Liens externes

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