Gussainville
Gussainville est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Ne doit pas être confondu avec Goussainville.
Gussainville | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays d'Étain |
Maire Mandat |
Francis Lefort 2020-2026 |
Code postal | 55400 |
Code commune | 55222 |
Démographie | |
Gentilé | Gussainvillois, Gussainvilloises |
Population municipale |
32 hab. (2019 ) |
Densité | 3,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 18″ nord, 5° 40′ 47″ est |
Altitude | Min. 190 m Max. 218 m |
Superficie | 10,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Étain |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Urbanisme
Typologie
Gussainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,7 %), terres arables (27,3 %), prairies (24,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Gunseivilla entre 1168 et 1206, Guxenvilla en 1346[8].
Histoire
La famille des Ancherins puis la famille de Rouyn au XVIIe siècle résidaient à Saint-Maurice-en-Woëvre. Leur château, reconstruit au XVIIIe siècle, a été détruit en 1915[9]. Roch Hyacinthe du Hautoy, général et député de la noblesse du Barrois aux états généraux de 1789, qui résidait au château, fut le dernier représentant de cette famille.
L'église paroissiale Saint-Maurice construite au XVIe siècle, où la famille de Rouyn avait sa sépulture, a été détruite d'abord pour l'alignement de la route en 1833, puis durant la Première Guerre mondiale, et les derniers vestiges supprimés vers 1975.
En , le village connaît soudainement une notoriété médiatique nationale à la suite des propos controversés de son maire, André Valentin, en marge du débat national sur l'identité nationale[10] : « Dix millions que l'on paye à rien foutre ! C'est les gens qui travaillent qui payent pour eux ! (...) il est temps qu'on réagisse parce qu'on va se faire bouffer (...) ». En , André Valentin a été relaxé et l'association SOS Racisme déboutée de ses demandes[11].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 32 habitants[Note 2], en diminution de 15,79 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château du Hautoy où a été enterré le célèbre peintre tête de file expressionniste allemand Franz Marc. Décédé à Braquis le , son corps a été rapatrié à Kochel am See, en Bavière, à la fin de la guerre. Le château actuel n'est qu'une grosse maison remplaçant le château détruit en 1915.
- Des fonts baptismaux datant du XIe siècle provenant de l'ancienne chapelle du château de Saint-Maurice en pierre calcaire ornée d'enroulements sont transformés en bac à fleurs dans une ferme de Saint-Maurice[17].
- Une sculpture d'un christ en croix du XVIIIe siècle orne une ferme située rue grande[18].
- L'ancienne église paroissiale dédiée à saint Maurice, datait du XVIe siècle. Elle fut en partie détruite en 1833 pour l'alignement de la route, et le fut de nouveau en 1914-1918. Ses derniers vestiges disparurent en 1975.
Héraldique
Blason | D’or au lion de gueules, armé et lampassé de sable ; au pal d’argent brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 938 - (ISBN 2600001336).
- Notice no IA00036935, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Quand un maire UMP dérape sur l'identité nationale », NouvelObs.com, 3 décembre 2009.
- Plancard F. : "Je suis satisfait" L'Est républicain du 5 août 2011.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no IM55002624, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IM55002623, base Palissy, ministère français de la Culture.
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