Guy-Max Hiri
Guy-Max Hiri est un artiste peintre, dessinateur et lithographe français né Guy De Luca à Paris 9e le et mort à Paris 15e le [1].
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 71 ans) 15e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Guy De Luca |
Nationalité |
Française |
Activité | |
Mouvement |
Biographie
Guy-Max Hiri reçoit les conseils de Jean Metzinger, Yves Brayer et Henri Goetz[2].
Il s'installe en l'hôtel Hérouet, au 54, rue Vieille-du-Temple dans le 3e arrondissement de Paris, où, en 1972, il crée la galerie de tableaux qui sera son lieu d'exposition permanente en même temps qu'il y présente d'autres artistes et qu'en la cave voûtée il accueille des événements liés au théâtre, à la poésie et à la musique[3] : Marcel Penasse y met en scène Pourquoi tu pleures, dis pourquoi tu pleures ? Parce que le ciel est bleu... Parce que le ciel est bleu de Franck Venaille, Martine de Breteuil y propose son montage poétique Les dames de poésie, Le trio Revival y interprète Jean-Sébastien Bach. La presse fait état d'un conflit immobilier amenant Guy-Max Hiri à entamer une grève de la faim en 1974[3].
Les traits de Guy-Max Hiri nous sont restitués par le portrait qu'en a brossé Hélène Augé en 1993[4].
Expositions
Expositions personnelles
- Château de Courtanvaux, Bessé-sur-Braye, 1973.
- Société de ventes aux enchères Millon, vente de l'atelier Guy-Max Hiri, Hôtel Drouot, Paris, 11 octobre 2010[5].
Expositions collectives
- Salon des indépendants, Paris, 1986, Fleur d'été, acrylique, 92x73cm.
- De Bonnard à Baselitz - Dix ans d'enrichissements du cabinet des estampes, Bibliothèque nationale de France, Paris, 1992[6].
Réception critique
- « Ses deux thèmes favoris sont le nu féminin et le cheval. Il les dessine et peint au couteau, donc en touches épaisses, et dans des coloris violemment contrastés. Il peint aussi des bouquets de fleurs et des paysages. ». - Dictionnaire Bénézit[2]
- « Chaque fois que l'œil de Hiri se pose, il naît. Il voit. Il crée ce qui existe dans la lointaine alchimie que son génie lui propose. Et il ressent ce qui lui est donné. Ce don de puissance qui lui permet d'aborder, vierge, ce que nul autre ne peut voir, l'alchimie de la procréation. Il sait que cette forme existe et qu'il est là pour l'accoucher dans sa puissance neuve. » - Dony d'Auteuil[7]
Collections publiques
- Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France, Paris, quatre lithographies dont Cavales, 1972[6].
Références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.7, p. 65.
- « Grève de la faim pour une galerie », Le Monde, 10 décembre 1974
- Hélène Augé, Portrait de Guy-Max Hiri, huile sur toile 81x60cm, 1993
- La Gazette de l'Hôtel Drouot, vendredi 8 octobre 2010.
- Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992, p. 204.
- Musée du nu Hiri - Dessins de Hiri, choix patrimonial, film de Péchane, Production Arcoh, 2008 (visionner en ligne, duréé : 10'51")
Annexes
Bibliographie
- Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.7, Gründ, 1999.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) MutualArt
- Portail de la peinture
- Portail de la gravure et de l'estampe