Gwallog ap Llaennog

Gwallog ap Lleenog (vieux gallois Guallauc, moyen gallois Gwallawc; le nom de son père est formulé de manières variées Lleinauc, Lleynna[u]c, Lleenawc, et Llennawc) est un héros du Hen Ogledd. Il est considéré comme un probable roi régnant au VIe siècle sur le royaume brittonique post-romain d' Elmet dans les Leeds région de l'actuel Yorkshire, bien que quelques spécialistes contemporains préfèrent le présenter comme un « roi d'une région non identifiée du nord »[1].

Gwallog ap Llaennog
Fonction
Monarque
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Père
Enfants

Éléments de Biographie

Gwallog est très certainement attesté par une note incorporée dans les généalogie royales anglo-Saxonnes des rois de Northumbie du fond de la British Library, de Londres M.S. Harley 3859 (le plus ancien manuscrit de l' Historia Brittonum). On pense qu'ils proviennent d'une source peut-être du huitième siècle et qu'ils sont donc relativement fiables. Commentant le règne du roi Hussa de Bernicie, la liste officielle des états.

Contra illum quattuor reges, Urbgen et Riderchen et Guallanc (leg. Guallauc) et Morcant, dimicaverunt. Deodric contra illum Urbgen cum filiis dimicabat fortiter--in illo autem tempore aliquando hostes, nunc cives vincebantur--et ipse conclusit eos tribus diebus et noctibus in insula Metcaud et, dum erat in expeditione, iugulatus est, Morcante destinante pro invidia, quia in ipso prae omnibus regibus virtus maxima erat instauratione belli.
Contre lui quatre rois combattent: Urbgen (Urien) et Riderc Hen (Rhydderch Hael) et Guallauc (Gwallawg) et Morcant (Morgant). Deodric se bât bravement avec ses fils contre Urbgen - à ce moment-là, l'ennemi, est vaincu par nos concitoyens (i.e. les bretons) - et il les enferme trois jours et trois nuits dans l'île de Metcaud (Lindisfarne), et, alors qu'il était sur le point de triompher, il est assassiné à l'instance de Morcant par jalousie, parce que par-dessus tous les rois il était le plus habile à mener les combats[2].

De ce texte il apparaît que Gwallog se joint à un groupe de rois Brittoniques, comprenant Urien Rheged, Rhydderch Hael et Morgant Bwlch de Bryneich, dans leur tentative de battre les Angles de Bernicie. Leur entreprise échoue et provoque la mort d'Urien.

Gwallog est le héros de deux poèmes du Livre de Taliesin que Ifor Williams a identifiés comme étant (en partie) vraisemblablement originaires du VIe siècle, et qui sont peut-être de véritables poèmes de louanges adressés à Gwallog[3].Ceux-ci fournissent quelques preuves que Gwallog était un roi d'Elmet[4]. S'il en est ainsi, il a apparemment comme successeur Ceredig, le dernier roi d'Elmet, qui est déposé par Saint Edwin de Deira; cette hypothèse semble cohérente avec le personnage de Ceretic, fils de Gwallawg' évoqué par une des Triades galloises. Toutefois du fait de notre faible connaissance des événements historiques du VIe siècle cette évidence est très tenue[5].

Conclusions

Bien que réputé être un grand guerrier par les poètes gallois postérieurs le personnage de Gwallawg demeure énigmatique. Les Harleian genealogies le rattachent à la lignée de Coel Hen via son fils Ceneu mab Coel:

Gwallawg map Lleenawg mad Masguic Clop mac Ceneu map Coel

Il est conventionnellement considéré comme un roi d'Elmet du fait d'une simple mention dans les poèmes. l'Historia Brittonum le place aux côtés de Urien et de Rhydderch Hael comme un ennemi des fils d'Ida mais il n'est évoqué qu'une seule fois dans le texte.

Notes et références

  1. Thomas Owen Clancy (ed.), The Triumph Tree; Scotland's Earliest Poetry, AD 550-1350 (Edinburgh: Canongate, 1998), p.  14.
  2. The Poems of Taliesin, ed. by Ifor Williams, trans. by J. E. Caerwyn Williams, Medieval and Modern Welsh Series, 3 (Dublin: The Dublin Institute for Advanced Studies, 1968), pp. xi-xii.
  3. The Poems of Taliesin, ed. by Ifor Williams, trans. by J. E. Caerwyn Williams, Medieval and Modern Welsh Series, 3 (Dublin: The Dublin Institute for Advanced Studies, 1968), pp. xi-xii, 12-15; the poems are XI and XII in Williams's numbering. Translated in Thomas Owen Clancy (ed.), The Triumph Tree; Scotland's Earliest Poetry, AD 550-1350 (Edinburgh: Canongate, 1998), p. 91-93.
  4. The Poems of Taliesin, ed. by Ifor Williams, trans. by J. E. Caerwyn Williams, Medieval and Modern Welsh Series, 3 (Dublin: The Dublin Institute for Advanced Studies, 1968), p. lvii.
  5. Tim Clarkson, 'The Gododdin Revisited', The Heroic Age, 1 (1999), http://www.heroicage.org/issues/1/hatf.htm.

Bibliographie

  • (en) Peter Bartrum, A Welsh classical dictionary: people in history and legend up to about A.D. 1000, Aberystwyth, National Library of Wales, (ISBN 9780907158738), p. 346-348 GWALLOG ap LLEENOG. (500).
  • (en) Tim Clarkson, The Men of the North. The Britons of the southern Scotland, Edindurgh, John Donald & imprint of Birlinn Ltd, (ISBN 9781906566180), p. 83-87, Chapitre 4 , « Four kings: Gwallawg ».
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