HMS K4

Le HMS K4[Note 1] était un sous-marin britannique de classe K construit pour la Royal Navy par Vickers à Barrow-in-Furness. Sa quille est posée le et il est mis en service le , un an avant la fin de la Première Guerre mondiale.

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HMS K4

Le HMS K4 échoué sur l’île Walney
Type Sous-marin
Classe K
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Vickers
Chantier naval Barrow-in-Furness Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 6 officiers, 53 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 103 m
Maître-bau 8,23 m
Tirant d'eau 6,40 m
Déplacement 1 980 tonnes en surface, 2 566 t en plongée
Propulsion 2 turbines à vapeur
4 moteurs électriques
1 groupe électrogène Diesel de 700 ch
Puissance 10 500 ch en surface et 1 440 ch en plongée
Vitesse 24 nœuds en surface
8 nœuds en plongée
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles d’étrave de 18 pouces (457 mm) avec 8 torpilles
2 canons de pont de 100 mm
1 canon de 72 mm
Rayon d'action 12 500 nautiques à 10 nœuds en surface
40 nautiques à 7 nœuds en plongée
Localisation
Coordonnées 56° 15′ 00″ nord, 2° 11′ 00″ ouest
Géolocalisation sur la carte : mer du Nord
HMS K4

Conception

Le K4 avait un déplacement de 1 800 tonnes en surface et 2 600 tonnes en immersion[1]. Il avait une longueur totale de 103 m, un maître-bau de 8,08 m et un tirant d'eau de 6,38 m[2]. Le sous-marin était propulsé par deux chaudières Yarrow Shipbuilders alimentées au mazout, qui alimentaient chacune une turbine à vapeur Brown-Curtis ou Parsons développant 10 500 ch (7 800 kW) qui entraînaît deux hélices de 2,29 m de diamètre. En immersion, la propulsion était assurée par quatre moteurs électriques, produisant chacun de 350 à 360 ch (260 à 270 kW)[2]. Il avait également un moteur Diesel de 800 ch (600 kW), qui était utilisé le temps que la vapeur monte en pression, ou à la place de celle-ci[3].

Le sous-marin avait une vitesse maximale en surface de 24 noeuds (44 km/h) et une vitesse en immersion de 9 à 9,5 noeuds (16,7 à 17,6 km/h)[2],[4]. Il pourrait opérer à une profondeurs de 150 pieds (46 m) et y parcourir 80 milles marins (150 km) à 2 noeuds (3,7 km/h)[1].

Le K4 était armé de dix tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm), de deux canons de pont de 4 pouces (100 mm) et d’un canon antiaérien de 3 pouces (76 mm)[2]. Ses tubes lance-torpilles étaient répartis ainsi : quatre dans l’étrave, quatre dans la section centrale, tirant sur les côtés, et deux sur le pont dans un affût rotatif[1]. Son effectif était de cinquante-neuf membres d’équipage[4].

Accidents

Janvier 1917

En , le HMS K4 s’échoue sur l’île de Walney. Le géant britannique des sous-marins s’est échoué sur la plage mais n’a pas été endommagé. Il a été renfloué le lendemain [5],[6].

17 novembre 1917

Le , le K4 entre en collision avec son sister-ship HMS K1 lors d’un accident au large des côtes danoises. Le croiseur léger Blonde, opérant avec eux, a dû faire un virage serré pour éviter trois unités de la 4e Escadre de croiseurs légers. Dans la confusion, le K4 est entré en collision avec le K1. L’équipage du K1 a été secouru et le K1, irrécupérable, a été coulé par le HMS Blonde.

Perte

Le K4 fut perdu le , alors qu’il était attaché à la 13e flottille sous-marine lors de l’exercice nocturne de la flotte qui sera plus tard connu sous le nom de Bataille de l'île de May (opération E.C.1). Alors qu’il tentait d’éviter une collision avec le HMS K3, le K4 a été victime de collisions avec les HMS K6 et K7. Il fut perdu corps et biens. L’épave est désignée comme lieu protégé en vertu de la Loi de 1986 sur la protection des sépultures militaires[7].

Notes et références

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

  1. (en) Edward C. Whitman, K for Katastrophe, US Navy, (lire en ligne [archive du ]), chap. 49
  2. (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  3. (en) Anthony Bruce et William Cogar, Encyclopedia of Naval History, Routledge, (ISBN 978-1-135-93534-4, lire en ligne), p. 356
  4. (en) Julian Holland, Amazing & Extraordinary Facts Steam Age, David & Charles, (ISBN 978-1-4463-5619-7, lire en ligne), p. 145
  5. Mansergh, 2015
  6. (en) « British Submarine Giant », New-York Tribune, , p. 2 (lire en ligne).
  7. (en) « The Protection of Military Remains Act 1986 (Designation of Vessels and Controlled Sites) Order 2008 No. 950 », The National Archives (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Ruth Mansergh, Barrow-in-Furness in the Great War, Pen and Sword, , 160 p. (ISBN 9781473859760).
  • (en) « British Submarine Giant », New-York Tribune, , p. 11 (lire en ligne).
  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  • (en) Robert Hutchinson, Jane's Submarines : War Beneath the Waves from 1776 to the Present Day, London, HarperCollins, (ISBN 978-0-00-710558-8, OCLC 53783010, lire en ligne ).

Liens internes

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