Ham-sous-Varsberg
Ham-sous-Varsberg est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Elle est située dans les régions naturelles du pays de Nied et du Warndt ainsi que dans le bassin de vie de la Moselle-Est.
Pour les articles homonymes, voir Ham.
Ham-sous-Varsberg | |
L'église Saint-Lambert et le château. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes du Warndt |
Maire Mandat |
Edmond Bettinger 2020-2026 |
Code postal | 57880 |
Code commune | 57288 |
Démographie | |
Gentilé | Hamois |
Population municipale |
2 848 hab. (2019 ) |
Densité | 436 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 54″ nord, 6° 38′ 54″ est |
Altitude | Min. 213 m Max. 332 m |
Superficie | 6,53 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Creutzwald (banlieue) |
Aire d'attraction | Creutzwald (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Boulay-Moselle |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Le cours d’eau de la Bisten traverse la commune. Prenant sa source sur le ban du village de Boucheporn, la rivière traverse ensuite Bisten-en-Lorraine et Varsberg avant de se diriger vers Ham et sa roselière, dans laquelle elle reçoit les eaux du ruisseau de Guerting. La Bisten prend alors la direction de Creutzwald et de sa voisine allemande Überherrn.
Communes limitrophes
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Bisten, le ruisseau de Guerting, le ruisseau Bruchbach et le ruisseau le Leibsbach[Carte 1].
La Bisten, d'une longueur totale de 15,8 km en France, est une rivière franco-allemande qui prend sa source dans la commune de Bisten-en-Lorraine et conflue avec la Sarre, en rive gauche, à Wadgassen, en Allemagne[1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Bisten, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Ham-sous-Varsberg est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creutzwald, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[7] et 16 871 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Creutzwald, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (31,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (28,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,5 %), forêts (28,5 %), zones humides intérieures (16,9 %), terres arables (10,9 %), prairies (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
- Hams et Hamps (1181), Hams soub Warnesperch (1231), Ham soub Warnesperch (1283), Hamen (1594), Ham sub Varsperg (1606), Hamm (XVIIIe siècle), Han (1756), Ham devant Boulay (1779), Ham (1793 et 1801), Ham unter Varsberg (1871-1918), Hamm unter Warsberg (1940–1944).
- En francique lorrain : Homm.
Histoire
Une occupation ancienne sur le territoire de la commune est attestée par la découverte d’une nécropole romaine. Au Moyen Âge, la région est le berceau de la puissante seigneurie de Warsberg, dès le XIe siècle. Deux châteaux perchés permettaient de contrôler les vallées du Warndt. Le sire de Warsberg ayant soutenu Antoine de Vaudémont contre René d’Anjou lors de la bataille de Bulgnéville, René dévaste alors les deux châteaux.
Le vieux Warsberg, situé sur l’actuel ban du village voisin de Varsberg, n’est pas relevé. Devenu un repaire de brigands, il est détruit sur ordre de l’évêque Conrad II Bayer de Boppard. Le nouveau Warsberg est reconstruit pour sa part et demeure à la famille de Varsberg jusqu’en 1834, quand les sires de Varsberg se retirent en Autriche. Le château est alors vendu à Stoffels qui le restaure très mal ; il souffrira ensuite beaucoup de la guerre.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 2 848 habitants[Note 6], en augmentation de 1,42 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et parimoine
Lieux et monuments
- Le premier château, qualifié de Vieux château en 1258.Il se trouvait sur une colline allongée dite Geisberg, appelé aussi le petit Wernesperg ne subsiste plus qu’une tour en ruine.
- Le deuxième château de Varsberg appelé aussi le grand Wernesperg surplombe tous les environs. Il présente quelques éléments d’origine datant des XIIIe et XVe siècles, mais principalement de la restauration effectuée au cours du XIXe siècle, tels que les tours rondes, les fossés et le puits creusé dans le roc. La chapelle néo-gothique du château date de 1881 et abrite les sépultures de la famille Stoffels.
Édifices religieux
- L’église paroissiale, de style église-grange, est construite en 1820. Dédiée à saint Lambert, il s’agit d’un édifice à vaisseau unique avec chœur rectangulaire et clocher hors-œuvre en façade.
- La chapelle Saint-Pierre et Saint-Paul, située à proximité de l’église, date de 1663. Elle renferme des statues du XVIe siècle, représentant saint Pierre et saint Paul.
- Église Saint-Lambert
- Chapelle Saint-Pierre et Saint-Paul
Héraldique
Blason | De sable au lion d'argent, couronné d'or, tenant une lance du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Décédé en cours de mandat.
- Maire par intérim du 23 mars au 23 mai 2009.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Ham-sous-Varsberg » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
- Sandre, « la Bisten »
- « SAGE Bassin Houiller », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Creutzwald », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Creutzwald », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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