Haute-Rivoire
Haute-Rivoire est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Rivoire.
Haute-Rivoire | |
Le clocher. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC des Monts du Lyonnais |
Maire Mandat |
Nicolas Mure 2020-2026 |
Code postal | 69610 |
Code commune | 69099 |
Démographie | |
Population municipale |
1 442 hab. (2019 ) |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 42′ 59″ nord, 4° 23′ 50″ est |
Altitude | Min. 437 m Max. 667 m |
Superficie | 20,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | L'Arbresle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.haute-rivoire.com/ |
Géographie
La commune de Haute-Rivoire (2029 hectares) est située à l'ouest du département du Rhône. Elle fait partie du canton de Saint-Laurent de Chamousset, de la communauté de communes des monts du Lyonnais. Elle appartient aux Monts du Lyonnais. Cet ensemble montagneux s'allonge sur une quarantaine de kilomètres du nord au sud, depuis la vallée de la Turdine, aux confins du Beaujolais, jusqu'au couloir du Giers, au pied du Pilat. Havre de verdure aux portes même des agglomérations de Lyon et de Saint-Étienne, les monts du Lyonnais offrent un espace de détente privilégié très prisé des Lyonnais et des Stéphanois.
Communes limitrophes
Saint-Clément-les-Places | Saint-Laurent-de-Chamousset | |||
Saint-Martin-Lestra (Loire) | N | Les Halles | ||
O Haute-Rivoire E | ||||
S | ||||
Virigneux (Loire) | Meys | Souzy |
Urbanisme
Typologie
Haute-Rivoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,3 %), zones agricoles hétérogènes (34,2 %), forêts (4,6 %), zones urbanisées (4,2 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Origine du nom
Le nom de la commune est très ancien. Il figure sur le texte d'une donation très importante faite à l'Abbaye de Savigny en 871 ou 918. Le nom latin de notre village Alta Rivoria y figure. En patois, il y a une cinquantaine d'années, cela donnait Yauta Ravouere. En vieux français, Ravouere veut dire chêne. On pourrait donc traduire le Haut Chêne. Certains érudits pensent à chênes sur la hauteur, puisque l'on sait que beaucoup de forêts de chênes poussaient ici naturellement, pour preuve des bassins de tanneries existaient au lieu-dit Gazanchon. Or, qui disait tanneries, disait écorces de chênes indispensables pour la préparation du cuir. Il nous reste du patois, le nom actuel des habitants de Haute Rivoire, les Taravouériens.
Le passé lointain
Au Moyen Âge, la rivière le Pont Lyonnais sépare le royaume de France (comté du Forez) de celui du Saint Empire Germanique dépendant, lui, de l'archevêque de Lyon. C'est Philippe IV le Bel (1294 - 1322) qui annexe le Lyonnais. L'actuel patois de la région Rhône-Alpes est la survivance du franco-provençal de l'époque. Le bourg était alors entouré de remparts. Il n'en reste malheureusement rien, même si leur tracé est bien connu, ainsi que l'emplacement de trois portes ; la dernière, entre le Relais des voyageurs et une tour a été démolie autour de 1905. Ce village gardait le sel, ce qui explique ses remparts.
Il y a également des mines de kaolin à Haute-Rivoire, qui sert à faire la porcelaine, elles étaient exploitées, et il en reste.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2019, la commune comptait 1 442 habitants[Note 2], en augmentation de 3,07 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Haute-Rivoire compte deux écoles maternelles et primaires, malgré sa faible population. L'école publique maternelle et primaire dont la directrice est Florence Dubois. Il y a 4 classes et 5 enseignements. L'effectif tourne autour de la centaine d'élève.
L'école Sainte-Marguerite, privée, dirigé par Marie-Agnès Vaginay comporte deux classes pour le moment, avec un effectif total d'une soixantaine d'élèves.
Manifestations culturelles et festivités
Parmi les nombreuses manifestations populaires de la commune, nous pouvons citer :
La Foire : Pendant très longtemps il y eut au moins 8 foires à Haute-Rivoire. Réparties tout au long de l'année, celle du correspondait à la louée aux domestiques : les garçons qui cherchaient de l'embauche mettaient une plume ou un épi de blé à leur chapeau. Quand le patron de ferme et l'ouvrier étaient d'accord, l'ouvrier enlevait alors sa plume. Beaucoup de ces foires ont disparu. Aujourd'hui, seule celle de la fin avril, relancée en 1963 grâce à Pierre Delage, marque de façon importante la vie du village avec son marché aux bestiaux, ses expositions variées, ses camelots. Elle a lieu le dernier samedi du mois d'avril. Elle rassemble aujourd'hui un concours de bétail, une exposition de volailles, un marché des produits du terroir, des expositions culturelles, une exposition de matériel ancien, des horticulteurs, des forains…
La vogue : Autour de la Sainte Marguerite, patronne de la paroisse de Haute-Rivoire, la vogue annuelle a lieu l'avant-dernier week-end de juillet. Elle est organisée par les jeunes de 19 ans, dure 3 jours avec un bal gratuit tous les soirs. Feu d'artifice le dimanche soir et elle se termine le lundi par un repas convivial autour d'une assiette de couennes.
Vide-Grenier : Le deuxième dimanche d'octobre, l'association du restaurant d'enfants de l'école publique organise un vide-grenier. Les amateurs et les professionnels sont rassemblés autour du complexe sportif au Pavé.
La marche des noisettes : Chaque premier dimanche de septembre, l’association de marcheurs «Les Noisettes » organise une promenade à travers bois, prés et champs, sur les chemins de Haute-Rivoire et des communes environnantes.
Le : Chaque année, l'association des commerçants et des artisans organise une animation de rue pour le . Un défilé d'enfants, portant chacun un lumignon, traverse le village illuminé. Un concours de vitrine est proposé à tous les visiteurs. Plusieurs stands installés sur les places du village invitent à des dégustations, saucisson chaud, marrons, boudin, frites, crêpes…
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le clocher de l'église héberge un petit musée ethnographique qui présente des objets de la vie quotidienne du XIXe et du XXe siècles. Depuis ce musée on peut monter au sommet du clocher au niveau de trois massives cloches en bronze, et du système mécanique d'horlogerie qui les activait. Cette mécanique n'est toutefois plus en fonction, et est remplacée par un système électrique.
- Parc médiéval Salva Terra : ouvert en 2005[13], ce parc se veut un lieu d'interprétation des réalités quotidiennes d'un territoire médiéval du XIIe siècle à travers des ateliers thématiques, des animations et des reconstitutions[14].
Galerie photo
- Musée Rémi-Cuisinier.
- Musée du Clocher.
- Le parc médiéval de Salva Terra.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[15].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Maryannick Lavigne-Louis et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Perret, Jean », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 1007. .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Renée Mure, « Ouverture du parc médiéval de haute-Rivoire le samedi 2 juillet », Le Progrès, (ISSN 2102-6807).
- « Le moyen âge au parc médiéval de Salva Terra », sur Salva Terra (consulté le ).
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
Liens externes
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