Hector de Soubeyran de Saint-Prix

Hector de Soubeyran de Saint-Prix surnommé "Le Soub" et né le à Saint-Péray, mort le , est un homme de loi et un homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Soubeyran et Saint-Prix.

Hector de Soubeyran de Saint-Prix
Fonction
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Biographie
Naissance
Décès
(à 71 ans)
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de

Biographie

Il est conseiller du roi, avocat, bailli d'épée et juge général du comté de Crussol, et de Catherine Vincens de Mazade[1], il appartient à une ancienne famille du Haut-Vivarais[2].

Administrateur du département de l'Ardèche du à , il est élu, le député de son département à l'Assemblée législative, le 3e sur 7 avec 189 voix sur 340 votants.

Le , il est réélu à la Convention nationale, le 2e sur 7 avec 314 voix sur 386 votants, et siège parmi les modérés. Lors du procès de Louis XVI, il vote « la mort avec sursis jusqu'à la paix », l'appel au peuple et le sursis.

Proche des Girondins, il fait partie des « 73 » à signer la pétition qui proteste contre les journées du 31 mai et du 2 juin 1793. Décrété d'arrestation le 3 octobre, il passe plusieurs mois en détention. Libéré sous la Convention thermidorienne, il est réintégré à la Convention le 18 frimaire an III ().

Le 23 vendémiaire an IV (), il est réélu député au Conseil des Cinq-Cents dans la Haute-Loire et en Ardèche, où il obtient 180 voix sur 218 votants; il opte pour son département d'origine. Lors du renouvellement du 24 germinal an VI (), il est une nouvelle fois réélu. À l'assemblée, il intervient sur l'attentat Rastatt et dénonce l'activisme royaliste en Ardèche.

En 1800, il est nommé juge au tribunal civil de Privas, fonctions qu'il conserve sous les Cent-Jours. Sous la Seconde Restauration, la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides le contraint à s'exiler en Belgique. Grâce à l'intervention de ses enfants, le , qui font valoir ses votes en faveur de l'appel au peuple et du sursis, il se voit accorder la remise pleine et entière de sa peine le . De retour en France, il demande en vain, le , une pension de retraite correspondant à ses anciennes fonctions de juge.

Notes et références

  1. Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret, Alain Maureau, Germaine Peyron-Montagnon, André Palluel-Guillard, Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, Centre national de la recherche scientifique, 1978, vol. 1, p. 109.
  2. Edna Hindie Lemay, Mona Ozouf, Dictionnaire des législateurs 1791-1792, Centre international d'étude du XVIIIe siècle, 2007, vol. 2, 821 pages, p. 698.

Bibliographie

  • Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton, 1889, tome 5, p. 216
  • Humbert de Soubeyran de Saint Prix, Hector de Soubeyran de Saint-Prix, depute de l'Ardèche a la convention nationale, Dumont, 1904, 46 pages

Liens externes

  • Portail de la Révolution française
  • Portail de l’Ardèche
  • Portail du droit
  • Portail de la politique française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.