Rellys

Henri Marius Roger Bourelly dit Rellys, est un acteur et chanteur français né le [1] à Marseille[2] et mort le dans cette même ville.

Rellys
Biographie
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Décès
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Nom de naissance
Henri Marius Roger Bourrelly
Nationalité
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Films notables

Biographie

Enfant, Rellys accompagne ses parents en pique-nique dans les pinèdes et y pousse la chansonnette. Il travaille d'abord comme pâtissier, gagnant le sobriquet de « Brioche ». Acteur de théâtre amateur, il remporte un concours de chant à l'Alcazar de Marseille, déguisé en comique troupier, en 1925.

Après son service militaire, il est engagé, sous son nom de scène Rellys, pour des tournées de music-hall dans le Midi et en Afrique du Nord. Dans la revue En plein soleil, il imite Maurice Chevalier et Joséphine Baker. En 1933, Alibert l'engage dans la troupe de sa pièce Au pays du soleil, contribuant au lancement de sa carrière.

En 1935, Marcel Pagnol lui donne sa chance dans Merlusse (film où son fils joue aussi). Il se spécialise au début dans les comédies marseillaises, qui font florès à l'époque : Trois de la marine (1934), César (1936), Un de la canebière (1937). Dans les années 1940, il fait remarquer son accent provençal, sa voix douce et chaude et son air attendrissant dans Narcisse, d'Ayres d'Aguiar (1940), où il fait un véritable triomphe en aviateur malgré lui, Feu Nicolas, de Jacques Houssin (1943), Roger la Honte, d'André Cayatte (1945), Les Aventures des Pieds Nickelés (il joue Croquignol), de Marcel Aboulker (1947), Tabusse de Jean Gehret (1948) et Manon des Sources (1952) de Marcel Pagnol, dans lequel il campe un émouvant Ugolin. En 1954, il joue le rôle du Père Gaucher dans Les Lettres de mon moulin qu'adapte Pagnol.

Sa carrière exceptionnellement longue se poursuivra après-guerre avec des films comme Amédée, de Gilles Grangier (1950), La vie est un jeu, de Raymond Leboursier (1951), Arènes joyeuses de Maurice de Canonge (2e version en 1958 avec Fernand Raynaud après avoir déjà figuré au générique de la 1re version réalisée par Karl Anton en 1935 avec Alibert), Crésus, de Jean Giono (1960), L'Âge ingrat, de Gilles Grangier (1964), Heureux qui comme Ulysse, d'Henri Colpi, (1970). Son dernier film sera L'Ange gardien, de Jacques Fournier (1978).

Il fit également de la télévision, comme dans la série télévisée Les Cinq Dernières Minutes.

Après avoir vécu à Saint-Leu-la-Forêt (Val d'Oise), il se retire dans sa ville natale de Marseille, rue Borde, non loin du Prado. Rellys meurt à l'hôpital Sainte-Marguerite, dans sa 86e année. Il repose au cimetière Saint-Pierre de Marseille (carré 14 midi no 23). Sur sa tombe, une plaque ornée de son portrait en médaillon porte ces mots : « Vous qui passez, peut-être m'avez-vous applaudi. Une fois encore, aujourd'hui, je vous dis merci. »

Il a deux filles, Annie et Michèle, et un fils (Rellys Junior, qui a joué avec son père dans le film "Merlusse" de Marcel Pagnol).

Filmographie

Théâtre

Notes et références

Bibliographie

  • Yvan Foucart: Dictionnaire des comédiens français disparus, Mormoiron : Éditions cinéma, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7)

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