Histoire démographique de la France

Pour des articles plus généraux, voir Démographie de la France et Français (peuple).

Évolution du nombre d'habitants en métropole

Évolution de la population de la France métropolitaine (estimations avant 1950)
Date Habitants
15 000 av. J.-C.50 000
5000 av. J.-C.500 000
2500 av. J.-C.5 500 000
An 17 000 000
40012 000 000
8008 800 000
8506 000 000
122616 000 000
130015 000 000
134520 200 000
135015 000 000
140012 000 000
145711 000 000
150014 000 000
155015 300 000
156016 200 000
158016 500 000
160020 000 000
162021 000 000
165020 000 000
168021 000 000
170021 000 000
171519 600 000
173023 800 000
174024 600 000
175024 500 000
176025 700 000
177026 600 000
178027 600 000
178928 600 000
179028 100 000
179528 103 000
180129 361 000
180629 648 000
181030 000 000
181130 271 000
181630 573 000
182131 578 000
182632 665 000
183133 595 000
 
Date Habitants
183634 293 000
184134 912 000
184636 097 000
185136 472 000
185636 715 000
186137 386 000
187237 653 000
187638 783 000
188139 239 000
188639 783 000
189139 946 000
189640 158 000
190140 710 000
190240 810 000
190340 910 000
190441 000 000
190541 050 000
190641 100 000
190741 100 000
190841 190 000
190941 240 000
191041 350 000
191141 420 000
191241 530 000
191341 620 000
191441 630 000
191540 020 000
191640 020 000
191739 420 000
191838 670 000
192038 900 000
192139 140 000
192239 750 000
192339 750 000
192440 170 000
192540 460 000
192640 710 000
192740 770 000
192840 880 000
192941 020 000
 
Date Habitants
193041 340 000
193141 550 000
193241 510 000
193341 520 000
193441 570 000
193541 550 000
193641 500 000
193741 530 000
193841 560 000
193941 510 000
194040 690 000
194139 420 000
194239 220 000
194339 860 000
194438 770 000
194539 660 000
194640 287 000
194740 679 000
194841 112 000
194941 480 000
195041 647 258
195142 010 088
195242 300 981
195342 618 354
195442 885 138
195543 227 872
195643 627 467
195744 058 683
195844 563 043
195945 014 662
196045 464 797
196145 903 656
196246 422 000
196347 573 406
196448 059 022
196548 561 800
196648 953 792
196749 373 537
196849 723 072
196950 107 735
 
Date Habitants
197050 528 219
197151 016 234
197251 485 953
197351 915 873
197452 320 725
197552 600 000
197652 798 338
197753 019 005
197853 271 566
197953 481 073
198053 731 387
198154 028 630
198254 335 000
198354 649 984
198454 894 854
198555 157 303
198655 411 238
198755 681 780
198855 966 142
198956 269 810
199056 577 000
199156 840 661
199257 110 533
199357 369 161
199457 565 008
199557 752 535
199657 935 959
199758 116 018
199858 298 962
199958 496 613
200058 858 198
200159 266 572
200259 685 899
200360 101 841
200460 505 421
200560 963 264
200661 399 733
200761 795 238
200862 134 866
200962 465 709
 
Date Habitants
201062 765 235
201163 070 244
201263 375 971
201363 697 865
201463 982 078
201564 277 242
201664 513 242
201764 859 599

Sources :

  • Compilation de données Insee, Ined, et Jacques Dupâquier, Histoire de la population française, Paris, PUF, 1988. Les données datant d'avant les premiers recensements napoléoniens sont des estimations qui prêtent à débats. Les dernières recherches relatives à la période de la conquête romaine (Ier siècle av. J.-C.) tendent à établir une population gauloise de 12 à 14 millions d'habitants.
  • Insee[1],[2].

Préhistoire

Les premiers hominidés sont attestés dans le sud de la France il y a plus de 500 000 ans, ils donneront naissance à l'homme de Néandertal. Il y a 40 000 ans l’homme de Cro-Magnon arrive d'Afrique via le Proche-Orient et l'Europe de l’Est. La population reste longtemps stabilisée à quelques milliers d'habitants. La fin des périodes glaciaires, au magdalénien, provoque une augmentation des ressources alimentaires disponibles et de la population :

  • environ 3-4 000 habitants vers 100 000 av. J.-C. (soit moins de 0,006 hab./km2) ;
  • environ 8-10 000 habitants entre 40 000 et 20 000 av. J.-C. (soit environ 0,015 hab./km2, ou environ une centaine d'habitants pour un territoire ayant la taille d'un département français) ;
  • peut-être 14 000 habitants à partir du magdalénien supérieur (après 17 000 ans av. J.-C.)[3].

Elle augmente brusquement avec le néolithique et la diffusion de l'agriculture, pour atteindre le million d'habitants au début du IIIe millénaire av. J.-C..

Protohistoire

Le nombre très important de vestiges des sites habités il y a plus de 10 000 ans qui est parvenu jusqu'à nous, ne serait-ce que les grottes ornées comme Lascaux, Pech-Merle, Niaux, Rouffignac, Font-de-Gaume, Chauvet, etc., les mégalites, les tumuli, les restes d'industrie Mésolitique, suppose un peuplement humain déjà nombreux et socialement organisé.

L'indo-européen est une famille de langues d'origine commune. Des peuples dont le langage est pré-indoeuropéens sont attestés dans le sud de la France avant l'arrivée des premiers Celtes vers -700, apportant avec eux une civilisation et une organisation politique originale[réf. nécessaire]. Ces peuples, comme les anciens Ligures, les Ibères[4] ou les proto-Basques ou Vascons (ancêtres des Aquitains que César distingue des autres peuples des Gaules), ont laissé dans les montagnes du sud de la France une couche de toponymes préceltiques qui a été mise en évidence par Albert Dauzat.

Antiquité

Il y a environ 6 millions d'habitants au début de la conquête romaine du sud de la Gaule en -125[réf. souhaitée] ; entre 4 et 12 millions selon les estimations.

Haut Moyen Âge

À partir du IVe siècle, les invasions conduiront des groupes d'individus appartenant à plusieurs peuples différents à organiser des incursions. Le territoire étant déjà très peuplé par des populations bien installées, ces invasions ne permettent en général d'implanter qu'au maximum quelques dizaines de milliers d'individus, et ne modifient pas le fonds de peuplement autochtone qui s'élève déjà à plusieurs millions d'habitants, sauf dans quelques régions bien définies où ils se surajoutent à une population existante qu'ils viennent coloniser[5], comme par exemple les Alamans en Alsace, les Francs ripuaires en Lorraine, les Francs saliens au Nord de la Seine, Burgondes établis en Bourgogne et convertis au christianisme, Wisigoths repoussés par l'armée de Clovis en Aquitaine puis en Espagne, Ostrogoths en Provence, Vandales en Corse, les Saxons dans le Boulonnais et le Bessin, à partir du VIIe siècle les Bretons en Armorique occidentale, et au IXe siècle les Vikings sur les côtes normandes et dans l'estuaire de la Seine.

Époque médiévale

On estime que vers la fin de l'Empire romain, la population gallo-romaine était d'environ 12,2 millions d'habitants.

Entre le Ve siècle et le VIIIe siècle, elle subit une forte diminution, puisqu'à l'époque de Charlemagne, vers l'an 800 elle est estimée à 8,8 millions. À cette même époque, les Celtes brittoniques chassés de l'île de Bretagne (actuelle Grande-Bretagne) par les Saxons et les Angles, s'installent en Armorique qui prend ainsi le nom de Bretagne. La première occupation de berbères musulmans, commencée en 719 par la prise de Narbonne, est repoussée en 759.

En cinquante ans, entre 800 et 850, la chute est supposée vertigineuse, puisqu'on estime qu'au milieu du IXe siècle, sous le règne de Charles le Chauve, elle est estimée à 5 millions d'habitants. En 838 les Sarrasins saccagent Marseille, razzient des habitants pour les réduire en esclavage et effectueront plusieurs autres razzias semblables jusqu'à l'an 1000, dans un contexte où les côtes italiennes et espagnoles sont encore plus exposées à leurs raids. À la même époque, les Vikings prennent pied à l'autre bout de la France. De nombreux scandinaves se fixent alors en Normandie et au royaume de Bretagne. Le déclin démographique est stoppé au Xe siècle.

Au début du XIIIe siècle, vers 1200, on estime que la population française retrouve à peu près les chiffres qu'elle avait atteint 800 ans plus tôt, à la fin de l'Empire romain[réf. nécessaire]. Louis-Henri Fournet[6], fixe lui ce retournement démographique au XIe siècle : « Pour la première fois dans l'histoire du monde, des densités de trente à quarante habitants par kilomètre carré sont atteintes en France, en Lotharingie, en Angleterre et en Italie[7],[8] ».

Un peu plus d'un siècle plus tard, en 1320, à la fin de la dynastie des Capétiens directs, sous le règne de Charles IV le Bel, c'est à ce siècle que la France est considérée comme existentielle en tant que nation et elle aurait compté environ 24 000 paroisses (1 paroisse = environ 700 habitants) et atteint pour la première fois le chiffre de 17 millions d'habitants, sur un territoire de 320 000 km2 (soit une densité de 60,5 hab./km2).

Au milieu du XIVe siècle, après la Grande Peste, au début du règne de Jean II le Bon, on évalue la population française entre 15 et 17 millions d'habitants sur 400 000 km2, soit une densité de seulement 45 hab./km2. Le domaine royal couvre 300 000 km2, les grands fiefs environ 100 000 km2. La Provence est partagée en 23 vigueries/baillies. Une baillie fait environ seize localités. Elle fait 31 400 km2. Sa population est de 375 000 habitants (80 000 feux), soit une densité d'à peine 12 hab./km2. L'armée compte 25 000 hommes (1,25 % de la population). Entre 1357 et 1453, à la fin de la Guerre de Cent Ans, la population française reste stable autour de 16,6 millions d'habitants. Elle n'en demeure pas moins l'entité la plus peuplée d'Europe, et de loin.

Époque moderne

Émigration et immigration

Le chiffre de 20 millions d'habitants est à nouveau atteint au début du XVIIe siècle, sur un territoire agrandi, donc avec une densité de population de 34 hab./km2. Alors que 300 000 huguenots sont chassés du territoire, 5 000 jacobites irlandais, et quelques milliers de catholiques anglais ou écossais se réfugient dans les ports français. Par ailleurs, des dizaines de milliers d'Auvergnats et Rouergats, s'établissent en Espagne, souvent une partie de l'année seulement, profitant du Siècle d'or de ce royaume. Les communautés françaises, entre ces travailleurs et l'exil huguenot sont alors particulièrement nombreuses dans les pays d'Europe, surtout en Angleterre, aux Pays-Bas et dans les états allemands.

Population totale et taux d'accroissement de 1740 à 1860

Les estimations de population suivantes ont été proposées pour la France métropolitaine pendant cette période[9] :

Année 1740 1745 1750 1755 1760 1765 1770 1775 1780 1785 1790 1795
Population totale (en millions)24,624,624,525,025,726,126,627,027,5527,6528,128,1
Taux d'accroissement annuel (‰)13202814191521416036
Années 1800 1805 1810 1815 1820 1825 1830 1835 1840 1845 1850 1855 1860
Population totale (en millions)29,129,530,030,331,2532,3533,334,034,935,736,3537,037,3
Taux d'accroissement annuel (‰)12181031362921252418179

Structure par âge de 1740 à 1860 (en %)

La même source propose les répartitions par âge suivantes, pour la France métropolitaine[9] :

âges 1740 1745 1750 1755 1760 1765 1770 1775 1780 1785 1790 1795
0-19 ans 42,1 42,2 41,6 41,1 41,2 41,0 41,1 40,7 40,0 40,15 40,1 40,3
20-59 ans 49,6 49,7 50,3 50,7 50,3 50,15 50 50,35 51,25 51,3 51,4 50,95
60 et plus 8,3 8,1 8,1 8,2 8,5 8,85 8,9 8,95 8,75 8,55 8,5 8,75
Total (%) 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
âges 1800 1805 1810 1815 1820 1825 1830 1835 1840 1845 1850 1855 1860
0-19 ans 41,0 41,25 41,1 41,6 40,7 40,55 40,6 40,25 39,6 38,95 38,4 37,7 36,95
20-59 ans 50,05 49,75 49,7 48,75 49,25 49,45 49,6 50,25 50,9 51,4 51,95 52,65 52,65
60 et plus 8,95 9,0 9,2 9,65 10,05 10,0 9,8 9,5 9,5 9,65 9,65 9,65 10,4
Total (%) 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Époque contemporaine

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Un taux de natalité exceptionnellement faible pendant deux siècles

Carte Philosophique figurant la Population de la France (1830), par Armand Joseph Frère de Montizon.
Évolution de la démographie entre 1960 et 2010[10]. Population en millions d'habitants.

Jusqu'en 1795, la France comptait la troisième population au monde derrière la Chine et l'Inde[réf. nécessaire]. Toutefois, à partir de 1750 et durant tout le XIXe siècle et jusqu'en 1945, la France connut une très lente progression démographique due à son taux de natalité très faible, le plus bas d'Europe, alors que le reste du continent connaissait un véritable essor démographique[11].

Au terme de cette période, la population de la France n’a ainsi été multipliée que par 1,6 (d’environ 24,5 millions d’habitants à 40,1 millions début 1946) alors que l’Italie et l’Allemagne multipliaient par trois leur population (passant respectivement de 14 à 45,1 millions, et d’un peu moins de 20 millions à environ 68 millions d’habitants - ou 58 millions sans l’entrée de dix millions d’Allemands chassés de leurs anciens territoires et du reste de l’Europe orientale au lendemain de la Seconde Guerre mondiale)[11]. Le Royaume-Uni, pour sa part, sextuplait la sienne (de 8,1 à 49 millions début 1946)[11].

Cette différence de croissance de la population est d'autant plus notable qu'une grande partie du continent européen a connu une importante hémorragie migratoire en direction du Nouveau Monde (le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie ont perdu chacun 20-25 millions de personnes) mais beaucoup moins la France (environ 4 millions de personnes)[11].

Le baby-boom ayant suivi la Seconde Guerre mondiale ne permit de rattraper qu’une petite partie de cet écart[11].

Ce sous-peuplement a aussi contribué à la faible densité de population en France (118 habitants/km2) par rapport à d'autres pays européens (Royaume-Uni : 271 hab./km2, Allemagne 232 hab./km2; Italie : 201 hab./km2)[11].

Indicateur conjoncturel de fécondité au 19e siècle

Pour la France métropolitaine du 19e siècle, Max Roser et Hans Rosling ont établi les données suivantes[12] :

Années 1800 1801 1802 1803 1804 1805 1806 1807 1808 1809 1810
Indicateur conjoncturel de fécondité4,414,364,314,264,214,164,14,0543,953,9
Années 1860 1861 1862 1863 1864 1865 1866 1867 1868 1869 1870
Indicateur conjoncturel de fécondité3,43,513,463,533,513,533,533,553,493,493,44
Années 1871 1872 1873 1874 1875 1876 1877 1878 1879 1880
Indicateur conjoncturel de fécondité3,083,593,513,533,513,573,493,443,443,36
Années 1881 1882 1883 1884 1885 1886 1887 1888 1889 1890
Indicateur conjoncturel de fécondité3,43,43,383,383,323,263,223,163,122,95
Années 1891 1892 1893 1894 1895 1896 1897 1898 1899
Indicateur conjoncturel de fécondité3,032,963,022,942,862,982,922,872,88

L'exode rural

L'exode rural ne touche que tardivement la France par rapport aux autres pays d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord. Ainsi, la France compte 43,8 % de personnes vivant de la terre au recensement de 1906, et 31 % à celui de 1954[13]. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'exode rural touche ainsi principalement les terroirs d'exploitation difficile, particulièrement dans le sud de la France ou les régions montagneuses, dont, par exemple, l'Ardèche, qui atteint un pic de population sous le Second Empire, comptant 388 500 habitants selon le recensement de 1861[13]; « comme dans beaucoup d'autres régions où prévalait un système analogue, le déclin des industries en milieu rural entraîna celui de l'agriculture, et réciproquement. En un siècle, l'Ardèche perdit ainsi plus de cent quarante mille habitants, par émigration ou par dénatalité, soit plus du tiers des Ardéchois du XIXe siècle, pour ne plus compter que 245 600 personnes au recensement de 1962 » (A. Frémont, 1997[13]).

Émigration et immigration

Selon les relevés de l'état-civil ainsi que des recensements, la France a continué à connaître une importante immigration au cours du XXe siècle. Entre 1866 et 1911, elle devient un pays d'immigration d'abord pour les Belges, les Sarrois[14] puis pour les Italiens.

Dans les années 1930 est arrivée une première vague venant d'Italie et de Pologne, essentiellement pour des motifs économiques[15].

Puis après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Espagnols et Portugais vinrent pour des raisons politiques et économiques. À partir du début des années 1960, ce sont des immigrés venant du Maghreb puis d'Afrique subsaharienne, plus récemment de Turquie et d'Asie.

Le rapatriement des Pieds-Noirs eut également une grande influence sur la démographie française.

Le baby-boom

La France connaît une augmentation importante du taux de natalité, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette période s'étend de 1945 jusqu'à 1955-1960, voire jusqu'au milieu des années 1970 pour la plupart des pays occidentaux. Durant les deux premières décennies du XXIe siècle, les baby-boomers qui partent massivement à la retraite créent un nouvel effet socioéconomique d'envergure : le papy-boom.

Position de la France métropolitaine en Europe selon la population totale

Jusqu'en 1795, la France métropolitaine était le pays le plus peuplé d'Europe, Russie comprise.

Entre 1795 et 1866 : en deuxième position derrière la Russie.

Entre 1866 et 1911 : en troisième position derrière la Russie et l'Allemagne.

Entre 1911 et 1931 : en quatrième position derrière la Russie, l'Allemagne et la Grande-Bretagne.

Entre 1931 et 1991 : en cinquième position derrière la Russie, l'Allemagne la Grande-Bretagne et l'Italie.

Entre 1991 et 2000 : en quatrième position derrière la Russie, l'Allemagne et la Grande-Bretagne.

Depuis 2000 : en troisième position derrière la Russie et l'Allemagne.

Notes et références

  1. Insee - Évolution de la population de la France métropolitaine [xls]
  2. Insee - Population au 1er janvier. Série longue
  3. Sophie de Beaune « Comment vivaient nos ancêtres », in L’origine des sociétés, Sciences humaines no 9, décembre 2007-janvier-février 2008, p 45
  4. Le Périple de Pseudo-Scylax (écrit entre la fin du VIe et le IVe siècle av. J.-C.) donne les indications suivantes : « 3. Ligures et Ibères. Après les Ibères, habitent les Ligures et les Ibères mêlés jusqu’au Rhône. La navigation le long des Ligures depuis Emporion jusqu’au Rhône est de deux jours et une nuit. 4. Ligures. Au-delà du Rhône suivent les Ligures jusqu’à Antion. Dans cette région se trouve la ville grecque de Massalia avec son port. »
  5. Henri Hubert, Marcel Mauss, Les Celtes
  6. Auteur d'un Tableau synoptique de l'histoire du monde pendant les cinquante derniers siècles, Édition SIDES, Fontenay sous bois, 1987/2005, (ISBN 2868610153)
  7. (fr) Tableau synoptique de l'histoire du monde pendant les cinquante derniers siècles », Louis-Henri Fournet, Édition SIDES, Fontenay sous bois, 1987/2005, (ISBN 2868610153), page 20.
  8. La première partie de l'affirmation de Louis-Henri Fournet (« Pour la première fois dans l'histoire du monde ») est cependant partiellement contredite. Les archéologues de la civilisation maya estiment la densité de population maya de l'ère classique à un chiffre compris entre quatre-vingt et deux cent quatre-vingt-dix habitants au kilomètre carré. Chiffres cités par Jared Diamond, page 190 de son essai Effondrement. Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie publié en 2006 chez Gallimard, (ISBN 2070776727). Il faut aussi citer la ville de Bagdad, considérée comme la première à avoir atteint une population d'un million d'habitants entre les IXe siècle et Xe siècle. Cf. à ce propos (en) Largest Cities Through History
  9. Louis Henry et Yves Blayo, « La population de la France de 1740 à 1860 » [doc], , p. 95, 100
  10. Chiffres de la DAES, 2012
  11. Ilyes Zouari, « Pourquoi, en 2017, la France aurait dû compter entre 110 et 150 millions d'habitants », Les Echos, (lire en ligne)
  12. (en) Max Roser et Hans Rosling, « Fertility Rate : Total Fertility Rate around the world over the last two centuries », sur ourworldindata.org, Our World In Data, Fondation Gapminder
  13. Armand Frémont, « La terre », in Les Lieux de mémoire, tome III (dir. Pierre Nora), Quarto Gallimard, 1997, p.3047-3080 (en part. p.3050-3051)
  14. Qu'on nommait provenant de Prusse.
  15. http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=56

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