Hohengœft
Hohengœft est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Hohengœft | |
La mairie de Hohengœft. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Mossig et du Vignoble |
Maire Mandat |
Pierre-Paul Enger 2020-2026 |
Code postal | 67310 |
Code commune | 67208 |
Démographie | |
Gentilé | Hohengœftois, Hohengœftoises [1] |
Population municipale |
547 hab. (2019 ) |
Densité | 159 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 39′ 44″ nord, 7° 28′ 34″ est |
Altitude | Min. 213 m Max. 397 m |
Superficie | 3,43 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saverne |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique d'Alsace.
Géographie
Le Gœftberg, point culminant de la commune avec ses 397 mètres, est le sommet du Kochersberg.
Urbanisme
Typologie
Hohengoeft est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), forêts (10,9 %), zones urbanisées (8,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Le nom de Hohengœft a pour origine sa désignation en moyen allemand « Zuo dem hohen Geft », ce qui veut dire « près du haut belvédère », allusion faite au sommet voisin, le Gœftberg.
L'histoire de Hohengœft est attestée dès le VIIIe siècle où son nom apparait dans un inventaire des biens de l'abbaye de Hanau. Hohengœft a successivement été la possession de l'évêque de Strasbourg, des comtes de Linange et du comté de Dabo[9].
Le nom de Hohengœft est attesté en 1793 ; il est de Hohengasft en 1801.
Le territoire communal a connu une exploitation de houille au XIXe siècle[10].
Héraldique
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Les armes d'Hohengœft se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 547 habitants[Note 3], en augmentation de 4,99 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'église : dédiée à saint Antoine de Padoue. Elle a été construite en 1867.
- Le presbytère : situé à côté de l'église, il date de 1808. Il servait autrefois de maison de dîme.
- Chemin de croix dû à l'initiative du curé Michel Adam. Quatorze stations en grès des Vosges sont implantées de part et d'autre du chemin rural qui conduit à la chapelle Saint-Wendelin et au sommet du Gœftberg. À l'intersection des bras de chaque croix, un médaillon en bas-relief présente une scène. Sur le fût, une inscription en allemand du XVIIIe siècle permet d'identifier la scène. Des traces de polychrome attestent que les médaillons étaient initialement colorés.
Personnalités liées à la commune
- Florent Stengel (28/10/1865-12/04/1935) : restaurateur résistant durant la Première Guerre mondiale.
- Michel Stengel (2/10/1833-31/10/1902) : militaire aux côtés de Napoléon.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Hohengœft sur le site de la communauté de communes des coteaux de la Mossig, consulté le 30 juin 2011.
- Jacques Baquol,Ristelhuber, L'Alsace ancienne et moderne ou dictionnaire géographique, historique et statistique du Bas-Rhin, (lire en ligne), p. 357.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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