Houthis

Les houthis (arabe : الحوثيين), du nom de leurs dirigeants, Hussein Badreddine al-Houthi[5],[6] et ses frères[7], sont les membres d'une organisation armée, politique et théologique zaïdite, active initialement dans le gouvernorat de Sa'dah et le nord-ouest du Yémen, puis à partir de 2014, dans tout le pays. Ainsi, le nom houthi est à l'origine le nom d'une tribu dont sont issus les membres de l'organisation[8].

Houthis
الحوثيين

Devise : الله أكبر، الموت لأمريكا، الموت لإسرائيل، اللعنة على اليهود، النصر للإسلام
 Dieu est le plus grand, Mort à l'Amérique, Mort à Israël, Maudits soient les juifs, Victoire à l'islam »)

Idéologie Islamisme chiite
Nationalisme yéménite
Revivalisme zaïdite
Justice sociale
Anti-impérialisme
Irrédentisme
Antisionisme
Antisémitisme[1]
Populisme
Statut Actif
Site web https://www.ansarollah.com/
Fondation
Pays d'origine Yémen
Fondé par Hussein Badreddine al-Houthi
Actions
Mode opératoire Lutte armée
Zone d'opération Yémen, Arabie saoudite
Organisation
Chefs principaux Hussein Badreddine al-Houthi (tué en 2004)
Abdul-Malik al-Houthi (depuis 2004)
Saleh Ali al-Sammad (tué en 2018)
Mehdi Hussein al-Machat (actuel)
Membres 2 000 combattants (en 2004),10 000 combattants (en 2009), 100 000 combattants (en 2011)
Financement Collecte d'impôts et racket, pétrole de contrebande, ressources étatiques[2]
Répression
Considéré comme terroriste par Arabie saoudite, Yémen, Émirats arabes unis[3], Malaisie[4]
Guerre du Saada
Révolution yéménite
Guerre civile yéménite
Conflit de Jazan, Najran et Assir
Insurrection djihadiste au Yémen

Le groupe est issu du Forum des jeunes croyants, organisation religieuse et culturelle cofondée en 1992 par Hussein Badreddine al-Houthi et Mohamad Azzane[9]. Pacifique, le mouvement se scinda en deux factions, l'une modérée et pacifiste et l'autre prônant la lutte armée, qui deviendra par la suite les Houthis[10].

En conflit avec le gouvernement de la République du Yémen, dans le cadre de l'Insurrection houthiste au Yémen, à cause de manifestations vues comme un défi adressé au pouvoir central[10], ils se sont emparés depuis leurs bastions montagnards du nord-ouest d'une grande partie de l'ouest du pays, notamment de l'ancien Yémen du Nord.

Le nombre de ses membres armés durant l'insurrection houthiste au Yémen est estimé à 10 000 et son principal foyer de tension se trouve dans le Saada. Le mouvement serait soutenu par l'Iran dans le cadre de la guerre civile yéménite, mais d'autres sources mentionnent que l'Iran aurait au contraire essayé de les freiner[11]. Certains analystes affirment que le soutien Iranien aux Houthis serait d'ordre limité et fondé principalement sur l’antiaméricanisme et la lutte contre les alliés des américains au Moyen-Orient, mentionnant que considérer les Houthis comme un mouvement politiquement aligné sur les intérêts iraniens serait en ce sens exagérer les liens existants entre les rebelles zaydites et l’Iran[12].

Les houthistes estiment avoir été marginalisés par le gouvernement sur le plan politique, économique et religieux dans le cadre de la réunification du Yémen en 1990, et demandent le rétablissement du statut d’autonomie dont ils bénéficiaient avant le coup d'État républicain de 1962 dans le cadre du royaume mutawakkilite du Yémen et à terme rétablir l'imamat zaïdite.

Leur branche politique est Ansar Allah (arabe : أنصار الله, « les partisans de Dieu »)[13].

Drapeaux et logos

Contexte

Contexte historico-religieux

Le Yémen est peuplé d'une majorité sunnite mais aussi d'une forte minorité chiite essentiellement présente dans les montagnes du nord-ouest du pays, le fief des Houthis. Cette branche du chiisme, très proche du sunnisme, implantée là depuis le VIIIe siècle, est le zaïdisme, qui ne reconnaît que cinq Imams chiites dans la succession d'Ali, contrairement aux ismaëliens ou duodécimains (les courants majoritaires du chiisme). Un imamat zaïdite a contrôlé ces territoires depuis le Moyen Âge et a fondé le royaume mutawakkilite du Yémen en 1918 lors de l'indépendance acquise de l'Empire ottoman à la suite de la Première Guerre mondiale. En 1990, le parti Hizb al-Haqq, dont seront issus les Houthis, est fondé pour défendre les aspirations culturelles des zaïdites. À la différence de certains partis religieux zaïdites, le Hizb al-Haqq rejette l'imamat et défend le régime républicain.

Contexte historico-politique

La monarchie zaïdite yéménite a été abolie à la suite d'un coup d'état républicain en 1962 (soutenu par l'Égypte de Nasser), conduisant à la mise en place du Yémen du Nord. À la suite de l'unification du Yémen en 1990, les zaïdites sont alors minoritaires dans un Yémen majoritairement sunnite entre le Nord et le Sud. Les zaïdites ont obtenu des garanties du président Ali Abdallah Saleh dans le cadre de la guerre civile yéménite de 1994 (avec la tentative avortée de sécession du Yémen du Sud). S'estimant insatisfaits, ils ont pris les armes en 2004 contre le gouvernement, après la décision du gouvernement d'arrêter Hussein Badreddine al-Houthi[14].

Revendications

Né dans les provinces à majorité zaïdite du nord du Yémen, le mouvement houthis entend initialement porter les revendications culturelles de populations lentement marginalisées par l'influence du wahabisme saoudien. Le mouvement développe également une rhétorique de dénigrement de « l'impérialisme américain » - principalement après l'invasion de l'Irak en 2003 - et du sionisme, ce dernier étant amalgamé à une ramification du premier[15].

Au cours de la période de crise politique qui succède au renversement du président Ali Abdallah Saleh, les Houthis tentent de contrebalancer l'influence ascendante du parti islamiste Al-Islah[16], qui détient alors de nombreux portefeuilles gouvernementaux.

Histoire

Manifestation pro-houthis.

En 2004 éclate la guerre du Saada menée par le gouvernement yéménite après des manifestations qu'il estime remettant en cause son pouvoir[10], déjà aux prises avec l'insurrection d'islamistes affiliés à Al-Qaïda dans le cadre de la guerre contre le terrorisme depuis l'incident de l'USS Cole en 2000[17]. L'Arabie saoudite intervient aux côtés du gouvernement yéménite et combat les Houthis. Des centaines de civils y perdent la vie ainsi que le chef de file du mouvement Hussein Badreddine al-Houthi, tué le  ; sa dépouille est enterrée en prison, de peur que son mausolée ne devienne un lieu de recueillement. Son frère Abdul-Malik al-Houthi lui succède alors[18].

Le gouvernement d'Ali Abdallah Saleh a utilisé du phosphore blanc pendant cette première guerre, arme interdite internationalement[19].

En 2009, lors de l'opération Terre brûlée, l'armée yéménite, plus tard aidée par l'armée saoudienne, échoue à réprimer la rébellion zaïdite.

En 2013, en geste de bonne volonté, le président du gouvernement de transition Abdrabbo Mansour Hadi restitue aux Houthis la dépouille de leur chef Hussein Baddredine al-Houthi pour favoriser le Dialogue national. La même année, il est rapporté que les Houthis combattraient aux côtés du régime de Bachar el-Assad dans le cadre de la guerre civile syrienne[20].

Les Houthis s'estiment de plus en plus marginalisés après le meurtre de deux de leurs représentants dans le conseil de transition national et contestent aussi la fin des subventions sur le pétrole et les carburants[21], cela les incitant à manifester mais ses manifestations sont réprimées violemment.

En 2014, avec l'aide des forces restées fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, les rebelles houthistes prennent le contrôle de la ville d'Amran puis annoncent vouloir la rendre au gouvernement après des accords ; en septembre, ils prennent le contrôle total de la capitale Sanaa, font démissionner le Premier ministre et forcent le pouvoir en place à créer un nouveau gouvernement qui leur est plus favorable. Le discours du dirigeant Abdul-Malik al-Houthi est diffusé dans des écrans géants dans la capitale. Le , ils s'emparent du palais présidentiel à Sanaa, ce qui conduit à la démission du président Abdrabbo Mansour Hadi.

En septembre 2016, le gouverneur de Marib déclare que des armes destinés aux Houthis seraient envoyées par l'Iran en transitant par Oman et la province du Hadramaout, en direction de Sanaa[22].

Le , l'ancien président Saleh, qui était allié avec eux depuis 2014, rompt son alliance avec eux et commence à tendre la main à la coalition dirigée par l'Arabie saoudite[23]. Les Houthis le tuent lors de la bataille de Sanaa deux jours plus tard, le 4 décembre[24]. « Le ministère de l'Intérieur (contrôlé par les Houthis) annonce la fin de la milice de la trahison et la mort de son chef (Ali Abdallah Saleh) et d'un certain nombre de ses éléments criminels », a affirmé la chaîne de télévision des houthis, Al-Massirah, en citant un communiqué.

Le , les Houthis annoncent la mort le 19 avril, dans une attaque aérienne, de Saleh Ali al-Sammad[25]. Mehdi Hussein al-Machat lui succède[26].

Le 30 août 2020, la coalition dirigée par l'Arabie saoudite a intercepté et détruit un drone chargé d'explosifs à l'aéroport international d'Abha et un bateau chargé d'explosifs télécommandé lancé par des Houthis alignés sur l'Iran. Selon l'agence de presse de l'État saoudien (SPA), des éclats sont tombés sur l'aéroport au sud de la mer Rouge sans aucune blessure car le drone a été intercepté[27].

Le gouvernement de Donald Trump envisage en 2020 de déclarer officiellement les Houthis organisation terroriste. Les Nations unies soulignent qu'une telle décision pourraient entraver les interactions avec des responsables Houthis, la gestion des impôts, l'utilisation du système bancaire, la rémunération du personnel médical, l'achat de nourriture et de pétrole ou encore l'accès à internet[28]. En février 2021, Joe Biden dans une de ses premières allocutions sur la politique étrangère annonce le déclassement des houthis de la liste des organisations terroristes, décidée le mois précédent par le président sortant Trump[29].

Idéologie

Pour Julie Kebbi, journaliste à L'Orient-Le Jour, le mouvement houthiste ressemble sur plusieurs points au Hezbollah. D'abord, au vu de la présentation visuelle des allocutions[30]. Bien qu'appuyé par l'Iran, les Houthis ne sont cependant influencés que par la doctrine de Velayat-e faqih, qu'ils n'adoptent que partiellement[30].

Puissance

Le mouvement était composé de 1 000 à 3 000 combattants en 2005 et entre 2 000 et 10 000 en 2009. Cependant le Yemen Post affirme que le mouvement avait 100 000 combattants et loyalistes en 2009. Le mouvement dispose de chars et de plusieurs camions pris à l'armée yéménite durant la guerre de 2004. Il dispose également de plusieurs mines anti-char et de missiles anti-char ainsi que diverses pièces d'artillerie lourde et légère.

Selon l'Organisation des Nations unies, l'Iran armerait le groupe depuis 2009[31], cependant l'information principale sur laquelle se base ce rapport, à savoir un bateau iranien intercepté chargé d'armes, serait, selon Wikileaks, erronée[32].

En 2020, le mouvement est considéré comme « plus fort que jamais ». Il possède désormais des missiles balistiques ainsi que des roquettes et des drones[33]. De plus en plus de drones sont utilisés comme drones piégés ou drones suicides. L'attaque de début 2022 sur Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, a été menée à l'aide de Samad-2 et 3[34],[35].

En mars 2022 à l'occasion du Grand Prix de Formule 1 d'Arabie Saoudite, deuxième organisé dans le pays en quelques mois, une attaque revendiquée par les Houthis avec 7 drones provoquent un énorme incendie[36] sur un dépôt pétrolier d'Aramco, principal sponsor du Grand Prix d'Arabie Saoudite et de la Formule 1 en 2022.

Territoires contrôlés

Carte de la guerre civile du Yémen, situation en .

Après leur révolte contre le gouvernement, les rebelles houthistes contrôlent l'ensemble du gouvernorat de Saada, le gouvernorat d'Al Jawf, celui d'Amran et le gouvernorat de Hajjah. Ils contrôlent également une partie de la capitale Sanaa, une partie du gouvernorat d'Al Mahwit et le village de Jabira en Arabie saoudite.

En 2015, les houthistes ont développé vers le sud leur contrôle de ces territoires et ont accès à la mer Rouge.

Selon Bachir al-Mohallal, chef de l'ONG Pulse for social justice, « Il y a deux choses que la population porte à leur crédit : d'abord, la sécurité. La ville est à nouveau sûre. Même les cellules d'Al-Qaïda en ont été chassées. Ensuite, la restauration d'un semblant d'État. Certes, les fonctionnaires ne reçoivent plus de salaires, mais ils s'arrangent quand même pour rémunérer ceux dont ils ont besoin. Ainsi, la police fonctionne, par exemple. Ils ont également mis au pas les chefs de tribus qui semaient le désordre. Enfin, ils font pression sur les propriétaires, afin que ceux-ci cessent de réclamer leurs loyers. C'est une mesure que les gens apprécient. Paradoxalement, les zones libérées par la coalition ne connaissent pas ce degré de sécurité, car elles passent rapidement sous la coupe de milices incontrôlables. »[37].

Relations avec Al-Qaïda

Bien que les deux groupes veuillent renverser le gouvernement actuel, ils ne partagent pas les mêmes objectifs et ne s'entendent pas.

Al-Qaïda, organisation d'obédience sunnite, veut appliquer sa version stricte de l'Islam fondamentaliste et à terme mener le Jihad contre les pays alentour.

C'est pourquoi des heurts entre rebelles houthistes et les partisans d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique se produisent régulièrement.

Violations des droits de l'homme

Comme de nombreux belligérants du conflit, les rebelles houthis utilisent des enfants soldats depuis au moins 2009[38]. Cependant, les Houthis sont le groupe usant le plus d'eux, avec 140 sur 156 en 2014[39]. Âgés de 9 à 17 ans[39], les recrues, parfois enrôlées de force[40], reçoivent un enseignement religieux zaïdite, puis sont entraînés militairement[38]. Ces enfants-soldats prennent aussi une drogue, le khat, « plante à mâcher qui est très consommée au Yémen comme stimulant », d'après Human Rights Watch[38], et subissent un lavage de cerveau[40]. Ainsi, lors de la bataille d'Aden, les chefs des Houthis ont fait croire aux enfants-soldats qu'ils combattaient des djihadistes d'AQPA, alors qu'il s'agissait en réalité de loyalistes[40].

En mars 2015, le journal américain The New York Times rapporte des cas de persécutions de juifs du Yémen par les Houthis[1].

En août 2016, Amnesty International appelle les Houthis et leurs alliés à cesser de persécuter les membres de la minorité bahaïe, dont 65 membres au moins sont ont été arrêtés arbitrairement, lors de différentes rafles dont la dernière date du 16 août[41]. Les persécutions, débutées sous Ali Abdallah Saleh, se poursuivaient en avril 2017[42]. En septembre 2018, 24 d'entre eux, dont un mineur, risquent la peine de mort de la part des rebelles[43].

Par ailleurs, contrairement à ce qu'ils affirment, les Houthis empêchent les femmes de conduire dans les territoires qu'ils contrôlent[44].

Le , ils arrêtent le journaliste Yahya al-Joubaïhi et le condamnent à mort le pour « espionnage »[45]. Ceci est condamné par l'Union des journalistes yéménites[45], Reporters sans frontières[46] et Amnesty International[47].

En , les Houthis exécutent en public par balles après avoir fouetté cent fois, un homme, accusé de meurtre, de viol et de pédophilie envers une fillette de trois ans[48]. Le , un homme ayant commis des faits similaires envers une fille de quatre ans est exécuté de la même façon, puis son corps a été suspendu à une grue[49]. Les activistes anti-Houthis disent craindre que les opposants subissent le même sort[50].

Le , un tribunal houthiste condamne à mort Asma el-Omeïsi, une jeune mère de famille de vingt-deux ans, ainsi que Saïd al-Rouwaiched et Ahmed Bawazir, pour « aide à un pays ennemi », après avoir été torturés et privés de leurs droits, selon Amnesty, qui accuse les rebelles « d'utiliser la justice pour régler des comptes politiques »[51]. Le père de la jeune femme a été condamné à quinze ans de prison pour avoir laissé sa fille monter à bord du véhicule avec les deux hommes, ce qui s'apparente pour les rebelles à de l'« indécence »[51].

En , Human Rights Watch les accuse de tortures, disparitions forcées et de prises d'otages[52].

Le , Amnesty les accuse d'investir des hôpitaux en les militarisant durant la bataille d'al-Hodeïda[53].

Le , le Programme alimentaire mondial accuse les houthis d'avoir détourné l'aide humanitaire en la revendant[54].

Le 6 novembre 2020, Human Rights Watch a révélé que 4 journalistes détenus arbitrairement par les autorités houthies au Yémen depuis 2015 avaient été inculpés de la peine de mort et recevaient des soins médicaux inadéquats pendant leur incarcération. Les 4 détenus ont été arrêtés et condamnés à mort sans procès équitable le 11 avril 2020, par un tribunal contrôlé par les Houthis à Sanaa. Le tribunal a inculpé les journalistes de trahison et d'espionnage pour des États étrangers compte tenu de leur travail journalistique[55].

Notes et références

  1. (en) « Persecution Defines Life for Yemen’s Remaining Jews » (consulté le )
  2. « How long can the Houthis hold on to Yemen? », sur Al-Monitor (consulté le )
  3. (en) « Houthis respond to UAE's "terrorist" designation », sur http://www.yementimes.com/ (consulté le )
  4. « "LIST OF INDIVIDUALS, ENTITIES AND OTHER GROUPS AND UNDERTAKINGS DECLARED BY THE MINISTER OF HOME AFFAIRS AS SPECIFIED ENTITY UNDER SECTION 66B(1)" », sur www.moha.gov.my (consulté le ).
  5. Aymeric Janier, « Les houthistes, révoltés insoumis du Yémen », sur Le Monde, (consulté le ) : « Ils tirent leur nom de Hussein Al-Houthi, leur chef “historique”. »
  6. (en) « Yemen crisis: Who is fighting whom? », sur BBC, (consulté le ), § [4] Who are the Houthis? ») : « The Houthis take their name from Hussein Badr al-Din al-Houthi. »
  7. François-Xavier Trégan, « Yémen : Au nord, une guerre à huis clos », sur Le Monde, (consulté le ), § [1] La province de Saada aux mains des rebelles chiites ») : « On les appelle les “houthis”, en référence à leur chef, Abd Al-Malik Al-Houthi. »
  8. Mireille Duteil, « Yémen : les rebelles houthis ont-ils perdu ? », sur Le Point (consulté le )
  9. http://aa.com.tr/fr/politique/yémen-qui-sont-les-houthis/80121
  10. « Who are the Houthis in Yemen? », sur www.aljazeera.com (consulté le )
  11. (en) « Iran Tried To Stop Houthi Rebels In Yemen, Obama Says », sur The Huffington Post (consulté le )
  12. (en-US) « L’approvisionnement en armes des Houthis : contrebande iranienne ? – Nemrod ECDS » (consulté le )
  13. (en) « Hassan al-Homran, spokesperson for Ansar Allah », sur http://www.yemenpost.net/ (consulté le )
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  15. « Comment s'est construite la « rébellion houthiste » au Yémen ? - Les clés du Moyen-Orient », sur www.lesclesdumoyenorient.com (consulté le )
  16. « Rébellion chiite au Yémen - Les clés du Moyen-Orient », sur www.lesclesdumoyenorient.com (consulté le )
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  18. « "L’A.S utilise les bombes au phosphore contre les Houthis" », sur http://www.gnet.tn/ (consulté le )
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  21. « The Houthi Advance on Yemen’s Capital », sur www.counterpunch.org (consulté le )
  22. Reuters Editorial, « Arms for Houthis found in Yemen trucks with Oman plates: newspaper », sur Reuters (consulté le )
  23. « Au Yémen, le retournement d’Ali Abdallah Saleh », sur lemonde.fr, (consulté en )
  24. (en) Hakim Almasmari, Ruth Hetherington, Tamara Qiblawi et Hillary McGann, CNN, « Yemen's former President Saleh killed in Sanaa », sur CNN, (consulté le )
  25. « Yémen : les rebelles annoncent la mort de leur chef politique dans une frappe aérienne », sur Le Monde.fr (consulté le )
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  35. Hala Kodmani, « Abou Dhabi ripostera à «l’attaque infâme» des rebelles du Yémen », sur Libération (consulté le )
  36. « Une forte explosion à Djeddah inquiète », sur Motorsinside.com (consulté le )
  37. Marc Nexon, « Guerre au Yémen : « Seule la diaspora permet aux habitants de survivre » », sur Le Point (consulté le )
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  55. (en) « Yemen: Jailed Journalists Face Abuse, Death Penalty », sur Human Rights Watch (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Disappearances and arbitrary arrests in the armed conflict with Huthi rebels in Yemen, Human Rights Watch, New York, 2008, 46 p. (ISBN 1564323927)
  • Samy Dorlian, La mouvance zaydite dans le Yémen contemporain : une modernisation avortée, l'Harmattan, Paris, 2013, 254 p. (ISBN 978-2-343-00788-5) (texte remanié d'une thèse de science politique)
  • (en) Barak A. Salmoni, Bryce Loidolt et Madeleine Wells, Regime and Periphery in Northern Yemen: The Huthi Phenomenon, Rand Corporation, 2010, 410 p. (ISBN 9780833049742)
  • (en) Christoph Wilcke et Gerry J. Simpson, All quiet on the northern front? : uninvestigated laws of war violations in Yemen's war with Huthi rebels, Human Rights Watch, New York, 2010, 54 p. (ISBN 9781564326072)
  • Morgan Lotz, Comprendre les Gardiens de la Révolution islamique - Leurs engagements et leurs actions, L'Harmattan, mars 2022, 274p. (ISBN 978-2-343-25525-5)

Articles connexes

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