Hymont

Hymont est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Hymont

L'église Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes de Mirecourt Dompaire
Maire
Mandat
Christine Rouyer
2020-2026
Code postal 88500
Code commune 88246
Démographie
Gentilé Hymontais, Hymontaises
Population
municipale
484 hab. (2019 )
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 57″ nord, 6° 08′ 33″ est
Altitude 278 m
Min. 270 m
Max. 353 m
Superficie 4,17 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mirecourt
(banlieue)
Aire d'attraction Mirecourt
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mirecourt
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Hymont
Géolocalisation sur la carte : France
Hymont
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Hymont
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Hymont

    Ses habitants sont appelés les Hymontais.

    Géographie

    Hymont est situé à km de Mattaincourt et à km de Mirecourt. C’est un village paisible. Les maisons s’y alignent en bordure de la route et de la Saule. Les maisons, typiquement lorraines (c'est-à-dire aux larges portes cochères entre de petites fenêtres, assez étroites mais profondes), y sont serrées les unes contre les autres. Les toits bien souvent sont soutenus par des troncs d’un seul tenant du sol au faîte.

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Madon et la ruisseau la Saule[1],[Carte 1].

    Le Madon, d'une longueur totale de 96,9 km, prend sa source dans la commune de Vioménil et se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après avoir traversé 47 communes[2].

    La ruisseau la Saule, d'une longueur totale de 14 km, prend sa source dans la commune de La Neuveville-sous-Montfort et se jette dans le Madon à Mattaincourt, après avoir traversé six communes[3].

    Réseaux hydrographique et routier d'Hymont.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[4].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Hymont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mirecourt, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[8] et 7 232 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,4 %), terres arables (27,3 %), forêts (17,7 %), zones urbanisées (16 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Histoire

    La voie romaine de Langres à Metz et Strasbourg traversait Hymont. Le village semble devoir son nom à un Franc nommé Hindonis. Un premier texte, en 1247, le cite comme possession du duc de Lorraine. Comme beaucoup de village lorrains, Hymont eut à souffrir des guerres qui, plus d’une fois, dévastèrent la région. Jadis, ce village était réputé, comme Mattaincourt et Mirecourt, pour ses draps et ses dentelles.

    Plusieurs vagues de sorcellerie ont été réprimées comme lors des terribles procès de 1710 à la suite desquels le village ne comportait plus que 17 habitants, les autres ayant été condamnés au bûcher.

    Il convient de noter que le village avait préalablement été décimé par la grande peste de 1710.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2001 Simon Thouvenot    
    mars 2001 avril 2014 Daniel Braun (1944-2020)   Mécanicien
    avril 2014 juin 2020 Georges Le Dreau    
    juin 2020 En cours Christine Rouyer    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

    En 2019, la commune comptait 484 habitants[Note 4], en augmentation de 1,04 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    182169189196240259282310299
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    326322304306288295301322334
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    295249242234222227227360362
    1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2019
    618611637553516504480478484
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean-Baptiste, néogothique, du XIXe siècle
    • Selon la légende, au Moyen Age, les Hymontais auraient fait monter une vache sur le clocher de leur église sur lequel une touffe d'herbe avait poussé et ce afin qu'elle la mange. Cela leur a valu le surnom des "fous d'Hymont".

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Pierre Fourier, curé de Hymont et de Mattaincourt de 1597 à 1638 (date de son exil à Gray).
    • Philippe Gauthier, Supérieur du Séminaire du Pont, prieur de Belchamp, curé de Hymont et de Mattaincourt de 1638 à 1646.
    • Bienheureuse Alix Le Clerc.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Hymont » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Références

    1. « Fiche communale d'Hymont », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
    2. Sandre, « le Madon »
    3. Sandre, « la ruisseau la Saule »
    4. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Mirecourt », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Mirecourt », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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