Hysacam

Hysacam (Hygiène et salubrité du Cameroun) est une entreprise camerounaise chargée de l'assainissement public[1]. Elle a pour mission la collecte et traitement des déchets solides produits par les ménages ; le nettoyage et le balayage des rues, places et marchés ; et l'et ingénierie urbaine auprès des collectivités territoriales au Cameroun.

Hysacam
Création 1969
Forme juridique SA (Société Anonyme)
Siège social Douala
 Cameroun
Direction Michel Ngapanoun
Actionnaires Actionnariat Camerounais
Effectif + 4000
Site web www.hysacam-proprete.com/

Chiffre d'affaires 27 Milliards de FCFA

Histoire

Débuts

Création d'Hysacam en 1969 à Douala avec la responsabilité d’assurer la maîtrise de l’hygiène et de la salubrité de la ville. La société est une filiale du Groupe GranJouan, associé de la SITA. Avec 10 camions et 133 employés (dont quelques cadres occidentaux) pour desservir environ 500 000 personnes. Avec des bennes tasseuses pour la collecte porte-à-porte, ampli-roll pour la collecte à points fixes... l’entreprise se voit confier, 10 ans après, en 1979, le nettoyage de la ville de Yaoundé.

Développement

En 1987, avec la loi No 87-015 du créant les Communautés Urbaines de Douala et de Yaoundé, l’hygiène et la salubrité des villes est confiée aux communautés urbaines. Avec la mauvaise santé financière de Hysacam, des initiatives se multiplient. Des entreprises des travaux publics investissent, sans expérience, le secteur de la propreté. Des « montagnes » d’ordures obstruent les routes, bouchent les caniveaux, provoquent des inondations et mettent en péril la santé des populations.

Entretemps, Hysacam se restructure et nationalise ses cadres avec Michel Ngapanoun, assisté d’une douzaine d’ingénieurs, cadres et spécialistes d’horizons divers. Hysacam reprend le contrat de la propreté à Yaoundé, couvre entièrement Douala.

Le nombre d’employés passe rapidement à plus de 1 000 personnes.

En 2001, Hysacam renouvelle son parc matériel : 90 camions spécialisés dont 4 balayeuses mécaniques et deux compacteurs.

Le , Veolia Propreté signe un accord avec Hysacam et la compagnie s'étend à Bafoussam, Limbé et Kribi et réalise un chiffre d'affaires de 9 milliards de FCFA avec 2000 employés bénéficiant d'une couverture maladie à 80%.

Avec 130 camions, 14 engins lourds, 4 balayeuses mécaniques, et 2000 bacs à ordures, l’entreprise collecte auprès de plus de cinq millions de personnes dans ces villes, soit plus de trois mille tonnes d’ordures ménagères par jour. Des partenariats avec des ministères, des organismes de financement et des projets se mettent en place (captage du biogaz à Nkolfoulou, compostage à Douala).

En 2007, avec la convention avec Veolia Propreté, des projets et accords se mettent en route et aboutissent à la commande de 80 nouveaux camions. Hysacam se lance sur le marché international.

2008 : Extension géographique à Edéa, Garoua, Maroua, Ngaoundéré , Bagangté, Bangou, ainsi que Niamey au Niger.

En 2008, l’entreprise lance le premier projet de récupération des gaz à effet de serre de la sous-région grâce à un partenariat avec la SGBC et ORBEO

2011 : Inauguration de la première centrale de captage et de traitement du biogaz d’Afrique Centrale (Nkolfoulou, à Yaoundé) et acquisition de 125 camions. Plus de 5 000 tonnes de déchets sont collectées.[réf. nécessaire] L'entreprise réalise un chiffre d'affaires de 30.5 millions d'euros avec 5000 salariés[2].

2013 : Hysacam s'étend à Monrovia au Liberia.

2014 : Inauguration de la centrale de captage et de traitement du Biogaz de Douala – PK 10.

L'année 2014, marque l'ouverture de Hysaa, filiale d’Hysacam à Cotonou.[réf. nécessaire]

2017: Lancement des activités à Bamenda et Kumba[3].

En , l'entreprise signe une convention avec un nombre de créanciers pour obtenir un prêt de 37.35 millions d'euros[4].

L'entreprise ambitionne de devenir un producteur d'énergie entre 2020 et 2021 en réutilisant le méthane issu des décharges[5].

Notes et références

  1. « Entreprises & marchés : suivez toute l'actualité sur JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  2. « Cameroun : les déchets « énergétiques » de Hysacam – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le )
  3. « Hysacam », sur www.hysacam-proprete.com (consulté le )
  4. « Assainissement : Hysacam obtient un prêt de 24,5 milliards de FCFA auprès d’un pool bancaire camerounais – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  5. « Cameroun : Hysacam prêt à affronter la concurrence – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
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