Ignace Laugier
Ignace Laugier (né le à Turin et mort le dans la même ville), est un homme de loi et homme politique italien.
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Ignace Laugier | |
Fonctions | |
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Député au Corps législatif | |
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Maire de Turin | |
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Prédécesseur | fonction créée |
Successeur | Jean Negro |
Biographie | |
Nom de naissance | Ignazio Laugier |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Turin (Royaume de Sardaigne) |
Date de décès | (à 42 ans) |
Lieu de décès | Turin (Empire français) |
Famille | Laugier |
Profession | Magistrat |
Distinctions | Chevalier de l'Empire Chevalier de la Légion d'honneur |
Biographie
Issu de la grande famille provençale des Laugier, installée à Turin au milieu du XVIIIe siècle, Ignace Laugier fait construire en 1773 la Tenuta Berroni, une villa d'inspiration française située à Raconis.
Le , il est nommé par Napoléon Bonaparte maire de Turin, alors sous domination française[1]. La tâche la plus difficile de son administration est la consolidation du budget, saigné par les crédits accordés à l'armée. Pour demander une plus grande attention aux problèmes de sa ville, Laugier se rend à Paris à la fin de 1803, accompagné du conseiller municipal Jean Negro, qui l'année suivante sera nommé adjoint au maire[1]. Le 22 septembre 1802, le Piémont est officiellement annexé à la France et Turin, chef-lieu du département du Pô, fait partie des 25 plus grandes villes de la République[1].
En mai 1805, à l'occasion de la visite de Napoléon (en route pour Milan où il devait ceindre la couronne de fer), Laugier, malgré les difficultés budgétaires, organise une somptueuse soirée dansante au cours de laquelle la cour du Palais civique est surélevée par des échafaudages et transformée en salle de réception[2].
Le 12 septembre 1805, n'ayant pas réussi à rétablir le budget municipal, Laugier démissionne de sa fonction de maire et est remplacé par Jean Negro, considéré par le préfet Pierre Loysel comme plus dévoué à la France.
Le 3e jour complémentaire de l'an XIII (), Laugier est élu par le Sénat conservateur député du Pô au Corps législatif. Il en sort en 1806.
Trésorier de la 16e cohorte de la Légion d'honneur, président du conseil général du département du Pô, Laugier est créé chevalier de l'Empire par lettres patentes du .
Fonctions
- Maire de Turin (1801-1805);
- Député du département du Pô au Corps législatif (1805-1806) ;
- Président du conseil général du département du Pô.
Titres
- Chevalier de l'Empire (lettres patentes du ).
Distinctions
- Légion d'honneur :
- Chevalier de la Légion d'honneur ;
- Trésorier de la 16e cohorte de la Légion d'honneur.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Armes des Laugier
D'argent, au lion de gueules. Devise : NON FORTIOR ALTER[3],[4]. | |
Armes de chevalier de l'Empire
D'argent au lion rampant de gueules, chargé d'un faisceau de trois flèches d'or, la pointe en haut nouées d'un ruban d'azur, à la bordure de gueules chargé du signe des chevaliers légionnaires.[4] |
Annexes
Bibliographie
- « Ignace Laugier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition], passage FAURE_FAVREAU ;
Notes et références
- (it) AA. VV. Storia di Torino, Vol. 6, La città nel Risorgimento (1798-1864), Einaudi, Turin, 2000
- (it) « Il cortile trasformato in salone », Ville de Turin
- Armorial de J. B. Rietstap - et ses Compléments
- Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Editions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027, 9782853970020 et 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Laugier sur francegenweb.org
- (it) Site de la Tenuta Berroni
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