Fondation Charles-de-Gaulle
La fondation Charles-de-Gaulle (qui a pris la suite de l’institut Charles-de-Gaulle) s’emploie depuis 1971 à faire connaître et à perpétuer l’action du général de Gaulle (1890-1970), chef de la France libre à l’époque de la Seconde Guerre mondiale, et président de la République française de 1959 à 1969.
Type | |
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Forme juridique | |
Objectif |
Faire connaître et perpétuer l’action de Charles de Gaulle (1890-1970) |
Siège |
5, rue de Solférino, 75007 Paris |
Pays |
Fondateur | |
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Président | |
Site web |
Historique de l’institut (1971-2006)
En , sous l’impulsion de Pierre Lefranc, naît l’institut Charles-de-Gaulle. Il est présidé successivement par[1] :
- André Malraux (1971-1976) ;
- Gaston Palewski (1976-1984) ;
- Geoffroy Chodron de Courcel (1984-1991) ;
- Pierre Messmer (1992-1995) ;
- Jean Simon (1995-1997) ;
- Jean Foyer (1997-1998) ;
- Michel Debray (1998-1999) ;
- Yves Guéna (2000-2006).
Pierre Lefranc anime l’institut jusqu’en 1991.
Le siège social est au 5 rue de Solférino, où était localisé le Rassemblement du peuple français (jusqu'en 1955) et où se trouve alors le Service d'action civique (dissous en 1981)[2].
En 1991, voit le jour une fondation, bénéficiant d’une dotation annuelle de l’État, et reconnue d’utilité publique en .
En 2006, après plusieurs années de coexistence, l’institut disparaît définitivement.
Historique et organisation de la fondation (depuis 1992)
Hervé Gaymard est élu président de la fondation le [3].
Il succède à :
- Pierre Messmer (1992-1997) ;
- Jean Foyer (1997-2001) ;
- Yves Guéna (2001-2006) ;
- Pierre Lefranc (intérim : 2006-2007) ;
- Pierre Mazeaud (2007-2010) ;
- Jacques Godfrain (2010-2018).
Le conseil scientifique de la fondation comprend des universitaires et des témoins de l’époque, ainsi que des correspondants étrangers. Il est présidé de 1999 à par le professeur Alain Larcan, et depuis par Gilles Le Béguec.
Activités
La fondation organise des colloques avec des universitaires et des témoins de l’époque, et des conférences destinées à un public moins spécialisé.
Elle publie la revue périodique Espoir.
Elle gère la maison natale de Charles de Gaulle à Lille et le domaine de la Boisserie, son ancienne résidence à Colombey-les-Deux-Églises.
La fondation a contribué à créer :
- l’historial Charles de Gaulle au musée de l’Armée à Paris ;
- le mémorial Charles-de-Gaulle à Colombey.
Une bibliothèque spécialisée et un fonds d’archives sont mis à la disposition des chercheurs et des étudiants dans son centre de recherches et de documentation.
La fondation a reçu de l’État, sur la période courant de 2006 à 2015, une subvention annuelle variant de 710 430 euros à 1,43 million d'euros, contre 20 000 euros en 2005, époque où elle coexistait avec l'institut[4],[5],[6],[7].
Notes et références
Notes
Références
- Les présidents de l'institut et de la fondation Charles-de-Gaulle.
- Benoît Collombat et Étienne Davodeau, Cher pays de notre enfance
- « Hervé Gaymard élu nouveau président de la fondation Charles-de-Gaulle », sur charles-de-gaulle.org, (consulté le ).
- « Associations : à qui profitent les subventions ? », sur LeMonde.fr, (consulté le ).
- « Effort financier de l'État en faveur des associations,annexe au projet de loi de finances pour 2014, tome I, p. 18, 70 et 346 »
- « Effort financier de l'État en faveur des associations,annexe au projet de loi de finances pour 2016, tome I, p. 130 et 505 »
- « Effort financier de l'État en faveur des associations,annexe au projet de loi de finances pour 2017, tome I, p. 136, 300 et 470 »