Irene Montero
Irene María Montero Gil, née le à Madrid, est une femme politique espagnole, membre de Podemos.
Pour les articles homonymes, voir Montero (homonymie).
Irene Montero | ||
Irene Montero en janvier 2020. | ||
Fonctions | ||
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Ministre espagnole de l'Égalité | ||
En fonction depuis le (2 ans, 7 mois et 22 jours) |
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Président du gouvernement | Pedro Sánchez | |
Gouvernement | Sánchez II | |
Législature | XIVe | |
Prédécesseur | Carmen Calvo | |
Porte-parole du groupe Unidas Podemos au Congrès des députés | ||
– (2 ans, 10 mois et 27 jours) |
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Législature | XIIe, XIIIe et XIVe | |
Prédécesseur | Íñigo Errejón | |
Successeur | Pablo Echenique | |
Députée aux Cortes Generales | ||
En fonction depuis le (6 ans, 7 mois et 30 jours) |
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Élection | ||
Réélection | ||
Circonscription | Madrid | |
Législature | XIe, XIIe, XIIIe et XIVe | |
Groupe politique | Unidos Podemos | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Irene María Montero Gil | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Madrid (Espagne) | |
Nationalité | espagnole | |
Parti politique | Podemos | |
Conjoint | Pablo Iglesias | |
Diplômée de | Université autonome de Madrid | |
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Elle est élue députée de la circonscription de Madrid lors des élections générales de , avant d'être nommée ministre de l'Égalité dans le gouvernement Sánchez II début 2020.
Biographie
Famille
Irene Maria Montero Gil naît le à Madrid[1]. Ses parents sont déménageur et éducatrice[2]. Elle grandit dans le quartier de Moratalaz à Madrid.
Elle est en couple avec Pablo Iglesias depuis 2015[3], avec qui elle a eu des jumeaux en [4] et une fille en [5].
En , l'achat d'une villa cossue à Galapagar (une ville en banlieue de Madrid) avec son compagnon Pablo Iglesias, provoque une polémique politico-médiatique[6],[7],[8],[9], qui amène le couple à organiser un vote de confiance au sein de Podemos. Les militants votent à 68 % en faveur de leur maintien à la direction du parti[10].
Formation et vie professionnelle
Parallèlement à ses activités politiques débutées en 2004, elle poursuit des études universitaires et obtient une licence en psychologie, puis en 2013 un master en psychologie de l'éducation[11], avant de devenir doctorante à l'université autonome de Madrid avec une bourse pour la formation des enseignants.
Débuts en politique
Irene Montero s'inscrit à l'âge de seize ans aux Jeunesses communistes[12] et participe à divers mouvements sociaux. Elle s'engage en politique à partir de 2004.
Elle rejoint Podemos en 2014 et est appelée à diriger le cabinet de Pablo Iglesias. Elle reporte alors son projet de thèse de doctorat portant sur de nouvelles méthodes éducatives pour se consacrer entièrement à Podemos.
Députée au Congrès
Le , elle est élue députée pour Madrid au Congrès des députés. Elle est pressentie comme vice-présidente et ministre en cas de formation d'un gouvernement par son parti en 2015. Elle devient porte-parole du Groupe confédéral Unidos Podemos en 2017. Elle est la plus plébiscitée des membres du Conseil des citoyens. Actuellement elle fait partie du Conseil de coordination de Podemos, est secrétaire de l'Action au Congrès et cheffe de cabinet du secrétaire général Pablo Iglesias. Cette ascension, critiquée comme relevant du « népotisme », provoque des remous au sein du parti, car se faisant au détriment de l'ex n°2 et rival de Pablo Iglesias, Íñigo Errejón[13].
En tant que députée, elle est devenue en , la première femme de l'histoire de l'Espagne à intervenir au Parlement sur une motion de censure.
Entrée au gouvernement
Le , elle fait son entrée au gouvernement Sánchez II, au poste de ministre de l'Égalité, tout comme son compagnon Pablo Iglesias, au poste de vice-président du gouvernement et ministre des Droits sociaux et de l'Agenda 2030.
Elle est testée positive au coronavirus le 12 mars et placée en isolement pour deux semaines. Son mari, vice-président du gouvernement, Pablo Iglesias est alors confiné. Bien que n'ayant plus de symptômes, elle est de nouveau testée positive à l'issue de cet isolement, qui est donc prolongé[14].
Fin 2020, elle porte un projet de loi sur la liberté sexuelle qui prévoit notamment d'abandonner la distinction entre abus et agression sexuelle pour ne retenir que la seconde qualification, de renforcer les charges contre le proxénétisme et d'améliorer l'écoute, l'assistance et la protection des femmes victimes de violence de genre[15]. Cette loi, adoptée le 26 mai 2022 par les députés, instaure également l'obligation d'un consentement libre et explicite pour toute relation sexuelle[16].
Notes et références
- (es) « Irene Montero, la portavoz », sur publico.es, (consulté le )
- (es) Manuel Jabois, « El asalto a los cielos de Irene Montero », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
- (es) « Irene Montero y Pablo Iglesias: la cronología de su amor », sur revistavanityfair.es, (consulté le )
- (es) « Irene Montero da a luz a sus hijos con seis meses de gestación », sur lavanguardia.com, (consulté le )
- (es) « Irene Montero y Pablo Iglesias anuncian el nacimiento de Aitana, su tercera hija », sur eldiario.es, (consulté le )
- François Musseau, « Pablo Iglesias achète une villa avec piscine, Podemos risque le plongeon », sur liberation.fr, .
- Sandrine Morel, « Pablo Iglesias pris au piège de sa villa de luxe près de Madrid », sur lemonde.fr, .
- « Espagne : deux leaders de Podemos épinglés pour leur villa de luxe », sur lepoint.fr, .
- (en) Sam Jones, « Spain's Podemos leader to face party vote over luxury house purchase », sur theguardian.com, .
- (es) Aitor Riveiro, « Pablo Iglesias e Irene Montero obtienen un 68% de respaldo en su consulta a las bases de Podemos », sur eldiario.es (consulté le )
- (es) « Irene Montero, la Soraya de Podemos », sur elmundo.es, (consulté le )
- (es) « Irene Montero, la mujer que programa a Pablo Iglesias », sur lavanguardia.com, (consulté le )
- François Musseau, « Temps de scission chez Podemos », sur Libération, (consulté le ).
- (es) « Irene Montero seguirá en cuarentena al menos durante una semana más tras volver a dar positivo por coronavirus », sur Hazte socio de eldiario.es (consulté le )
- Ludovic Lamant, « Irene Montero, ministre espagnole : «La lutte féministe est le socle des batailles pour la démocratie» », sur mediapart.fr, (consulté le )
- (es) Isabel Valdés, « El Congreso aprueba la ‘ley del solo sí es sí’, que consagra el consentimiento como clave de la libertad sexual », sur El País, (consulté le )