Isiro
Isiro, anciennement Paulis (nommée d'après l'explorateur belge Albert Paulis), est une ville de République démocratique du Congo, chef lieu de la province du Haut-Uele (territoire de Rungu). Elle compte environ 200 000 habitants. Elle se situe climatiquement à la limite entre la forêt équatoriale et la savane. Elle tire notamment ses ressources d'importantes plantations de café robusta. On l'appelle d'ailleurs « la Capitale de l'or vert ».
Pays | |
---|---|
Province | |
Capitale de | |
Subdivision |
Ville d'Isiro |
Altitude |
730 m |
Coordonnées |
2° 46′ 24″ N, 27° 37′ 07″ E |
Population |
182 900 hab. |
---|
Pour les articles homonymes, voir Paulis.
En 1998, la localité fut la troisième de la province à accueillir une université, après Kisangani et Bunia (Ituri), avec l'Université de l'Uélé.
Les langues lingala et swahili sont parlées à Isiro comme dans plusieurs villes du Centre et de l'Est de la République Démocratique du Congo comme Baraka, Bunia, Bukavu, Goma, Kalemie, Kamina, Kindu, Kisangani, Kolwezi, Lubumbashi, etc.
Histoire
Bâtie à partir de 1934, à l'époque du Congo Belge, l'ancienne Paulis a été achevée en 1957. Elle portait le nom de l'officier belge Albert Paulis (1875-1933), un des créateurs des Chemins de fer des Uele.
En , la ville est libérée de l'emprise des rebelles Simbas lors de l'opération Dragon Noir menée par le 1er régiment paracommando de l'armée belge.
La ville est devenue le chef-lieu du district du Haut-Uele, ayant détrôné Bambili et incluant les six territoires de Dungu, Faradje, Niangara, Rungu, Wamba et Watsa.
Administration
Chef-lieu provincial de 49 486 électeurs recensés en 2018, elle a le statut de ville constituée de 3 communes urbaines de moins de 80 000 électeurs en 2019[1]:
- Kupa, (15 423 électeurs, 7 conseillers municipaux)
- Mambaya, (12 572 électeurs, 7 conseillers municipaux)
- Mendambo, (21 491 électeurs, 7 conseillers municipaux)
Population
Le dernier recensement date de 1984, l'accroissement annuel de la population est estimé à 2,72 en 2012[2],[3].
Transport
La ligne désaffectée[4] des Chemins de fer des Uele permettait la liaison avec Bumba (province de l'Équateur), ville située sur les rives du fleuve Congo[5].
Le réseau routier, permet également les liaisons commerciales avec l'Ouganda et le Soudan proches. Mais, depuis la Deuxième guerre du Congo, toutes les routes au départ d'Isiro sont devenues impraticables, au point de créer un tel isolément dans la ville que celle-ci n'est plus desservie que par un pont aérien, ainsi que des moyens de transport rudimentaires (vélos, motos, portage sur le dos...)[6],[7].
L'aéroport Isiro-Matari est de catégorie 4 et relie la ville à Kinshasa.
Voir aussi
Références
- CENI, Répartition des sièges pour les élections, 2018
- OCHA FISS, Democratic republic of the congo major cities, 6 septembre 2018
- Sauvegarde de :Word Gazetteer, 2013
- isa.au.congo.over-blog.com, « La gare d'Isiro, un voyage dans le temps », sur blog.com, isa.au.congo.over-blog.com, (consulté le ).
- Site des CFU
- Isiro se révolte: Wɛlɛ ya Likólo ezandí nzelá (article de la presse locale du 25 octobre 2012)
- Mémorandum du 20 octobre 2012
- Portail de la république démocratique du Congo