Jérôme Frin de Corméré

Jérôme Charles Frin de Cormeré est un homme politique français, né le à Laval, mort le à Laval. Les Frin sont affiliés avec la famille Hoisnard qui se titrèrent du lieu de Cormeré (Cormeray) en 1670, et qui se situe à Bonchamp-lès-Laval.

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Jérôme Frin de Coméré
Biographie
Naissance
Décès
(à 63 ans)
Laval
Nationalité
Activité

Biographie

Origine

Il est le fils de Charles Frin du Guiboutier[1] et de Charlotte Salmon. Il étudie au Collège de la Flèche. Il rejoint la Société du Jardin Berset en 1773.

Il est seigneur de Cormeré et la Lanfrière en 1785. Il est Trésorier des guerres et receveur particulier des finances de l'élection de Laval à partir de 1783, puis Trésorier des dépenses de guerre et receveur des finances de la généralité de Tours en 1785. Franc-maçon, il était membre de la Loge Les Amis unis de Laval (1786), membre de la Loge Saint-Laurent de Paris (1788).

Révolution française

Il faisait partie de l'assemblée qui nomme, le , Noël-Gabriel-Luce Villar évêque de la Mayenne, et est député avec Tellot fils, pour lui annoncer cette nouvelle à La Flèche.

Il est receveur du district de Laval (1793), sergent-major de la Compagnie des canonniers de la garde nationale de Laval (1793). Il est arrêté en 1793 pour fédéralisme et fait partie du convoi de l'Évacuation de Laval en 1793.

Le représentant François (de la Somme) reste en mission à Laval près de deux mois (du 12 germinal au 4 prairial, d'avril- ), et il était plutôt enclin à la modération[2]. Ainsi, il ordonne au comité révolutionnaire de Laval de viser les passeports du citoyen Frin de Cormeray ; « le comité, considérant que c'est le plus grand contre-révolutionnaire du département,.... mais sachant aussi que son devoir est d'obéir arrête que les passeports seront visés » (26 floréal an II). Il est décrété d'accusation, comme fédéraliste et dilapidateur des deniers publics, par le comité révolutionnaire de Laval, le 12 nivôse an II, et condamné par François Joachim Esnue-Lavallée[3]. Conduit en prison à Alençon, il en est tiré par Garnier de Saintes, et reste quelque temps en cette ville. Il revient à Laval quand le danger est passé, et signe le la pétition des habitants de Laval demandant à la Convention la mise en accusation d'Esnue-Lavallée et de ses complices. Le 5 vendémiaire an VI, on le retrouve receveur général du département de la Mayenne (1795-1802). À la fin de la Révolution française, sa maison servait de loge aux francs-maçons de Laval, et est fermée par ordre du gouvernement le .

Une grande partie de sa fortune provenait de biens nationaux. Il est acquéreur national des forges d'Orthe.

Homme politique

Il est maire de Laval de 1810 à 1813.

Famille

Il épouse en 1773 Marie Le Clerc du Flécheray[4].

Ils ont:

  • Jérôme (né le à Laval, décédé le à Wittemberg, était colonel de cavalerie. Officier de la Légion d'honneur en 1811, il est décédé des suites de ses blessures, à la tête du 31e chasseurs à cheval.
  • Sébastien (né le à Laval, décédé le à Laval) était capitaine d'infanterie. Il est chevalier de la Légion d'Honneur en 1862.
  • Joséphine, qui est la mère de Félix Coquereau.

Sources partielles

Voir aussi

Liens externes

    Notes et références

    1. Conseiller du roi. Président du siège royal au comté et élection de Laval. Maire de Laval.
    2. Nul doute que son action s'exerça en ce sens sur le comité révolutionnaire de Laval.
    3. Abbé Angot, Mémoires épistolaires, p. 84
    4. La fille de Julien Le Clerc du Flécheray et d'Angélique Perier du Coudray.
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