Jacques Hector Moreau

Jacques Hector Charles Moreau (, Fleurey-sur-Ouche-,Loches) est un officier de marine français.

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 Jacques Hector Moreau
Nom de naissance Jacques Hector Charles Moreau
Naissance
Fleurey-sur-Ouche (France)
Décès  77 ans)
Loches (France)
Origine Français
Allégeance France
Arme  Marine nationale
Grade Vice-amiral d'escadre
Années de service 1903 – 1943
Commandement Faraday
Volta
Jean-Autric
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Famille Frédéric Paul Moreau (père)

Biographie

Fils de Frédéric Paul Moreau, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le croiseur cuirassé Montcalm à la division navale d'Extrême-Orient.

Enseigne de vaisseau (), il embarque comme officier de manœuvre puis second sur l'aviso Chamois en Méditerranée (1906-1907) et devint instructeur des élèves pilotes de la flotte sur l'Élan à Brest puis sur le Chamois et entre en 1909 à l’École supérieure d'électricité dont il sort ingénieur. Il est aussitôt affecté aux sous-marins de Cherbourg où il est chargé du matériel électrique.

En 1911, il est envoyé au service d'expérience de TSF au poste du Mourillon. Rapporteur de la Commission de TSF, il est nommé lieutenant de vaisseau en .

Il sert comme directeur des mouvements du port de Moudros, dans les Dardanelles en mars 1915 puis est attaché à l'état-major de la 1re armée navale et embarque sur le Courbet, la France puis la Provence avant d'être affecté à l’État-major général en dans le Service des transmissions. Il suit les cours de l’École de navigation sous-marine et devient en commandant du sous-marin Faraday en Adriatique. En , il est cité puis commande en le sous-marin Volta à Bizerte.

En , il fait l'École supérieure de marine et est nommé capitaine de corvette en août. Sous-chef d'état-major de la division navale du Levant sur l'Edgar Quinet et le Waldeck-Rousseau, il se fait remarquer les 13 et dans l'organisation de l'évacuation des Français durant l'incendie de Smyrne pendant la guerre gréco-turque.

Il passe quelque temps au 3e bureau de l’État-major général, est promu capitaine de frégate () et sert comme second sous-chef d'état-major de l'escadre de Méditerranée sur la Provence. En , il commande la 3e escadrille de sous-marins et le Jean-Autric à Toulon et reçoit deux témoignages de satisfaction pour les concours d'honneur des sous-marins en 1925 et 1926.

En , il commande l’École des officiers torpilleurs et des transmissions et en devient auditeur à l’École de guerre navale et au Centre des hautes études navales. Il est détaché en août auprès du rapporteur du budget de la marine à la Commission des finances du Sénat et est nommé capitaine de vaisseau en décembre.

Il commande en la 1re escadrille de torpilleurs à Toulon sur l'Amiral Sénès, sur le Basque puis sur le Mars puis en la flottille des sous-marins de Toulon. Chef d'état-major de l'inspecteur général des forces maritimes de Méditerranée (), il est promu contre-amiral en et commande en mars le secteur de défense de Cherbourg.

Major général à Cherbourg (), commandant de la 2e flottille de sous-marins dans l'Atlantique () avec pavillon sur le ravitailleur Jules-Verne, il commande en la 5e escadre sur le Paris et le Duguay-Trouin puis en décembre les patrouilles de l'Océan à Brest où il administre la lutte contre les sous-marins et la protection des convois dans l'Atlantique.

Vice-amiral (), il commande la marine à Marseille et devient en commandant en chef et préfet maritime à Alger. Promu vice-amiral d'escadre en octobre, il se trouve à Alger lors du débarquement allié du 8 novembre 1942 et s'occupe activement des tractations entre Français et Américains. Il prend sa retraite en .

Moreau laisse un témoignage capital sur les événements de à Alger dans son ouvrage Les Derniers Jours de Darlan, qui sera publié en 1985.

En 1955, il préside l'Association des anciens élèves de l’École navale et meurt des suites d'un accident de la route à Loches le . Il est inhumé à Toulon.

Récompenses et distinctions

Bibliographie

  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 380-381

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