Jacques Louis François de Tilly

Jacques Louis François de Tilly, alias Jacques Charles Tilly, désigné à tort Delaistre Tilly, né le à Vernon (Eure)[1] (donné à tort né le ), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Jacques Louis François de Tilly
alias Jacques Charles Tilly

Naissance
Vernon (Eure)
Décès  63 ans)
Paris
Origine Français
Allégeance Royaume de France
 Royaume de France
 République française
Empire français
 Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service – 1815
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Bataille de Savenay
Bataille d'Elchingen
Distinctions Comte de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
chevalier de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 4e colonne.

État des services

Il entre en service comme volontaire dans le régiment de Soissonnais le , et il fait les campagnes de 1761 et 1762 en Allemagne, puis il obtient son congé le . Le il reprend du service en qualité de gendarme.

Le il est nommé lieutenant dans le régiment d'Aunis. Il assiste aux sièges de Mahon en 1782 et de Gibraltar en 1783. Le il est affecté au régiment de Bretagne infanterie, il passe sous-lieutenant en premier le , et capitaine dans la garnison de la marine le . Il est fait chevalier de Saint-Louis le , et il est réformé le .

Le il reprend du service au 6e régiment de cavalerie, et il est nommé lieutenant-colonel le au 14e régiment de dragons. Il reçoit son brevet de colonel le dans ce même régiment, et il en prend le commandement le suivant. Chargé par le général Dumouriez en de la défense de la place de Gertruydenberg, il résiste pendant trois semaines à des forces bien supérieures. Sommé plusieurs fois de se rendre à discrétion, il répond qu’il saurait mourir, et il obtient enfin de sortir de la place avec tous les honneurs de la guerre.

Il est promu général de brigade le à l’armée des côtes de Cherbourg, où il obtient de grands avantages sur les Vendéens. Général de division le , il est démis de ses fonctions le .

Il est réintégré le et le suivant il prend le commandement de la réserve de l’armée de Sambre-et-Meuse. Il se couvre de gloire à Hoechst près de Nadda, le . Le il passe à l’armée du Nord et reçoit, le le commandement des départements de la Dyle, de l’Escaut, de la Lys, de Jemappes et des Deux-Nèthes. Il est destitué le et il est remis en activité le à l’armée de Sambre-et-Meuse. Le il est mis en congé de réforme, et le il est remis en activité à l’armée de Sambre-et-Meuse.

Le il devient inspecteur général d’infanterie et de cavalerie en Hollande et le il commande les huit départements réunis. Le il est employé sous les ordres du général Brune qui commande en Hollande, et le il est nommé inspecteur général de la cavalerie en Batavie. Le il prend le commandement de la 15e division militaire, puis le il passe à l’armée d'Angleterre.

Il est admis au traitement de réforme le , et le il remplace le général Dumas comme inspecteur général d’infanterie. Le il commande les troupes à cheval du camp de Montreuil. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le , et promu commandeur le .

En 1805 il reçoit le commandement de la cavalerie du 6e corps de la Grande Armée, et le il est envoyé à l’armée d’Espagne. Il est créé chevalier de l’Empire le , et le il participe à la bataille d'Ocaña, où il force les Anglais à mettre bas les armes. Le il est nommé commandant supérieur à Ségovie, et le il est fait baron de l’Empire. Il obtient un congé le .

Le il reprend ses fonctions d’inspecteur général de cavalerie, et il obtient le titre de comte de l’Empire le .

Lors de la première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis en par le roi Louis XVIII, et élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d’honneur le .

Pendant les Cent-Jours il se rallie à l’Empereur qui le nomme président du collège électoral du Calvados. Élu par ce même collège à la Chambre des représentants, « il garde dans cette Chambre un silence dont plus tard, il tira beaucoup de vanité : » comme si la nullité d’un législateur peut tenir lieu de dévouement.

Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Paris. Il est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise (39e division).

Il fait partie des 660 personnalités à avoir leur nom gravé sous l'(arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 4e colonne (l’Arc indique TILLY).

Décorations, titres, honneurs…

Armoiries

Armoiries Nom du chevalier et blasonnement
Chevalier Jacques Louis François de Tilly et de l'Empire, lettres patentes du . commandeur de la Légion d'honneur

D'or ; au vol ouvert de gueules surmonté d'un fer de hallebarde de même, bordure de gueules au tiers de l'écu chargée au premier point en chef du signe des chevaliers - Livrées : jaune, cramoisi et blanc.

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Jacques Louis François de Tilly et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

Écartelé au premier de sinople, à la tour d'argent, au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'or au lion rampant contourné de gueules ; au quatrième d'azur à six croisettes en fasce rangées trois et trois d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu.

Figure Nom du comte et blasonnement
Armes du comte Jacques Louis François de Tilly, décret impérial du confirmé par (lettres patentes royales) du . Grand officier de la Légion d'honneur

Ecartelé ; au premier des comtes tirés de l'armée ; au deuxième de sinople à la tour donjonnée, d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable ; au troisième d'or au lion rampant, de gueules ; au quatrième d'azur à la fasce d'argent accompagnée de six croiettes d'or, trois en chef, trois en pointe, rangées en fasce : pour livrées les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.

Références

Sources

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Révolution française
  • Portail du Premier Empire
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