Jacques Rozier

Jacques Rozier, né le à Paris, est un réalisateur français.

Ne pas confondre avec Jacques Rozier, nom de plume de la romancière française Émilie Paton

Jacques Rozier
Jacques Rozier en 2017.
Naissance
Paris (France)
Nationalité France française
Profession réalisateur
Films notables Adieu Philippine
Du côté d'Orouët
Maine Océan

Après des études de cinéma à l'IDHEC, il travaille comme assistant à la télévision et réalise dès le milieu des années 1950 des courts métrages considérés comme précurseurs de la Nouvelle Vague, Rentrée des classes (1956) et Blue Jeans (1958).

Son premier long métrage, Adieu Philippine (1962), est considéré comme emblématique de l'esthétique de la Nouvelle Vague. Malgré ce succès d'estime, Jacques Rozier doit attendre 1969 pour tourner un nouveau long métrage, Du côté d'Orouët (1973), qui révèle au cinéma le talent comique de l'acteur Bernard Ménez. Adepte des tournages improvisés, il réalise ensuite Les Naufragés de l'île de la Tortue (1976), une comédie avec Pierre Richard, puis dix ans plus tard il retrouve Bernard Ménez associé à l'acteur Luis Rego pour une nouvelle comédie intitulée Maine Océan (1986).

Ses films, peu distribués, n'ont pas rencontré un grand succès public mais ont tous obtenu un succès critique. Il a reçu le prix Jean-Vigo pour Maine Océan (1986), le prix René-Clair (1997) et le Carrosse d'or (2002) pour l'ensemble de sa carrière.

Biographie

Jacques Rozier naît à Paris le et grandit dans le quartier des Batignolles[1].

Il suit des études à l'IDHEC en 1948-1949[note 1]. Pour son film de fin d'études, il part en Provence avec ses bobines et une caméra et filme les premières images de son futur court métrage Rentrée des classes[2].

Après ses études, il travaille comme assistant à la télévision auprès de réalisateurs comme Marcel Bluwal, Stellio Lorenzi et Claude Loursais, qui tournent des dramatiques dans les studios des Buttes Chaumont. Rozier se dit impressionné et influencé par leur rapidité d'exécution et leur savoir-faire[3],[4].

Il fait un stage sur le tournage de French Cancan de Jean Renoir[1].

Avec l'argent gagné à la télévision, il achète de la pellicule pour tourner Rentrée des classes (1955). Le film, réalisé en 1955, peut être considéré comme le premier film de la Nouvelle Vague[3],[5],[note 2].

Avec l'argent obtenu par la vente de Rentrée des classes, il tourne Blue Jeans[3]. Il rencontre Jean-Luc Godard en présentant Blue Jeans aux Journées internationales du court métrage à Tours en 1958. À l'époque, Godard est critique de cinéma à Arts et il signe un article intitulé « Resnais, Varda, Demy et Rozier dominent le Festival de Tours. », ce qui sonne comme une provocation étant donné qu'Agnès Varda, Jacques Demy et Jacques Rozier étaient alors complètement inconnus. Il voit dans Blue Jeans « le film le plus frais, enfantinement pur, jeune et sympa de ces fades et horriblement sérieuses journées »[6]. Blue Jeans est ensuite diffusé au cinéma en première partie du film de John Berry Oh ! Qué mambo (1959)[4].

Après le succès d'À bout de souffle, en 1960, Jean-Luc Godard présente Jacques Rozier à son producteur, Georges de Beauregard. Ce dernier permet à Rozier de réaliser son premier long métrage, Adieu Philippine. Rozier avait le souhait de tourner un film décrivant les premiers jours d'un appelé dans un régiment. Un tel sujet était impossible à traiter pendant la guerre d'Algérie. Il s'oriente alors vers l'histoire d'un garçon amoureux de deux filles, très amies entre elles. Le garçon laisse finalement les choses en plan pour partir en Algérie. Inspiré par l'esthétique du néoréalisme italien, Rozier choisit ses acteurs dans la rue[7]. Or, la production du film est difficile ; le tournage du film a lieu en partie en Corse dans des montagnes uniquement accessibles à dos de mule. Le montage dure douze mois. Les bandes sons ont été perdues et Rozier n'avait gardé aucune trace écrite des dialogues de sorte qu'il a fallu reconstituer les dialogues en lisant sur les lèvres des acteurs[1]. George de Beauregard ne croit plus au film et Rozier doit racheter les droits du film avec des amis pour l'achever et pouvoir le montrer au festival de Cannes en 1962[4] : le film, sélectionné pour la première édition de la semaine de la critique, y reçoit un prix[7]. Le film sort finalement en salles en [8]. Adieu Philippine est salué par la critique et devient l'un des films emblématiques de la Nouvelle Vague[5]. Jean-Michel Frodon y voit le film qui condense le mieux l'esprit de la Nouvelle Vague[8]. Le critique Louis Skorecki y voit « le plus beau portrait de la France du début des années 60[9]. »

Dans Paparazzi et Le Parti des choses : Bardot et Godard (1963), il filme l'actrice Brigitte Bardot sur le tournage du Mépris (1963) de Jean-Luc Godard confrontée à la traque des paparazzi à Capri et à Rome[10],[11].

Après Adieu Philippine, Jacques Rozier rencontre des difficultés pour réaliser un nouveau film. Ses relations difficiles avec Georges de Beauregard lui donnent une mauvaise réputation auprès des producteurs et font de lui l'« enfant terrible de la nouvelle vague »[12].

Il lance de nombreux projets mais n'arrive pas à boucler ses scénarios. Dans un entretien avec Frédéric Bonnaud en 1996, il explique : « Mon défaut, c’est que je fonctionne sur la notion de désir. Si j’ai l’idée d’un film, j’ai envie que ça se fasse dans les trois-quatre mois. Je lance une idée, j’écris mais sans achever l’écriture, j’ai du mal à donner à lire un scénario bouclé[4]. » Il continue de travailler à la télévision où il réalise notamment une série Ni figue, ni raisin avec la chanteuse Michèle Arnaud puis une émission dans la série Cinéastes de notre temps sur Jean Vigo[4].

Du côté d'Orouët, tourné en 16 mm en 1969 et sorti en 1973, raconte les vacances de trois jeunes filles et d'un jeune homme dans une villa sur le littoral vendéen[13]. Le film ne reste en salle qu'une semaine[14],[11].

Il révèle le talent comique de l'acteur Bernard Menez[15],[16].

En 1974, le producteur Claude Berri propose à Rozier de tourner un film avec Pierre Richard, qui vient de connaître le succès au cinéma avec Le Grand Blond avec une chaussure noire. Rozier accepte à la condition de ne pas avoir à fournir de scénario. Les Naufragés de l'île de la Tortue raconte l'histoire d'une agence de voyage qui tente de lancer une nouvelle formule de vacances. Au lieu de proposer aux vacanciers un programme surchargé, elle propose une opération « Robinson Crusoé » qui consiste à laisser les touristes à eux-mêmes sur une île déserte. Jean-Arthur Bonaventure (Pierre Richard) et Petit Nono (Jacques Villeret) sont chargés par l'agence de voyage de mettre sur pied cette opération. Cependant Pierre Richard doit quitter le tournage prématurément pour tourner un film avec Claude Zidi. Jacques Rozier modifie son scénario initial en fonction et décide de mettre le personnage de Pierre Richard en prison[17]. À sa sortie en salles en 1976, le film est un échec commercial. Il est repris au cinéma en copie neuve en 2004[5],[18]. Le critique Ludovic Lament voit dans le film un « anti-Bronzés loufoque[19]. »

Rozier réalise aussi avec Pascal Thomas un pilote pour une série destinée à la télévision intitulée Nono Nenesse (1975) où Bernard Ménez, Jacques Villeret et Maurice Risch jouent aux bébés au milieu d'un mobilier géant dans un esprit régressif. La série s'inspire de Laurel et Hardy. La série n'a finalement pas été diffusée à la télévision mais le pilote a été montré au public lors de la rétrospective de l'œuvre de Rozier au festival international du film de La Rochelle en 1996[20],[4].

Maine Océan, comédie poétique en forme d’étrange voyage en train, ne voit le jour qu’au printemps 1986. Les critiques sont, une nouvelle fois, très élogieuses. Une version restaurée est reprise au cinéma en 2007[21]. Le film rencontre un succès public relatif (135 000 entrées en France)[22].

Jacques Rozier réalise aussi deux documentaires sur l'opéra baroque à travers deux œuvres de Lully. Le premier, L'Opéra du roi, tourné en 1989 au Théâtre lyrique de Montpellier, dévoile les coulisses d'une représentation d' Atys dirigée par William Christie (musique) et Francine Lancelot (chorégraphie). Le second, Revenez, plaisirs exilés, est une captation des répétitions et de la générale d' Alceste ou le Triomphe d'Alcide, données à l'opéra de Versailles et au Théâtre des Champs-Elysées en 1991 sous la direction de Jean-Louis Martinoty (mise en scène), Jean-Claude Malgoire (musique), Marie-Geneviève Massé et François Raffinot (chorégraphie)[23].

En 1996, le festival international du film de La Rochelle rend hommage à Jacques Rozier en lui consacrant une rétrospective[20].

En 1997, l'ensemble de son œuvre cinématographique est distinguée par le Prix René Clair[24].

En 2001, le réalisateur présente à la Mostra de Venise, Fifi Martingale, une comédie qui se déroule dans un théâtre. Le film ne connaît pas de distribution en salles et Jacques Rozier souhaite remanier le montage.

Du 2 au , une rétrospective intégrale de Jacques Rozier a été présentée au Centre Pompidou. La rétrospective révèle que l'œuvre de Rozier ne se limite pas aux cinq longs métrages sortis en salle du réalisateur. Il a en réalité réalisé une trentaine d'œuvres de différents formats et de différentes durées pour la télévision ou pour le cinéma[25],[26].

En 2006, il lance le projet de réaliser une comédie intitulée Le Perroquet parisien, initialement Le Perroquet bleu, sur le milieu du cinéma. Le tournage a été interrompu pour des problèmes de production[27].

Le , il est expulsé de son logement à Neuilly-sur-Seine[28]. Parallèlement, il travaille sur une rétrospective de sa carrière en collaboration avec la Cinémathèque française prévue pour novembre de cette même année, durant laquelle il devait présenter nombre de ses films phares, avant d'annuler sa présence au début du mois.

Méthode de travail

Pierre Richard, dans un entretien aux Cahiers du cinéma, décrit l'anti-méthode de Rozier : « Pour lui, le temps n’a pas d’importance, dans la vie comme dans les films. Plus que prendre son temps, il lui donne toute sa valeur. Avec cette méthode, si c’en est une, vous n’avez pas le temps de faire votre cinéma, avec vos petits tics d’acteur, puisque vous ne savez ce qui va se passer. En plus, Jacques finissait toujours les magasins de pellicule et, à la fin de chaque prise, n’entendant pas « couper », on devait meubler les silences, gérer la gêne du moment. Rozier se sert de tout ça. Ce n’est pas la ligne qui l’intéresse, c’est ce qu’il y a entre les lignes, les creux. Tout ce qui nous échappe, qu’on ne contrôle pas. Faire ressentir à quelqu’un quelque chose qu’il n’a pas l’habitude de ressentir, le voir s’en étonner ou ne pas s’en apercevoir. Il aime les points de suspension. C’est peut-être pour ça qu’il tourne avec des amateurs, parce qu’il a peur que les acteurs confirmés lui donnent la musique qu’ils savent jouer. Les acteurs, il les prend pour ce qu’ils savent faire, mais surtout pour en donner une relecture[29]. »

Jacques Rozier travaille généralement à partir de scénarios peu contraignants ou inachevés[30] et déclare lui-même accorder une grande importance à l'imprévu sur les tournages : « J'ai un profond mépris pour les metteurs en scène qui dirigent le doigt tendu et l'œil rivé au viseur. J'exècre le viseur, c'est le signe du chef, ça ne sert rigoureusement à rien. Si on envisage le cinéma comme l'héritage des frères Lumière, alors il vaut mieux être réceptif à tout ce qui peut arriver lors du tournage, ne pas tout prévoir et quadriller à l'avance[1]. » Cela lui vient notamment de son expérience de la télévision, quand il tournait des dramatiques au début des années 1950 et a gardé l'habitude de tourner avec deux caméras. Selon lui, les deux caméras permettent de tourner rapidement et facilitent les raccords au montage[31].

Il récuse le terme de direction d'acteur au sens où il ne prétend pas diriger les acteurs mais simplement être réceptif à leur interprétation[5].

Ses films ne sont pas autobiographiques. Il dit ne jamais raconter ses propres histoires[5]. Il apprécie les personnages en situation d'échec[5].

Le fait que peu de ses projets pour le cinéma aient abouti lui a valu une réputation de dilettante. Il a néanmoins beaucoup tourné pour la télévision, notamment au temps de l'ORTF[26].

Analyse de l'œuvre

Le cinéma de Rozier ne ressemble à rien de connu. Jacques Mandelbaum le définit de la manière suivante : « Le goût du voyage et de la vacance, la récurrence de l'eau et des îles, le sens aigu de la durée, l'inclination pour les genres et les acteurs populaires, l'hybridation du documentaire et de la fiction, l'improvisation et les changements de cap élevés au rang des beaux-arts marquent de façon indélébile ce cinéma, qui procure comme aucun autre la sensation, simultanément joyeuse et mélancolique, de la grâce de l'existence et de la fragilité de l'instant[32]. »

Pour Pascal Thomas, « Rozier est un singulier dans le siècle. On croit qu'il s'empêche lui-même, mais c'est faux. Il vit dans l'instant, et cette manière de vivre ne coïncide plus du tout avec les exigences de ce métier, où la dictature du scénario, qui détermine seule le financement du film, est devenue terriblement néfaste[32]. »

Selon Jacques Rozier lui-même, son cinéma raconte toujours l'histoire de mythomanes :

« J'arrive aujourd'hui à croire qu'ils [ses films] ont pour thématique commune de raconter l'histoire de mythomanes. Je ne l'ai pas fait exprès. J'ai toujours été fasciné par les gens qui racontent des histoires à dormir debout, mais que l'on croit malgré tout[33]. »

Filmographie

Longs métrages

Courts métrages

Projets inachevés

  • 1975 : Nono Nenesse (court métrage)
  • 2007 : Le Perroquet parisien/Le Perroquet bleu (long métrage)

Récompenses

Notes et références

Notes

  1. Il fait partie de la 5e promotion de l'école.
  2. Agnès Varda considère elle que le premier film de la nouvelle vague serait son court métrage La Pointe courte (Rozier 2012, p. 18).

Références

  1. Didier Péron, « Rozier sauvage : Retour sur le cinéaste Jacques Rozier, au moment où ressort Du Côté d'Orouët », Libération, (lire en ligne).
  2. Rozier 2012, p. 16
  3. Rozier 2012, p. 18
  4. Frédéric Bonnaud, « Quelqu’un qui fout la trouille », Les Inrockuptibles, (lire en ligne)
  5. [vidéo] Jacques Rozier dans Boulevard du Classic sur Vimeo
  6. Jean-Luc Godard, « Resnais, Varda, Demy et Rozier dominent le Festival de Tours », Arts, no 700, réédité dans Jean-Luc Godard, Les Années Cahiers, Flammarion, , p. 172-176.
  7. Rozier 2012, p. 20
  8. Jean-Michel Frodon, Le Cinéma français, de la Nouvelle Vague à nos jours, Paris, Cahiers du cinéma, , p. 118
  9. Louis Skorecki, « Adieu Philippine », Libération, (lire en ligne)
  10. Samuel Douhaire, « BB dans la ligne de mire », Libération, (lire en ligne)
  11. Didier Péron, « Rozier des vents », Libération, (lire en ligne)
  12. Rozier 2012, p. 25
  13. Frodon 2010, p. 405
  14. Jean-Louis Bory, « Tout dans le masque », Le Nouvel Observateur, no 462, (lire en ligne) suite
  15. Rozier 2012, p. 28
  16. Louis Skorecki, « Rozier chemine vers le loufoque : CANAL +, 16H05. «Maine-Océan», film de Jacques Rozier, avec Bernard Menez, Luis Rego, Yves Afonso... », Libération, (lire en ligne)
  17. Rozier 2012, p. 27
  18. Didier Péron, « Les Naufragés de Rozier enfin repêché », Libération, (lire en ligne)
  19. Ludovic Lament, « Opération vacances désorganisées », Libération, (lire en ligne)
  20. Didier Péron, « Festival de la Rochelle », Libération, (lire en ligne)
  21. (en) Jordan Mintzer, « Maine Océan », Libération, (lire en ligne)
  22. « Maine Océan », sur jpbox-office.com (consulté le )
  23. Nicolas Villodre, « Jacques Rozier, le musical », Danzine.fr, (lire en ligne [archive du ])
  24. « Jacques Rozier », sur Académie française (consulté le )
  25. Jacques Rozier, le funambule
  26. Antoine de Baecque, « Rozier tous azimuts », Libération, (lire en ligne)
  27. Rozier 2012, p. 29-30
  28. Léna Lutaud et Nathalie Simon, « Appel au secours pour sauver le cinéaste Jacques Rozier, expulsé de chez lui à 94 ans », Le Figaro, (lire en ligne)
  29. Pierre Richard, Cahiers du cinéma, juillet-août 2004, no 592
  30. Florent Guignandon, « Jacques Rozier – coffret DVD : Navigateur solitaire », Critikat, (lire en ligne)
  31. Rozier 2012, p. 21-22
  32. Jacques Mandelbaum, « L'inflexible douceur de Jacques Rozier », Le Monde,
  33. Rozier 2012, p. 29
  34. « Les premiers lauréats du Festival », Libération, (lire en ligne)

Voir aussi

Ouvrage

  • Emmanuel Burdeau (dir.), Jacques Rozier : Le Funambule, Cahiers du cinéma, , 160 p. (ISBN 978-2-86642-316-2)

Articles

  • (en) Dolores Burdick, « Adieu Philippine », The French Review, vol. 52, no 5, (lire en ligne)
  • Gilles Delavaud, « Les trop longs silences de Jacques Rozier », Cahiers du cinéma, no 315,
  • Marc Chevrie et Hervé Le Roux, « L'île au trésor », Cahiers du cinéma, no 382,
  • Jacques Rozier, « Jacques Rozier », Cahiers du cinéma, no 400,
  • Jacques Rozier et Jacques Morice, « French cancan », Cahiers du cinéma « 100 films pour une vidéothèque », no 17,
  • Jacques Rozier, « La Marseillaise », Cahiers du cinéma, no 482,
  • Édouard Waintrop, « Nouvelles du front. Vaudeville à la Rozier », Libération, (lire en ligne)
  • Louis Skorecki, « Maine Océan », Libération, (lire en ligne)
  • Louis Skorecki, « Adieu Philippine », Libération, (lire en ligne)
  • Sonya Faure, « Terminus océan », Libération, (lire en ligne)
  • Jacques Rozier, « Nouvelle contribution à la légende de Jacques Rozier », Cahiers du cinéma, no 563,
  • Jean-Sébastien Chauvin, « Témoignages : Jacques Rozier », Cahiers du cinéma, no 576,
  • Vincent Malausa, « Un chantier fabuleux », Cahiers du cinéma, no 639,
  • Jacques Rozier, « Le goût du hasard et de l'indépendance », dans José Moure, Gaël Pasquier et Claude Schopp, L'Atelier des cinéastes : De la Nouvelle Vague à nos jours, Archimbaud Klincksieck, (ISBN 978-2252038635), p. 15-30
  • Hervé-Pierre Gustave et Jacques Rozier, « Rencontre », So Film, no 1, , p. 76-80

Liens externes

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