Famille de Polastron

La famille de Polastron est une famille noble française de Haute-Garonne.

Présentation

Le comte de Polastron, seigneur de Noueilles, Venerque[1] et Grépiac, à l'origine du château que l'on connaît aujourd'hui, était probablement Jean Denis (ou Denis) de Polastron (1642-1706)[2]. Il eut un fils, Jean-Baptiste (1689-1742), lieutenant général des armées du roi, gouverneur de Neuf-Brisach, mort à Volin en Bohème le 4 mai 1742 à l'age de 56 ans. Il avait épousé le 27 novembre 1715, Françoise Jeanne Yolande de Mirman, comtesse de Plaissan (Hérault), veuve de François d'Arennes qui eurent deux enfants[3] :

La famille de Polastron possédait le château de Noueilles (Haute-Garonne) ; elle possédait aussi le château de Brax[7] et un autre à Ladevèze-Rivière (château des Duclos-Polastron)[8].

Château de Noueilles

Achevé en 1668, ce château fut celui des comtes de Polastron La Hillière, nobles et seigneurs de Grépiac, de Venerque et de Noueilles. Il est composé d'un grand ensemble de plain-pied, d'un parc dessiné par Le Nôtre, d'allées de buis et de cyprès qui s'alliaient contre le vent d'Autan, permettant à ses occupants des promenades paisibles et ombragées ou des cueillettes de fruits mûris au soleil du Midi. La bâtisse principale - obligation d'autonomie, à cette époque où les chemins sont trop souvent impraticables - se double de pigeonnier, celliers, four à pain, remises et écuries, d'un chai et d'une énorme cave pour la production locale du vin.

Le patrimoine immobilier des Polastron et le château de Noueilles fut vendu comme bien d'émigrés. Seul souvenir de leurs anciens biens fonciers, une petite rue de Venerque porte leur nom : impasse Polastron de la Hillière.

Le château a été acheté par Barthélémy Marty[9], gérant des biens agricoles de cette noble famille. Par voie de succession, il est passée entre les mains de Jean-Pierre Marty, son fils, maire de la commune de Noueilles pendant l'Empire. Le colonel Marty prit la suite, se maria avec la fille du notaire de Villefranche de Lauragais, mademoiselle Marie Raffit avec laquelle il eut, à Noueilles une fille Germaine en 1862. Cette dernière eut six enfants dont un, après avoir fait l'École de Saint-Cyr et une brillante carrière militaire, intégra le réseau Alliance de Marie-Madeleine Fourcade, fut arrêté en mars 1943, interné et déporté en Allemagne : jugé avec douze autres résistants et fusillé à Karlsruhe le 1er avril 1944. Un monument leur est consacré. Sa fille Bérengère Flamant a repris la propriété et en reste propriétaire à ce jour.

Notes et références

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