Jean-Michel Royer
Jean-Michel Royer est un journaliste et écrivain français, né le à Poitiers et mort le à Aix-en-Provence[1].
Pour les articles homonymes, voir Royer.
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(à 75 ans) Aix-en-Provence |
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Biographie
Après ses études à Poitiers au lycée Henri IV, Jean-Michel Royer vient à Paris où il fait Sciences Po[2]. Il est à 20 ans avocat au barreau de Paris[3]. Après son service militaire en Algérie, il travaille à l'Association française de science politique, sur le Mouvement de Pierre Poujade[4], les révoltes agricoles, les groupes de pression de l'alcool. Ayant rejoint le gaullisme de gauche, il milite à l'Union des jeunes pour le progrès, auprès de René Capitant, Louis Vallon, Léo Hamon. À 28 ans, il devient rédacteur en chef de l'hebdomadaire Notre République. Il entre à 33 ans aux cabinets ministériels de Jean Charbonnel puis de Michel Debré. Il est de 1966 à 1968 rédacteur en chef de Radio Monte-Carlo, où il restera chroniqueur du matin jusqu'en 1975 puis animateur de l'émission À micro ouvert. En 1968, il est chargé de mission au cabinet de Joël Le Theule, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de l'information (gouvernement Couve de Murville), avec qui il nouera une solide amitié. Le , Georges Pompidou, au cours d'une conférence de presse à l'Elysée, répond à une question de Jean-Michel Royer sur le suicide de Gabrielle Russier, enseignante condamnée pour détournement de mineur, en récitant une poésie d'Eluard. Jean-Michel Royer crée les hebdomadaires Le Défi puis, en 1970, avec Paul-Marie de La Gorce, L'Actualité. En 1972, il participe autour d'Olivier Chevrillon à la création de l'hebdomadaire Le Point et en devient chroniqueur. Pendant toutes ces années, il écrit dans de multiples publications telles que Le Monde, Lire ou Lui. En 1974, il est chroniqueur en première page du quotidien Le Progrès et le restera pendant plus de 25 ans.
À partir des années 1975, Jean-Michel Royer développe parallèlement une intense activité littéraire.
En 1990, il s'installe à Aix-en-Provence où, en continuant son œuvre journalistique et littéraire, il crée les Cahiers Boulegon et apporte son concours à de nombreux évènements littéraires et artistiques[5].
Ouvrages
Chroniques du règne du roy François
- Prophéties de Nostradamus pour le roy François, Le Pré aux Clercs, français, 1983, Paris ;
- Le roy François, Chroniques de la cour et de la ville, Le Pré aux Clercs, français, 1985, Paris ;
- Le prince Jacques et le roy François, L'an I de la cohabitation, Le Pré aux Clercs, français, 1987, Paris ;
- François Mitterrand élu à l'Académie française, discours de réception et autres textes de circonstances, Balland, français, 1989, Paris ;
- Edith, allons voir si la rose..., Les Cahiers Boulegon, français, 1992, Aix-en-Provence ;
- Monsieur le Cardinal et Dieu, chroniques de la Cour et de la ville, Plon, français, 1994, Paris
Pastiches, postiches et apocryphes
- À la manière d'Eux, Simoën, français, 1977, Paris ;
- À la manière Deux, Simoën, français, 1978, Paris ;
- À la manière d'Un, Stock, français, 1980, Paris, prix Roland de Jouvenel de l'Académie française, 1981 ;
- (Sous le pseudonyme Bénigne Bossuet) Oraison funèbre de Monsieur Serge Gainsbarre, Les Cahiers Boulegon, français, 1991, Aix-en-Provence ;
- Lettre ouverte du Général de Gaulle aux Franchouillards d'aujourd'hui, Albin Michel, français, 1998, Paris ;
- Les Zinédits de Zidane et neuf autres pastiches, Les Cahiers Boulegon, français, 2000, Paris
Roman
- Le Double Je, ou les Mémoires du Chevalier d'Eon, Grasset, français, 1986, Paris, ouvrage couronné par la Société des gens de lettres
Comédie vidéo
- Panurge, en collaboration avec François Rabelais, réalisation de Jean-Christophe Averty, FR3, 1982
Chroniques
- À chaud, chroniques du Progrès, 1974-1977, Simoën, français, 1978, Paris
Éditions présentées et commentées
- Le Livre d'or de l'Assiette au Beurre, Simoën, français, tome 1 : 1977, tome 2 : 1978, Paris ;
- Mémoires de M. d'Artagnan, Ramsay, français, 1979, Paris
- Le Chevalier d'Eon et la Guerre de Sept ans - Avec la plume et avec l'épée : roman chronique de Valentin Pikoul, trad. adaptation et présentation de Max Heilbronn, 1983, Paris.
Histoire
- Le Mouvement Poujade, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, avec Stanley Hoffmann et allii, Armand Colin, français, 1956, Paris ;
- Jean Moulin, roi crucifié des ombres, Mémorial pour "En ce temps-là, de Gaulle", français, juin-, numéros 36 à 42, Paris ;
- Le pamphlet de Sade à Mitterrand, Le Crapouillot, français, juin-, Paris ;
- Les petites malices du Général, Balland, français, 1990, Paris, prix spécial de l'Humour politique
Essai
- Jacques Cordier, Sourires de la lumière, Skira, 300 p., français, 2001, Paris
Non publiés
Trois ouvrages[6]:
- Les grelots du carnaval, chroniques de l'an 1889 ;
- Mémoires de M. de Charlus, roman ;
- Mazarino-Mazarinette, roman
Notes et références
- V. Le Monde, 25 janvier 2009, p. 23
- Sur la biographie, cf. 4e de couverture de "A Chaud"
- Batonnier du barreau d'Aix-En-Provence
- V. bibliographie jointe, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques
- "Jean-Michel Royer en sainte victoire", Max Juvenal, in La Provence libérée, Aix-en-Provence, 27 janvier 2009
- V. « François Mitterrand élu à l'Académie française », page "Du même auteur"
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