Jean François Dupré
Jean François Dupré, né le à Stenay (Meuse), mort le à Versailles (Yvelines), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Pour les articles homonymes, voir Dupré.
Jean François Dupré | ||
Naissance | Stenay (Meuse) |
|
---|---|---|
Décès | (à 73 ans) Versailles (Yvelines) |
|
Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Maréchal de camp | |
Années de service | 1780 – 1815 | |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
|
États de service
Il entre en service le , comme hommes d’armes des ordonnances, sous le titre gendarme de la reine, dans le corps de la gendarmerie de France, et il sert dans ce corps jusqu’à la dissolution de celui-ci le .
Le , il passe comme maréchal des logis surnuméraire avec rang de sous-lieutenant dans le 10e régiment de chasseurs à cheval, où il devient successivement maréchal des logis-chef le , adjudant sous-officier le , et sous-lieutenant titulaire le suivant. Il fait les campagnes de 1792 à l’an IX, aux armées du Rhin, de la Moselle, des Alpes, d’Italie, d’Angleterre et du Danube.
Le , il est nommé lieutenant, et le suivant, il devient aide de camp du futur général Eblé. Le , il reçoit son brevet de capitaine, et celui de chef d’escadron le , qui lui est conféré par le général en chef Bonaparte, pour sa belle conduite pendant les journées des 15, 16 et à Arcole, où il fait 700 prisonniers autrichiens.
Le , à la tête de 2 escadrons de son régiment, il passe le Piave, et il fait prisonnier le général-major de Lusignan, qu’il conduit au général Masséna. Employé à l’armée d’Helvétie, il est nommé chef de brigade le , au 12e régiment de hussards, devenue 30e régiment de dragons en 1803, et il vient tenir garnison à Vesoul. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .
En l’an XIII, il est envoyé à Moulins, et lors de la reprise des hostilités, il fait partie de l’armée d’Italie pour faire la campagne d’Autriche. En 1806, il passe à l’armée de Naples, et il participe au siège de Gaète, puis il sert en Calabre. Obligé par l’état de sa santé de quitter le service actif, il est nommé commandant d’armes à Livourne le , et en 1810, il commande en plus le département de la Méditerranée. Attaqué par les Anglais pendant les journées du 13 au , il les repousse constamment, les force à se rembarquer dans la nuit du , et il leur fait 203 prisonniers.
Rentré en France sur ordre du gouvernement, il est mis à la disposition du ministre de la guerre le , et il reste en non activité lors de la première restauration. Le roi louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le .
Pendant les Cent-Jours, l’Empereur lui confie le commandement de la place du Quesnoy, mais au retour des Bourbons, il n’est pas confirmé dans son emploi, et il est admis à la retraite le . Il est promu maréchal de camp honoraire le .
Il meurt le , à Versailles.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 138.
- « Cote LH/859/47 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 275.
- Charles Théodore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquêtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 414 p. (lire en ligne), p. 332.
- L'intermédiaire des chercheurs et curieux, Benjamin Duprat, Libraire de l'Institut, , p. 849.
- Portail de l’histoire militaire
- Portail de la Révolution française
- Portail du Premier Empire