Jean Friess
Jean Friess, né à Nancy le et mort fusillé le à Ludwigsbourg[1], est un résistant français.
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L'homme
Né à Nancy en 1902 d’une mère lorraine et d’un père alsacien, Jean Friess a douze ans à la déclaration de guerre 1914-1918. L’armée allemande menaçant Nancy, sa mère le confie à une famille amie, qui se replie dans une maison, au numéro 41 de la rue Jean Jaurès à Saint-Jean-de-la-Ruelle près d’Orléans (Loiret). Jean Friess devient alors l’ami des enfants : Maurice, Marie, Pierre et Geneviève qu’il épousera en 1926.
Le Résistant
Dès 1940, Jean Friess s’engage dans la Résistance intérieure française. Il rejoint en 1942 le réseau Alliance spécialisé dans la recherche et la transmission de renseignements militaires. Dénoncé par un agent double, il est arrêté dans la nuit du 22 au . Condamné à mort par le tribunal militaire du grand Reich, il est fusillé le à Ludwigsbourg en criant « Vive la France ». Ce n’est qu’en que sa famille apprendra son décès.
La maison
Son épouse, Geneviève Mercier et ses trois filles occupent la maison rue Jean-Jaurès pendant quelques années, puis celle-ci est prêtée à la petite-fille de Jean Friess, Hélène Nouvellon. Geneviève y demeure jusqu’en 2002, date de son décès à 101 ans.
Le parc
Le jardin de la maison de Jean Friess est aujourd’hui un parc public portant son nom, inauguré le par Christophe Chaillou, Conseiller Général Maire.