Jean Jacques Schwaab
Jean Jacques Schwaab, né le , est une personnalité politique suisse membre du Parti socialiste.
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Jean Jacques Schwaab | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
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Législature | 46e (1999-2003) |
Conseiller d'État du canton de Vaud | |
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Élection | |
Législature | législature 1994-1998 |
Député au Grand Conseil du Canton de Vaud | |
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Législature | législature 1986-1990 législature 1990-1994 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti socialiste suisse (PSS) |
Enfants | Jean Christophe Schwaab Jean-Philippe Schwaab |
Profession | Avocat |
Biographie
Après avoir suivi des études de droit à Lausanne, il obtient un doctorat en droit grâce à une thèse de doctorat consacrée à l'obligation de témoigner et de produire des pièces en procédures civile et pénale. En 1974, il est greffier en titre du Tribunal de Vevey-Lavaux avant d'obtenir son brevet d'avocat.
De 1986 à 1994, il est député au Grand Conseil du canton de Vaud, dont il assume la présidence en 1991. Le il est élu au Conseil d'État au terme du second tour des élections cantonales[1]. Avec son élection, le conseil d'État compte deux catholiques en son sein pour la première fois depuis 1809, le premier étant le radical Charles Favre[1]. Il prend en charge le département de l’instruction publique et des cultes, jusque-là bastion du Parti radical-démocratique[2]. En juin 1995, son collaborateur personnel, Pierre-Yves Maillard, démissionne en raison des orientations prises par le programme d'économie du gouvernement vaudois, baptisé Orchidée II[3]. En septembre de la même année, il nomme le canadien William Ewing à la tête du Musée de l'Élysée pour succéder à Charles-Henri Favrod[4]. Lors des élections cantonales de mars 1998, il se retire à l'issue du premier tour en raison de son mauvais score[5].
De 1999 à 2003, il est élu au Conseil national[6]. Une étude réalisée par l'université de Fribourg fin 2000 le classe comme le plus à droite des parlementaires de gauche[7],[8]. Il siège au sein de la commission de gestion[9].
Références
- « A quatre contre trois », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
- « Exécutif vaudois: surprises », L'Express, , p. 5 (lire en ligne)
- « Orchidée », L'Express, , p. 7 (lire en ligne)
- « Musée de l'Élysée: directeur nommé », L'Express, , p. 7 (lire en ligne)
- Justin Favrod, « Les bourgeois raflent cinq sièges au Conseil d'État », L'Express, , p. 13 (lire en ligne)
- « Jean-Jacques Schwaab », sur www.parlament.ch (consulté le )
- Georges Plomb, « Partis. Röstigraben à la mode PDC et PRD », L'Express, , p. 15 (lire en ligne)
- Pierre Bessard, « Plaidoyer pour une politique limpide », L'Express, , p. 18 (lire en ligne)
- François Nussbaum, « Doutes autour d'une procédure », L'Express, , p. 35 (lire en ligne)
Liens externes
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