Léon Jean Larribau

Léon Jean Aimé Larribau est un joueur international français de rugby à XV, né le 2 mars 1889 à Anglet et mort au champ d'honneur le 31 décembre 1916 à Louvemont (aujourd'hui Louvemont-Côte-du-Poivre près de Verdun).

Léon Larribau

Léon Jean Larribau en 1911.

Fiche d'identité
Nom complet	Léon Jean Aimé Larribau
Naissance	2 mars 1889 à Anglet (France)
Décès	31 décembre 1916 à Louvemont (France)
Taille	1,60 m (5′ 3″)
Poste	Demi de mêlée

Carrière en senior
Période	Équipe	M (Pts)^a
000?-1912 ?	CA Périgueux Biarritz olympique

Carrière en équipe nationale
Période	Équipe	M (Pts)^b
1912-1914	France	006 0(3)

^a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
^b Matchs officiels uniquement.

Biographie

Vie privée

Léon Jean Aimé Larribau naît le 2 mars 1889 à Anglet au domicile de ses parents situé dans la maison Courbois, quartier des Pontots. Son père Jean Larribau, exerçant la profession de cocher, et sa mère, Alexandrine Prudet, sont alors âgés respectivement de 36 et 24 ans[1].

Léon Jean Aimé Larribau occupe le métier de cordonnier[2].

Carrière sportive

Joueur de 1,60 m pour 72 kg, ayant occupé le poste de demi de mêlée en sélection nationale, au Biarritz olympique, et auparavant au CA Périgueux jusqu’en 1912. Il était réputé pour ses longues passes.

Guerre

Incorporé dans la 3^e compagnie du 12^e RI en tant que sergent, il porte le matricule n°1247[3].

Il renoue brièvement avec sa carrière sportive en participant à une rencontre de rugby de son régiment contre le 58^e RA qu'il remporte 9-0 le 10 mai 1915[2].

Il est déclaré « tué à l'ennemi » et « mort pour la France » le 31 décembre 1916 à Louvemont, dans la Meuse[3].

Il repose à la Nécropole nationale de Glorieux, à Verdun (tombe 2 816)[3].

Postérité

Le 19 novembre 1954, le stade Aguilera où évolue le Biarritz olympique fut rebaptisé stade Léon-Larribau en son honneur[4].

Palmarès

Avec le CA Périgueux

Championnat de France de deuxième série :
- Champion (1) : 1906

En sélection

6 sélections en équipe de France, en 1912 (4 matchs) et 1914 (2 matchs)[5]^,[6]
1 essai (3 points)

Références

« 1883-1892 », sur earchives.le64.fr (consulté le 14 mai 2022)
« MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le 14 mai 2022)
« Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le 14 mai 2022)
« Histoire du Parc des Sports d'Aguiléra », sur surlatouche.fr (consulté le 14 mai 2022)
Le site espnscrum et Henri Garcia, dans son livre La fabuleuse histoire du rugby, recense une septième selection, le match France-Écosse du 1^er janvier 1913. Appelé pour jouer ce match, Léon Larribau doit déclarer forfait sur blessure quelques jours avant le match et laisse sa place à Maurice Hedembaigt selon le journal L'Aéro.
« France Écosse », L'Aéro,‎ 6 décembre 2012 (lire en ligne).

Liens externes

Ressources relatives au sport :
- Fédération française de rugby (rugby à XV)
- (en) ESPNscrum

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[1] « 1883-1892 », sur earchives.le64.fr (consulté le 14 mai 2022)

[:0-2] « MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le 14 mai 2022)

[:1-3] « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le 14 mai 2022)

[4] « Histoire du Parc des Sports d'Aguiléra », sur surlatouche.fr (consulté le 14 mai 2022)

[5] Le site espnscrum et Henri Garcia, dans son livre La fabuleuse histoire du rugby, recense une septième selection, le match France-Écosse du 1^er janvier 1913. Appelé pour jouer ce match, Léon Larribau doit déclarer forfait sur blessure quelques jours avant le match et laisse sa place à Maurice Hedembaigt selon le journal L'Aéro.

[6] « France Écosse », L'Aéro,‎ 6 décembre 2012 (lire en ligne).