Jean Malo-Renault

Jean Malo-Renault[2],[3] né à Paris le et mort à Rennes le , est un bibliothécaire, bibliographe et auteur français.

Ne doit pas être confondu avec Malo-Renault ou Nori Malo-Renault.

Jean Malo-Renault
Jean Malo-Renault en 1985.
Biographie
Naissance
Décès
(à 88 ans)
Rennes
Sépulture
Nationalité
Formation
Licence d'histoire à la Sorbonne, Paris (1924). Diplôme de l'école du Louvre, Paris (1926)
Activité
Père
Émile, Auguste Renault (1870-1938), dit Malo-Renault
Mère
Honorine Césarine Tian (1871-1953), dite Nori Malo-Renault
Autres informations
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur (1953)
Archives conservées par
Œuvres principales
Bibliographie rétrospective de la Bretagne (1480-1960), 150 000 fiches manuscrites.
Signature

Biographie

Né dans une famille originaire de Saint-Malo, Jean Malo-Renault est le fils d'Émile Auguste Renault (1870-1938), dit Malo-Renault, pastelliste, graveur et illustrateur, et de son épouse, Honorine Tian (1871-1953) dite Nori Malo-Renault, elle-même graveuse aquafortiste et artisan d'art.

Il passe sa licence d'histoire à la Sorbonne à Paris en 1924. Puis il prépare une thèse sur L’architecture religieuse en Bretagne au Moyen Âge à l’École du Louvre. Il s'inscrit de nouveau à la Sorbonne en 1934 pour une thèse complémentaire : Recherche sur la lettre ornée au Moyen Âge (d'après les manuscrits de Montpellier).

Jean Malo-Renault a réuni une abondante documentation iconographique en vue d'une thèse sur l'architecture religieuse en Bretagne. Plus largement, il s'est intéressé au costume et l'art populaire breton, constituant de nombreux dossiers.

Les archives départementales d'Ille-et-Vilaine conservent cette documentation dans le Fonds Jean Malo-Renault[4]

Il est connu comme auteur d'une vaste bibliographie rétrospective de la Bretagne par analyse des sources imprimées et périodiques de 1480 à 1960.

Carrière

En 1928, il est nommé bibliothécaire à la section médecine-sciences de l'université de Toulouse, puis en 1932, bibliothécaire à l'université de Montpellier. Il devient bibliothécaire en chef de la bibliothèque municipale de Montpellier en 1935.

De nouveau en Bretagne, il occupe la direction des bibliothèques universitaire et municipale de Rennes de 1937 à 1954. Il est nommé officier d'académie en .

Il est chargé de mission de 1955 à 1958 à la direction des bibliothèques des écoles de médecine et pharmacie de Poitiers, Limoges et Tours, puis chargé de mission en Bretagne de 1958 à 1967 pour la réalisation de la Bibliographie rétrospective de la Bretagne (1480-1960)[5], les 150 000 fiches sont conservées à la bibliothèque de Rennes Métropole[6] et consultables en microfiches depuis 1988[7].

En complément de la Bibliographie rétrospective de la Bretagne, il publie Les pseudonymes des Bretons[8] XVIe – XXe siècles en 1987.

Hommage

  • Une rue de Rennes porte son nom depuis le [9].

Publications

  • La sculpture romane en Bretagne.Thèse de l’École du Louvre. Mars 1926
  • «Les Sculpteurs Romans des Saint-Benoit-sur--Loire», La Revue de l'art ancien et moderne, avril 1927, p.209-222
  • «Les Sculpteurs Romans des Saint-Benoit-sur--Loire», La Revue de l'art ancien et moderne, mai 1927, p.315-322[10]
  • La chapelle de Notre-Dame de Tréminou, Bulletin d'Histoire d'Archéologie de Quimper[11], 1927
  • La sculpture gothique en Bretagne : les calvaires », Revue de l'art, no 319, septembre-, p. 109-130.
    Notre-Dame de Tronoën, Chapelle (Finistère).
  • Au Musée de Toulouse,La porte des Apôtres de Saint-Étienne , Bulletin des Musées de France; juin1929
  • Musée des Augustins de Toulouse. La porte de la Daurade, Bulletin des Musées de France, avril 1930
    Les sculptures de la porte du cloitre de Saint-Étienne (Toulouse ) article de 1929
  •  L'Art du livre[12], Paris : Librairie Garnier frères, 1931.
  • «Les Monuments français en péril en Bretagne», Bulletin de l'Art, supplément de la Revue de l'Art, , p. 26-28.
  • «Un Chansonnier de L’École de Jean Pucelle». Manuscrit à Montpellier, Les trésors des bibliothèques de France. T. IV, 1933.
  • La lettre ornée du Moyen Âge, (d'après les manuscrits de Montpellier), La Revue de l'Art ancien et moderne, LXV, 1934, p. 97-110 .
  • La lettre ornée du Moyen Âge, (suite et fin) (d'après les manuscrits de Montpellier), La Revue de l'Art ancien et moderne, suite LXV, 1934, p.145-164.
  • Un Grolier inédit à Montpellier, un Appollonio Filareto retrouvé à Montpellier, Les trésors des bibliothèques de France. T. V, 1935.
  • Le Malouin Jean Le Cudennec, roi de Madagascar, plaquette dactylographiée, 1948, 5 p.
  • Bibliographie rétrospective de la Bretagne 1480-1960[5], microfiches, 1987.
  • Notice sur la Bibliographie Rétrospective de la Bretagne, 1972.
  •  L'église de Fouesnant  periodique Fouesnant, no 4, 1974, p. 11-17,
  • «Notes sur trois cathédrales bretonnes» Cahier no 103 - 26e année no 3, Cahiers de l'Iroise 1979,p. 141-145
  • Les Pseudonymes des Bretons, XVIe – XXe siècles [13], 2 tomes, rééd. 1987-1988[8].
  • «Max Jacob par Max Jacob », Cahiers de l'Iroise,no 4, tiré-à-part, octobre-

Notes et références

Fond Jean Malo-Renault aux archives départementales d'Ille-et-Vilaine

Annexes

Bibliographie

  • Jacques Gohier, Dictionnaire des écrivains d'aujourd'hui en Bretagne .Le Cercle d'or,1984
  • Jean-Loup Avril, Mille Bretons : dictionnaire biographique, Les Portes du Large,

Liens externes

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