Jean Vernet
Jean Vernet, né le à Saint-Jean-de-Fos et mort le , est un alpiniste et géologue français. Son frère cadet, Georges, est également alpiniste.
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Biographie
Jean Vernet, né dans l'Hérault, est initié par son père, dès son enfance, aux activités alpines. Sa première rencontre avec les Alpes se trouve être aux Aiguilles de Lus, en . En , la famille Vernet revient s'installer à Nice, d'où elle est originaire.
Dans les années 20 et 30, souvent accompagné de son frère Georges, il ouvre de nombreuses voies difficiles dans les Alpes[1], en particulier :
- À la Barre des Ecrins, le , l'Arête Rouge, en compagnie de Roubène Toumayeff[2] ;
- Aux Caïres de Cougourde, cime III, le , dans la Directissime, en compagnie de Georges et A. Aulois[3] et à la cime IV, en compagnie de Jean Charignon, le [4] ;
- À La Meije, le , dans la face sud, accompagnant Pierre Allain et Raymond Leininger ;
- À la Pointe Giegn, le dans un dièdre qui porte son nom, en compagnie de George et Jean Charignon[3].
Jean Vernet est considéré comme un ouvreur de nouvelles voies particulièrement prolifique[5].
En , il est candidat aux élections municipales sur la liste du PCF. La Seconde Guerre Mondiale met un coup d'arrêt à ses ascensions : il est mobilisé en . Militant et résistant communiste[6], il est déporté comme son frère Georges à Dachau, lequel n'en revient pas.
Ses ascensions reprennent à la Libération, et en commence officiellement sa carrière de géologue. Il est engagé comme chercheur du Service de la Carte géologique de la France et devient, quelques années plus tard, chargé de recherches au CNRS.
Le travail géologique de Jean Vernet comporte deux périodes : il s'attelle d'abord à de la prospection minière dans les Alpes Maritimes, et s'oriente vers de la cartographie dans un second temps, notamment dans les massifs de l'Argentera et du Pelvoux[7].
Il est l'auteur de différents ouvrages sur la montagne, comme Au coeur des Alpes[8].
Le quartier de Saint-Martin-Vésubie nommé « Le Vernet », n'est pas lié à Jean Vernet[9].
Livres et écrits
- Barre des Écrins - Chronique et itinéraire de la 1ière ascension, Annuaire GHM, , N°2, p.45-47.
- Au cœur des Alpes[10], Éditions Arthaud, Paris - Grenoble, , 212 p.
- Nos amies les cimes - Récits de montagne, Éditions Serre, Nice, , 234 p. (ISBN 2-86410-090-8)
Liens externes
Notes et références
- « Un historique de l'alpinisme de 1919 à 1939, Centre Fédéral de Documentation », sur centrefederaldedocumentation.ffcam.fr (consulté le )
- Montagnes, « Barre des Écrins, face sud-est, 4 102m », sur Montagnes Magazine : actu montagne, Himalaya et test de matériel d’alpinisme, ski rando et de randonnée (consulté le )
- Jean-Paul Gass, Guide des Alpes Maritimes - Massif du Mercantour, Alticoop Editions, , 617 p. (ISBN 2-908039-05-2)
- Jean-Marie Morisset, Les Alpes du soleil : Haut-Var Vésubie Tinée Roya Saint-Jeannet Ubaye Queyras Viso, Denoël, (ISBN 2-207-22492-9 et 978-2-207-22492-2, OCLC 742955093, lire en ligne)
- Philippe Bourdeau, « Territoires du hors-quotidien : une géographie culturelle du rapport à l'ailleurs dans les sociétés urbaines contemporaines ; le cas du tourisme sportif de montagne et de nature. », HDR, Université Joseph-Fourier - Grenoble I, (lire en ligne, consulté le )
- « GUMS 1948-1955, UNE ASSOCIATION DANS L’AIR DU TEMPS QUATRIEME PARTIE », (consulté le ).
- Jean Vernet, La zone ” Pelvoux-Argentera”- Etudes sur la tectonique alpine du socle dans la zone des massifs cristallins externes du sud des Alpes occidentales ., (lire en ligne)
- Aventuralpines, « Au coeur des Alpes avec les frères Vernet », sur Aventuralpines (consulté le )
- Vincent Paschetta, « La toponymie topographique des campagnes de Saint-Martin-Vésubie », Nice Historique, , p. 195 (lire en ligne)
- Club alpin français Section du Sud-Ouest Auteur du texte et Ski-club bordelais Auteur du texte, « Bulletin / Club alpin français. Section du Sud-Ouest », sur Gallica, (consulté le )
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