Lus-la-Croix-Haute

Lus-la-Croix-Haute est une commune française située dans le département de la Drôme (en Dauphiné) en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Lus (homonymie).

Lus-la-Croix-Haute

Hôtel de ville de Lus-la-Croix-Haute.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Laurent Bernard
2020-2026
Code postal 26620
Code commune 26168
Démographie
Gentilé Lussois, Lussoises
Population
municipale
535 hab. (2019 )
Densité 6,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 39′ 59″ nord, 5° 42′ 23″ est
Altitude Min. 971 m
Max. 2 454 m
Superficie 87,20 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lus-la-Croix-Haute
Géolocalisation sur la carte : France
Lus-la-Croix-Haute
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Lus-la-Croix-Haute
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Lus-la-Croix-Haute
Liens
Site web www.lus-la-croix-haute.fr

    Géographie

    Lus-la-Croix-Haute est la deuxième commune la plus vaste du département de la Drôme (87,2 km2), derrière Châtillon-en-Diois 110 km2.

    Localisation

    La commune est située entre le massif du Dévoluy à l'est, le Trièves au nord, le Diois à l'ouest et le Pays du Buëch au sud. Elle est à mi-chemin entre Clelles et Aspres-sur-Buëch.
    Elle est mitoyenne des départements de l'Isère et des Hautes-Alpes.

    Glandage
    Lalley (Isère)
    Lalley (Isère)
    Tréminis (Isère)
    Tréminis (Isère)
    Dévoluy (Hautes-Alpes)
    Glandage N Dévoluy (Hautes-Alpes)
    O    Lus-la-Croix-Haute    E
    S
    Glandage
    Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes)
    Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes) Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes)
    Dévoluy (Hautes-Alpes)

    Relief et géologie

    Le Rocher Rond (face nord).

    Le bassin de Lus est situé à 1 000 m environ d'altitude). Le Rocher Rond, point culminant de la Drôme et du Parc Naturel Régional du Vercors, est à 2 453 m[1].

    Sites particuliers :

    • Aiglière (2232 m) est un mont attesté en 1891. Il sépare la commune de celle d'Agnières (Hautes-Alpes)[2] ;
    • les Aiguilles (ou la Crête-des-Aiguilles) (2161 m) est un mont attesté en 1891. Il sépare la commune de celle de La Cluse (Hautes-Alpes)[3].

    Géologie

    Le centre village de Lus est ses proches hameaux se situent au cœur d'un plis synclinal d'axe nord-sud composé par des calcaires crétacés. La cuvette, vaste val où se concentrent les constructions anthropique et les cultures, est constituée par des formations de sables éocènes mais principalement par la Molasse Rouge oligocène.[4]Ces formations tertiaires sont en partie recouvertes au nord par des dépôts quaternaire d'origine glaciaire (moraines), vestige d'une ancienne langue du glacier du Drac en provenance du Trièves lors de la période du Riss.

    Le ruisseau du Lunel, drainant les eaux du Bochaine septentrional depuis le col de la Croix-Haute, longue la bordure ouest des formations tertiaire pour confluer avec le Buëch au niveau des Glacières. Le Buëch quant à lui traverse la cuvette transversalement, en recoupant par deux fois les formations sénoniennes qui dessine la fermeture méridionale de la cuvette : une première fois à l'est, dans les gorges du Trabuëch et une seconde fois au sud-ouest entre Pinier et le Saleyras.

    Au hameau de la Jarjatte, les Aiguilles de Lus constituent la terminaison méridionale du chaînon Nord-Sud de l'Obiou. La ligne de crête traversant du Chamousset au Rocher Rond définit une partie de la limite départementale entre Drôme et Hautes-Alpes. Très érodés, les pointes montagneuses de Chamousset, de la Tête de Garnesier, du Roc de Garnesier (aussi appelée Tête de la Plainie), de Haut Bouffet (aiguille Sud) et de la Tête de Vachère sont formés par le Sénonien qui repose en discordance sur le substratum Barrémien très plissé. Le col des Aiguilles correspond à un plis synclinal d'axe Est-Ouest à cœur marneux apto-albien et encadré par le barrémien composant Haut Bouffet et Serre Long[5].

    Cette discordance, nommée « Discordance anté-Sénonienne de Dévoluy » est un site géologique remarquable de 276,91 hectares. En 2014, elle a été classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[6].

    Hydrographie

    • Le Buëch a sa source sur la commune, en haut du vallon de la Jarjatte (fusion des ravins de Fleyrard, des Clausis et de la Chaumette)[1].
    • Le ravin les Aiguilles est attesté en 1891. C'est un affluent du Buëch (dénommé Trabuech en 1891)[3].
    • Le Ruisseau de Merdari prend sa source sur la commune. C'est un affluent du Lunel[1]
    • Le Ruisseau du Fay prend sa source sur la commune. C'est un affluent du Lunel[1]
    • Le ruisseau le Lunel prend sa source sur la commune. C'est un affluent du Buëch[1]
    • Le ruisseau le Riou prend sa source sur la commune. C'est un affluent du Buëch[1]
    • Les Amayères est un ruisseau attesté en 1891. C'est un affluent du Lunel. À cette époque, il a un cours de 3,4 km, une largeur moyenne de 6 mètres, une pente de 245,50 m, un débit ordinaire de 0,40 m3, extraordinaire de 25 m3[7].

    Climat

    Le col de la Croix-Haute, à la limite nord de la commune, est la limite climatique entre Alpes du Nord et Alpes du Sud[8].

    Voies de communication et transports

    Le col de la Croix-Haute est le point de passage de l'ancienne route nationale 75 devenue RD1075, route reliant Marseille à Grenoble.

    La commune dispose d'une gare ferroviaire sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) desservie par les TER de la relation Grenoble - Gap.
    Les habitants avaient manifesté en 2014 pour sauver leur gare[9].

    Urbanisme

    Typologie

    Lus-la-Croix-Haute est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

    La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,3 %), prairies (13,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), terres arables (1,1 %), zones urbanisées (0,3 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    • Cabane du Fleyrard
    • Granges de Lus
    • Grisail
    • la Bessée
    • la Caire
    • la Croix Haute
    • la Meyrie
    • la Pépinière
    • la Jarjatte
      (ou la Jargeatte[16])
    • Lauzier
    • le Bel Hôte
    • le Cheylar
    • le Grand Logis
    • les Amayères
    • les Billons
    • les Buis
    • les Chaumets
    • les Corréardes
    • les Derbons
    • les Fauries
    • les Glacières,
    • les Granges des Forêts
    • les Lussettes
    • les Marmottes
    • les Miellons
    • les Morlières
    • les Oddolayes
    • les Sièzes
    • les Touches
    • les Villageois
    • le Trabüech
    • Logis de l'Ours
    • Mas Bourget
    • Mas Rebuffat
    • Serre Pouly
    • Toussière

    Autres sources :

    • Le hameau de Toussière[16] (absent de la carte Géoportail).
    • le Moulin de l'Ours[réf. nécessaire] (absent de la carte Géoportail).

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • les Amayères est un hameau attesté en 1891[17].

    Projets d'aménagement

    Mise à jour du plan local d'urbanisme (mai 2012)[18].

    Toponymie

    La commune se nomme Luns e la Crotz Nauta ou Lus-la Crous-Aut en provençal[réf. nécessaire].

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[19] :

    • 1022 : territorium quod nominantur Lunis, in comitatu Diense (cartulaire de Cluny, 3771) ;
    • 1140 : mention de la vallée ou du mandement : vallis Lunis (cartulaire de Durbon) ;
    • 1201 : Luns (cartulaire de Durbon) ;
    • 1205 : mention de la vallée ou du mandement : vallis de Lus (cartulaire de Durbon) ;
    • 1224 : castrum de Lunis (cartulaire de Die, 33) ;
    • 1245 : mention du prieuré : prior de Lus (cartulaire de Durbon) ;
    • 1272 : mention de l'église Saint-Étienne : ecclesia Sancti Stephani de Luns (cartulaire de Durbon) ;
    • 1303 : homines de Lunnis (cartulaire de Durbon) ;
    • 1304 : mention de la vallée ou du mandement : territorium et mandamentum de Lunis (cartulaire de Durbon) ;
    • 1324 : mention de la paroisse : parrochia de Lunis (cartulaire de Durbon) ;
    • (non daté) : mention de la paroisse : capella de Lunis (pouillé de Die) ;
    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Lunis (pouillé de Die) ;
    • 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Étienne : ecclesia parrochialis Sancti Stephani de Lunis (visites épiscopales) ;
    • 1516 : mention de la paroisse : cura de Lunis (pouillé de Die) ;
    • 1644 : Luz (visites épiscopales) ;
    • 1788 : Lus (alman ; du Dauphiné) ;
    • 1891 : Lus-la-Croix-Haute, commune du canton de Châtillon-en-Diois.

    Microtoponymie

    Une partie importante de la toponymie aux abords des crêtes se rattache au règne minéral

    • Col du Charnier : racine Kar, la pierre (l'autre versant du col débouche sur le vallon Charnier recevant lui même le vallon Pierra
    • Tête de Lauzon : Lauze, pierre plate (lauza < *lap ), mais lauset, lauzet = petit lac[20]
    • le Beau Serret : serre désigne une crête allongée
    • Pas de la cavale : pas = col, et cavale = ravin[20]
    • Noter que la Tête de Haute Lus est sur le versant opposé de la tête de Bouffet, coté Agnière
    • Buëch : du gaulois bodios, littéralement « jaune »[21].
    • col des aurias : auri = vent en franco provençal (du latin aura= vent)
    • jas= bergerie, maujas : mauvaise bergerie

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Vers l'an mil, Lus-la-Croix-Haute appartenait à la seigneurie de Trièves, propriété des anciens comtes de Diois[réf. nécessaire].

    La seigneurie[19] :

    • Au point de vue féodal, Lus-la-Croix-Haute était une terre (ou seigneurie) du patrimoine des anciens comtes de Diois (puis des évêques de Die[16]).
    • 1297 : une partie appartient aux Artaud ;
    • 1344 : une partie appartient aux Montauban ;
    • la totalité est acquise par Guillaume de Poitiers, seigneur de Barry ;
    • 1464 : confisquée et donnée à François d'Eurre, favoris du roi Louis XI. En 1475, François se qualifie baron de Lus ;
    • fin XVIe siècle : la terre appartient aux Armand ;
    • elle passe (par mariage) aux Arbalestier ;
    • milieu XVIIIe siècle : recouvrée par les Armand ;
    • 1780 : passe aux Jarente, derniers seigneurs.

    Présence d'un péage (supprimé au XVIIIe siècle)[16].

    Les évêques de Die jouèrent un rôle considérable dans l'histoire de la région.
    Parmi leurs vassaux les plus importants était la famille Odde de Bonniot, co-seigneurs dans le Vercors, famille chevaleresque originaire de Lus-la-Croix-Haute et de ses environs qui s'est déplacée dans le Vivarais, à Orange, dans le Velay et pendant les guerres de religion aux Pays-Bas. Leurs descendants habitent toujours la Commune[réf. nécessaire].

    Avant 1790, Lus-la-Croix-Haute était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Étienne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes[19].

    La vallée ou mandement de Lus-la-Croix-Haute correspondait à la commune de ce nom[19].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, Lus-la-Croix-Haute devient le chef-lieu d'un canton du district de Die, comprenant les municipalités de Bonneval, Boulc, Creyers, Glandage, Lus-la-Croix-Haute et Ravel. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Châtillon-en-Diois[19].

    En 1848, fut planté un peuplier noir d'Italie comme arbre de la Liberté. Il est toujours là[22].

    Politique et administration

    Tendance politique et résultats

    Les tendances politiques sont en faveur de LFI arrivée en tête lors du premier tours des deux dernières élections présidentielles en 2017[23] et 2022[24]. En 2022, le second tour à illustré la tendance nationale en désignant LREM en tête.

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1800  ?    
    1800 1817 Antoine Laurens    
    1817 1820 Jean Gaude    
    1820 1840 Antoine Rougier    
    1840 1848 César Alexandre Favier    
    1848 1865 Charles Auguste Rougier    
    1865 1878 Xavier Correard    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1878 1896 Célestin Joseph Jouve    
    1896 1908 Pierre Mathieu    
    1908 1912 Charles Menassier    
    1912 1919 Pierre Mathieu    
    1919 1935 Adrien Girard    
    1935 1945 Anatole Philip    
    1945 1959 Georges Baffert    
    1959 1965 Henri Desmoulin    
    1965 1971 Oswald Arnaud    
    1971 1977 André Durand    
    1977 2001 René Parron (sans étiquette) scieur
    2001 2008 Alain Matheron (sans étiquette) enseignant
    conseiller général
    2008 2014 Ginette Giovanella (sans étiquette) intendante
    2014 2020 Alain Matheron (sans étiquette) président de la communauté de communes du Diois
    2020 En cours
    (au 9 janvier 2021)
    Laurent Bernard (sans étiquette) espaces verts

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

    En 2019, la commune comptait 535 habitants[Note 2], en augmentation de 0,94 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5181 7591 5641 7101 7451 8381 6371 7111 639
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4491 5561 5461 5031 7211 5501 4841 3521 258
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1741 1371 075931851743719705600
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    573487479412428437466476517
    2015 2019 - - - - - - -
    549535-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et équipements

    Enseignement

    • école primaire

    Santé

    • cabinet Infirmier[réf. nécessaire],
    • médecin[réf. nécessaire],
    • ostéopathe[réf. nécessaire],
    • psychologue[réf. nécessaire].

    Animaux :

    • vétérinaire[réf. nécessaire].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête votive (ou patronale) : en juillet (hameau de la Jarjatte)[16].
    • Fête : le premier dimanche d'août[16].

    Loisirs

    • Champignons[réf. nécessaire].
    • Chasse (dont gros gibier)[réf. nécessaire].
    • Pêche[16].
    • Piscine[réf. nécessaire].
    • Moto, ultra-trail, véhicule tout-terrain (quad, 4x4) [réf. nécessaire].
    • Randonnées : la commune est traversée par les GR 93, GR 94, GR de Pays Tour du Buëch, GR de Pays Tour du Dévoluy[1].

    Sports

    • Equitation (en 1992)[16].
    • Escalade et Via Ferrara[29].
    • Football[réf. nécessaire].
    • Ski alpin, ski de piste, ski de fond[réf. nécessaire].
    • Tennis[réf. nécessaire].
    • Volley[réf. nécessaire].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : bois (sapin), pâturages, élevage[16]. En 2021 : polyculture, maraichage, élevage, apiculture (miel)[réf. nécessaire].

    • Foire : premier week-end de septembre (en 1992)[16]. Elle semble avoir été supprimée depuis[réf. nécessaire].

    Commerce

    • Alimentation (Proxy)[réf. nécessaire].
    • Boucher[réf. nécessaire].

    Tourisme

    • Syndicat d'initiative (en 1992)[16] (office du tourisme).
    • Station climatique d'été[16].
    • Colonies de vacances « Saint-Augustin »[réf. nécessaire] et « Couleur Nature » à la Jarjatte[réf. nécessaire].
    • Station de ski[16] de Lus-La Jarjatte) : randonnées en raquettes[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château ruiné aux Corréardes[16].
    • Château ruiné du Pignier[16].
    • Tour de Grisail[réf. nécessaire].
    • Fours banaux[réf. nécessaire].
    • Chapelle des Templiers (d'origine XIIe siècle) au hameau de Toussière[16] (ruinée)[réf. nécessaire].
    • Église (en partie du XIIIe siècle)[16].
    Église Saint-Étienne[réf. nécessaire].
    • Église des Lussettes[16].
    Église Saint Roch (aux Lussettes)[réf. nécessaire].
    • Chapelle du XVIIIe siècle : (vierge du XVIIe siècle) au hameau de la Jargeatte[16] (ou Jarjatte).
    • Maisons avec voûtes intérieures[16].
    • Fontaines[réf. nécessaire].

    Patrimoine naturel

    • Environnement forestier de haute montagne[16].
    • Forêt communale (sapins, hêtres, pins noirs, mélèzes)[16].
    • Grottes[16].
    • Vallon de la Jargeatte (site inscrit)[16] (ou Jarjatte[1]) : sa flore alpine[16] et sa magnifique cascade de Mougious[réf. nécessaire].

    La commune fait partie du Parc naturel régional du Vercors et du Réseau Natura 2000.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Lus-la-Croix-Haute possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Aiglière).
    3. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Les Aiguilles).
    4. « Lus-la-Croix-Haute », sur www.geol-alp.com (consulté le )
    5. « Aiguilles de Lus (versant ouest) », sur www.geol-alp.com (consulté le )
    6. J. Chevalier, « DISCORDANCE ANTÉ-SÉNONIENNE DE DÉVOLUY » [PDF], sur carmen.carmencarto.fr
    7. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Les Amayères, ruisseau).
    8. Claude Meyzenq, « À propos de la limite Alpes du Nord - Alpes du Sud. Limites, pays de marge et organisation spatiale en montagne, évolution des concepts », Revue de géographie alpine, vol. 72, no 2, , p. 241–251 (ISSN 0035-1121, DOI 10.3406/rga.1984.2567, lire en ligne, consulté le ).
    9. http://mediascitoyens-diois.blogspot.com/2014/04/lus-la-croix-haute-les-habitants-se.html
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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