Glandage

Glandage est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Glandage

Le porche de la mairie
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Marie-Claude Orand
2020-2026
Code postal 26410
Code commune 26142
Démographie
Gentilé Glandageois, Glandageoises
Population
municipale
118 hab. (2019 )
Densité 2,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 20″ nord, 5° 35′ 56″ est
Altitude Min. 717 m
Max. 2 045 m
Superficie 52,11 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Glandage
Géolocalisation sur la carte : France
Glandage
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Glandage
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Glandage

    Géographie

    Localisation

    Glandage est située à 27 km au sud-est de Die et à 17 km à l'ouest de Lus-la-Croix-Haute.

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    • Les Sucettes, rochers ruiniformes[1].
    • Montagne de Jocou.

    Urbanisme

    Typologie

    Glandage est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    La commune est hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), prairies (3,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[8] :

      Toponymie

      Attestations

      Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

      • 1224 : castrum de Glandagio (cartulaire de Die, 69).
      • 1246 : Glandagium (inventaire de la maison de Baux, 323).
      • 1260 : mention du mandement : mandamentum de Glandagio (inventaire Morin-Pons, 653).
      • XVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Glandagio (pouillé de Die).
      • 1509 : mention de l'église Saints-Pierre-et-Paul : ecclesia Beatorum Petri et Pauli loci Glandagii (visites épiscopales).
      • 1516 : mention de la paroisse : cura Glandagii (rôle de décimes).
      • 1576 : mention de la paroisse : la cure de Glandaige (rôle de décimes).
      • 1891 : Glandage, commune du canton de Châtillon-en-Diois.

      Histoire

      Du Moyen Âge à la Révolution

      La seigneurie[9] :

      • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était un fief des comtes de Diois, puis des évêques de Die.
      • Possession des Isoard d'Aix.
      • 1239 : passe (par mariage) aux princes d'Orange de la maison de Baux.
      • 1297 : passe aux Artaud d'Aix.
      • Avant 1540 : passe aux Lhére.
      • Vers 1618 : passe (par héritage) aux La Baume-Suze.
      • 1640 : passe (par mariage) aux Châteauneuf de Rochebonne.
      • 1720 : passe (par héritage) aux Simiane, derniers seigneurs.

      Le mandement de Glandage avait la même étendue que la commune de ce nom[9].

      Avant 1790, Glandage était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
      Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée aux saints Pierre et Paul, était celle d'un prieuré de l'ordre Saint-Benoît, filiation d'Aurillac, qui fut uni vers la fin du XVIe siècle à celui de Guignaise (voir ce nom). Les dîmes appartenaient à l'évêque diocésain[9].

      De la Révolution à nos jours

      Comprise en 1790 dans le canton de Lus-la-Croix-Haute, cette commune fait partie de celui de Châtillon-en-Diois depuis la réorganisation de l'an VIII (1799-1800)[9].

      Politique et administration

      Liste des maires

      Liste des maires successifs
      Période Identité Étiquette Qualité
      Les données manquantes sont à compléter.
               
      1993 1997 Joseph FIGOLI   Ingénieur retraité
      1997 2001 Gilbert BLANC    
      2001 2014 René ORAND    
      2014 2020 Joël MAZALAIGUE    
      2020 En cours Marie-Claude ORAND SE  

      Population et société

      Démographie

      L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

      En 2019, la commune comptait 118 habitants[Note 2], en augmentation de 15,69 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

      Évolution de la population  [modifier]
      1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
      757802696460778673654683649
      1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
      640637628623643662651568522
      1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
      470453439341301251215177152
      1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
      123998312111184828597
      2015 2019 - - - - - - -
      115118-------
      De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
      (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
      Histogramme de l'évolution démographique

      Manifestations culturelles et festivités

      • Fête : troisième dimanche d'août[1].
      • Depuis juillet 2011, le collectif « Rock in Gats » organise chaque été à Glandage, un festival en soutien à des luttes sociales et politiques[réf. nécessaire].

      Économie

      Agriculture

      En 1992 : pâturages (ovins), céréales[1].

      Culture locale et patrimoine

      Lieux et monuments

      • Château en ruine[1].
      • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Glandage du XIIIe siècle (IMH) : façade occidentale et porte avec trois statuettes encastrées[1].
      Portail de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : archivolte à trois voussures lisses, les deux internes supportées par des colonnes à chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthe, l'externe par des modillons sculptés de visages grimaçants. L'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis pour sa façade occidentale et trois statuettes encastrées[14].
      • Église Saint-Jean-Baptiste de Grimone[1].
      • Église de l'Assomption de Borne.
      • Porche de la mairie (XIe siècle) : curieux arc représentant deux saints (saint Pierre et saint Paul, encadrant le Christ ?), avec des particularités architectoniques : les sommiers sont en total porte-à faux, et ne tiennent que par le poids des matériaux du mur qui les surmonte. La clef de voûte centrale est taillée à l'envers, ses bords s'ouvrant vers le bas. Dans les faits, la pierre est taillée correctement à l'arrière, avec un savant jeu d'emboîtages[réf. nécessaire]

      Patrimoine naturel

      • Défilé du Charan (quatre tunnels) à la sortie des gorges des Gas (site inscrit)[1].
      • Itinéraire de la vallée de Borne[1].
      • Point de vue de la route du col de Grimone (1318 m)[1].
      • Forêt communale (sapins et hêtres)[1].
      • Anciennes carrières et grottes[1].

      Personnalités liées à la commune

      Héraldique, logotype et devise

      Glandage possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


      Annexes

      Liens externes

      Notes et références

      Notes et cartes

      • Notes
      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
      • Cartes
      1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

      Références

      1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Glandage.
      2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
      8. https://www.geoportail.gouv.fr/
      9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 161 (Glandage).
      10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
      14. « Notice MH de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no PA00116954, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er mai 2015.
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