Jean Victor Rouyer

Jean Victor Rouyer de Saint-Victor, né le à Verdun (Meuse), mort le à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Jean Victor Rouyer

Naissance
Verdun (Meuse)
Décès
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Origine France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17891815
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

Il entre en service le , comme capitaine dans la garde nationale d’Arnay-sur-Arroux en Côte-d’Or, et il passe le , dans le bataillon de volontaires du Loir-et-Cher dit de Mondoubleau. Le , il est employé au recrutement de l’armée, et il est nommé le chef du 4e bataillon de volontaires du Loir-et-Cher. De 1793, à l’an VII, il fait les campagnes aux armées de l’Ouest, et des côtes de l’Océan. Il se distingue aux affaires d’Yzernay et de Coron les 5 et , où il parvient à faire déposer les armes à plusieurs communes insurgées.

Il est nommé chef de brigade le , à la 157e demi-brigade d’infanterie, puis le , il occupe la même fonction à la 70e demi-brigade d’infanterie de ligne. De 1797 à 1799, il commande successivement la subdivision des départements des Deux-Sèvres et de la Charente. Après avoir présidé plusieurs conseils de guerre, le ministre de la guerre le désigne pour faire partie d’une commission extraordinaire, créé en , pour la recherche des magistrats et des employés qui avaient commis des dilapidations dans l’exercice de leurs fonctions.

En 1800, il sert à l’armée d’Italie, et le , lors du passage du Tessin, il parvient à organiser, avec des soldats de corvée de son régiment, un service pour le transport à dos d’homme des bateaux qui devaient faciliter à l’armée les moyens de franchir le fleuve. Il est blessé le , à la Bataille de Marengo, lors d’une charge à la baïonnette sur la gauche de la ligne autrichienne, l’obligeant à se retirer en désordre.

À la fin de 1803, il rejoint l’armée des côtes de l'Océan, et c’est au camp de Brest, qu’il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . En 1805, il part pour la campagne d’Autriche avec son régiment, attaché à la Grande Armée, et il devient adjudant-commandant à l’état-major du 7e corps d’armée le . Il se distingue lors des campagnes de 1806 et de 1807, en Prusse et en Pologne.

Il est promu général de brigade le , et il est envoyé à l’armée d’Espagne. Le , il est gouverneur de la province de Lugo, et le il rejoint le quartier général du maréchal Soult. Il prend la tête de la 1re brigade de la 2e division d’infanterie du 2e corps d’armée en , et le suivant il commande Porto. En juillet, il est nommé gouverneur de la province de Zamora, et le , il est remplacé par le général Jeanin, en raison d’un traitement trop indulgent envers les résidents de la province. Le , il est gouverneur de Valladolid, puis le 1er août, il prend le commandement de la province de Biscaye. Le , il est convoqué à Paris, pour être entendu, à la suite de plaintes du général Thiébault pour insubordination et du général Kellermann pour incapacité et négligence du devoir. Arrivé à Paris le , il est blanchi de ses accusations, et il est créé baron de l’Empire le .

Le , il rejoint l’armée du Portugal, et le , il est envoyé en Italie dans la 28e division militaire à Gênes, où il organise la levée de troupes appelées à défendre le pays. Le , il est chargé de la défense de la côte de la Ligurie, et il soutient le devant Chiavari une attaque ennemie, puis il se retire en bon ordre sur Rapallo. Il est mis en non activité en , lors de la première restauration, et il est nommé chevalier de Saint-Louis le . Il est admis à la retraite le .

Il est rappelé à l’activité par l’Empereur le , et le suivant, il est mis à la disposition du général commandant la 22e division militaire. Le , il reçoit le commandement du département de la Lozère. Il est replacé en position de retraite le .

Il meurt le , à Clermont-Ferrand.

Distinctions

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Jean Victor Rouyer de Saint-Victor et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur

Écartelé au premier d'azur à deux étoiles en fasce d'argent ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'or à la tour de sable ; au quatrième d'azur au lévrier rampant d'argent, colleté de gueules - Livrées : les couleurs de l'écu.

Sources

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