Jo Maso

Joseph Maso dit Jo Maso, né le à Toulouse est un joueur français de rugby à XV et à XIII reconverti entraîneur à la fin de sa carrière. Évoluant au poste de centre ou demi d'ouverture, il joue en club avec l'USA Perpignan, le RC Toulon et le RC Narbonne, club avec lequel il dispute une finale du championnat de France, avant de terminer sa carrière à Perpignan. International français entre 1966 à 1973, il compte vingt-cinq sélections, remportant le Tournoi des Cinq Nations de 1967 avant de participer au premier grand chelem de l'histoire du XV de France en 1968.

Pour les articles homonymes, voir Maso et Joseph Maso.

Jo Maso
Jo Maso lors de la Coupe du monde 2011.
Fiche d'identité
Nom complet Joseph Maso
Naissance
à Toulouse (France)
Taille 1,78 m (5 10)
Poste centre, demi d'ouverture
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
Rugby à XIII
1959-1962

Rugby à XV
1962-1964
1964-1968
1968-1977
1977-1983

XIII Catalan


RC Toulon
USA Perpignan
RC Narbonne
USA Perpignan

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Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1966-1973 France25 (15)
Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe 
1984-1985USA Perpignan

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.

Il est manageur du XV de France de 1995 à 2011. Durant cette période, l'équipe de France remporte le Grand chelem lors des éditions de 1997, 1998, 2002, 2004 et 2010.

En 2003, il est nommé au Temple international de la renommée du rugby.

Biographie

Carrière en clubs

Jo Maso en 1971, alors au RC Narbonne.

Fils de Jep Maso, joueur de l'AS Carcassonne et du XIII Catalan international de rugby à XIII, Jo Maso est né à Toulouse[1],[2],[3]. Il évolue dans ce sport chez les jeunes, International Juniors et remportant un titre de champion de France avec les juniors du XIII Catalan (en 1961)[4] avant de rejoindre le RC Toulon (XV) en 1962, où il évolue deux saisons. Il rejoint ensuite l'USA Perpignan, disputant la finale du Challenge Yves du Manoir en 1965. En 1968, il rejoint le club de Narbonne, jouant toutefois sa première saison avec l'équipe B pour cause de mutation[N 1]. Avec ce club, il remporte le Challenge Yves du Manoir en 1974, sur le score de 19 à 10 face au CA Brive, et dispute la même année la finale du championnat de France, battue sur le score de 16 à 14 par l'AS Béziers, grâce à un drop de l'ouvreur biterrois Cabrol à la dernière minute[5],[6],[7].

Les deux équipes se retrouvent de nouveau l'année suivante, lors de la demi-finale du Challenge Yves du Manoir, Béziers s'imposant sur le score de 21 à 9. Narbonne échoue aussi en demi-finale du championnat de France face à Brive[8].

En 1977, il retrouve le club de Perpignan, où il termine sa carrière de joueur.

Carrière internationale

Le XV de France, qui voit André Boniface mettre un terme à sa carrière internationale dans le Tournoi 1966[9], fait débuter Jo Maso en avril de la même année, à Naples face à Italie (victoire 21 à 0). Associé à Jean-Claude Lagrange, qui dispute alors son unique match sous le maillot bleu, il inscrit un essai lors d'une victoire 21 à 0[10]. Il est de nouveau présent, associé au jeune débutant Claude Dourthe, lors du match suivant des Français, en novembre, contre la Roumanie à Bucarest, rencontre remportée par 9 à 3. Il est de nouveau associé à Dourthe lors du match suivant, en ouverture du Tournoi 1967, à Colombes face à l'Écosse. Toutefois, il doit quitter le terrain peu avant la mi-temps, victime d'une entorse du genou[11].

Il renoue ensuite avec le XV de France en décembre de la même année, lors de la rencontre annuelle face aux Roumains. Il est alors positionné au poste de demi d'ouverture, aux côtés de Jean-Henri Mir. Il est également présent lors du premier match du Tournoi 1968, étant aligné au centre au côté de Jean Trillo contre l'Écosse, lors d'une victoire 8 à 3 à Murrayfield. Absent lors des deux rencontres contre l'Irlande - il se blesse alors qu'il doit être aligné à l'ouverture, Jacques Fouroux devant débuter au poste de demi de mêlée[N 2],[12] - et l'Angleterre, il retrouve le maillot bleu à l'occasion de la dernière rencontre contre le pays de Galles. La victoire face aux Gallois sur le score de 14 à 9 permet au XV de France de remporter le premier grand chelem de son histoire[13]. Il dispute ensuite une rencontre face à la Tchécoslovaquie, puis fait partie des joueurs qui se rendent en tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie. Lors des deux premiers tests face aux All Blacks, il est aligné au centre en compagnie de Jean Trillo. Les Français s'inclinent lors de ces deux rencontres, 12 à 9 puis 9 à 3. Lors de l'ultime test entre les deux nations, il est déplacé au poste d'ouverture, associé à Jean-Louis Bérot. Les All Blacks s'imposent de nouveau, 19 à 12, mais le jeu français enthousiasme le public et la presse néo-zélandaise, le New Zealand Herald titrant « les All Blacks ont gagné le test, mais les Français ont gagné les cœurs »[14].

Blessé à la main, Maso est absent lors des deux tests opposant les Français aux Springboks en novembre[15]. Il joue en décembre face aux Roumains, ces derniers s'imposant sur le score de 15 à 14[16]. Après deux défaites lors du Tournoi 1969, en Écosse et en Irlande, Maso fait partie des nombreux joueurs, dont Christian Carrère, Walter Spanghero, Jean Gachassin, Michel Yachvili, Jean Salut, à être remplacés pour le match suivant face aux Anglais[16]. Après une nouvelle défaite, il fait son retour face au pays de Galles, où il est aligné en demi d'ouverture à côté de son coéquipier de Narbonne Gérard Sutra[17]. Après ce tournoi, il joue trois matchs avec les Barbarians, face à Newport, Swansea et Cardiff[18].

Absent des sélections françaises, il retrouve le niveau international en avec le President's Overseas XV qui est opposé à l'équipe d'Angleterre dans le cadre du centenaire de la fédération anglaise. Le quinze du Président l'emporte 28 à 11[19]. En juin, il est retenu pour la tournée en Afrique du Sud. Il est aligné lors des deux tests, lors d'une défaite 22 à 9 à Bloemfontein, puis une semaine plus tard à Durban. Lors de cette rencontre, finalement terminée sur un score nul de 8 partout, il est victime d'une luxuation acromio-claviculaire sur un placage[20]. Il est de nouveau présent sous le maillot bleu face aux Roumains, en décembre à Beziers. Il inscrit l'un des quatre essais français, chacun des quatre trois-quarts inscrivant le sien[21]. Absent lors des deux premières rencontres du Tournoi 1972, deux défaites face à l'Écosse puis l'Irlande il retrouve une place au centre lors de la rencontre face aux Anglais, rencontre remportée sur le score de 37 à 12 avec six essais des Français[22]. Il est également présent lors de la dernière journée, lors d'une défaite 20 à 6 à Cardiff face aux Gallois. Lors de la tournée suivante en Australie, il inscrit deux essais lors d'un match où il évolue au poste en tant qu'ailier contre la Nouvelle-Galles du Sud[23]. Il n'est pas aligné lors du premier test où les Français font match avec les Wallabies, 14 partout[23]. Il retrouve une place au sein d'une ligne de trois-quarts composée de Dourthe, Trillo, Maso et Lux. Il inscrit deux des trois essais de son équipe qui s'impose finalement sur le score de 16 à 15[24].

Absent par choix des sélectionneurs face à la Roumanie, il retrouve l'équipe de France face aux Gallois, les Bleus venant, en ce début d'année 1973, de concéder une défaite face aux Anglais après deux victoires, face aux Écossais puis aux All Blacks[25]. Son retour s'avère important lors de la victoire 12 à 3[26]. Il est de nouveau présent au centre lors de la dernière rencontre du tournoi, perdue 6 à 4 en Irlande. Les cinq nations terminent ex-æquo avec chacune deux victoires[26].

Lors de cette même année 1973, il dispute deux nouvelles rencontres sous le maillot bleu : face au Japon, victoire 30 à 18, puis la Roumanie, victoire 7 à 6. Peu avant le tournoi 1974, il dispute la traditionnelle rencontre probables-possibles[N 3] : la victoire de ces derniers prive Maso de sélection.

Le match face à la Roumanie est le dernier de Maso, qui compte ainsi vingt-cinq sélections, pour un bilan de quatre essais marqués et 15 points[N 4]. Il remporte douze rencontres, concède onze défaites, et obtient deux nuls.

Carrière de dirigeant

À sa retraite, il s'installe à Villeneuve-lès-Avignon dans le Gard[27].

En , adjoint de André Herrero, manager de l'équipe de France, il succède à celui-ci, démissionnaire[28] : celui-ci, qui n'a pas accepté une fronde des joueurs du XV de France avant une rencontre face aux All Blacks[29], n'accepte également pas que son choix d'associer Pierre Villepreux à Jean-Claude Skrela, entraîneur de l'équipe de France depuis 1995, ne soit pas suivi par la fédération[30]. En début d'année 1997, son rôle est accru avec un titre de président du comité de sélection[31]. Dans le même temps, Pierre Villepreux est nommé entraîneur adjoint de Jean-Claude Skrela, ce duo ayant déjà officié ensemble dans le passé, au stade toulousain, avec trois titres de champion de France en 1985, 1986 et 1989[31].

Le trio obtient un premier succès avec le grand chelem lors du Tournoi 1997, avec des victoires 32 à 15 à Dublin face aux Irlandais, 27 à 22 à Paris face aux Gallois, 23 à 20 à Twickenham face aux Anglais et enfin 47 à 20 face aux Écossais[32]. Après une tournée en Australie en juin ponctuée de deux défaites, tout comme lors du mois de novembre à l'occasion de la réception des Springboks, dont une sur le score de 52 à 10 à Paris[33], le trio remporte un nouveau succès en remportant pour la deuxième fois consécutive un grand chelem, lors de l'édition 1998[34]. Lors du Tournoi des Cinq Nations 1999, l'équipe de France termine à la dernière place, avec une seule victoire pour trois défaites. Elle enchaine avec une tournée dans l'hémisphère austral ponctuée de deux défaites, face aux Tonga mais surtout face aux All Blacks sur le score de 54 à 7 à Wellington. L'encadrement du XV de France bénéficie d'une longue préparation pour la Coupe du monde 1999. Vainqueur de ses trois matchs de poule, la France élimine l'Argentine en quart de finale, puis s'impose 43 à 31 face aux All Blacks. En finale les Bleus échouent face aux Wallabies sur le score de 35 à 12.

Jean-Claude Skrela ne désirant pas poursuivre[35], Bernard Laporte devient entraîneur de l'équipe de France. Après une deuxième place lors de la première édition du Tournoi des Six Nations, en 2000, puis une cinquième la saison suivante, l'équipe de France réalise le grand chelem lors de l'édition de 2002. Après un Tournoi 2003 terminé à la troisième place, l'encadrement obtient une longue préparation pour la Coupe du monde 2003. Lors de celle-ci, disputée en Australie, les Français éliminent les Irlandais en quart de finale, mais s'inclinent en demi-finale face aux Anglais[36]. Après cette compétition, Laporte est prolongé pour quatre nouvelles années, avec comme consigne de se rapprocher de la DTN et de Jean-Claude Skrela[37],[38]. L'équipe de France remporte le Tournoi 2004 en réussissant un Grand Chelem, grâce notamment à une victoire lors de la dernière rencontre face aux champions du monde anglais[39]. Lors de l'édition suivante, les Français ne concèdent qu'une seule défaite, face aux Gallois qui réalisent à leur tour le Grand Chelem[40]. Malgré une défaite en Écosse lors de la première journée du Tournoi 2006, la France remporte ce tournoi, tout comme le dernier tournoi avant la Coupe du monde 2007, également conclu avec une seule défaite, face aux Anglais.

Avant le début de cette Coupe du monde, Maso est prolongé pour quatre années supplémentaires au poste de manageur. Cette compétition est un échec pour l'équipe de France : après une première défaite face à l'Argentine lors du match d'ouverture, elle se qualifie pour un quart de finale face aux All Blacks à Cardiff. Malgré un exploit face à ces derniers, victoire 20 à 18, ils échouent ensuite face aux Anglais sur le score de 14 à 9, avant de subir une deuxième défaite face aux Argentins lors du match pour la troisième place.

Marc Lièvremont est nommé au poste d'entraineur, assisté de Émile Ntamack et Didier Retière[41]. Ce trio est assisté d'un comité de sélection composé de Jo Maso, Jean-Claude Skrela, du vice-président de la Fédération Jean Dunyach, de Philippe Sella, en tant que manager de l'équipe de France des moins de 20 ans et d'une personnalité représentant les anciens internationaux[41]. Lors des deux premiers tournois disputés sous cette nouvelle direction, en 2008 et 2009, la France termine troisième. En , elle va s'imposer à Dunedin face aux All Blacks, victoire qui est seulement la quatrième des Bleus sur le sol néo-zélandais face à cet adversaire. En 2010, Lièvremont remporte enfin un succès avec le Grand chelem[42]. Lors du dernier Tournoi avant la Coupe du monde 2011, la France termine deuxième, avec deux défaites face à l'Italie et l'Angleterre. Malgré les critiques à propos de la gestion de Lièvremont, Maso s'avère solidaire de celui-ci[43]. Il lui renouvelle sa confiance lors de la Coupe du monde, déclarant « Lièvremont est le meilleur coach avec lequel j’ai travaillé »[44],[45]. La France s'incline finalement en finale face aux favoris néo-zélandais sur le score de 8 à 7.

Avant la demi-finale face aux Gallois, il annonce qu'il désire mettre un terme à son rôle de manageur après la Coupe du monde, tout en restant au sein de la Fédération où il est alors élu jusqu'en fin 2012. Il déclare que « Ce serait bien qu’un manager plus jeune me succède » et espère terminer sa carrière avec le XV de France « Sur un titre, ce serait merveilleux »[46],[47]. Cette volonté se confirme avec la nomination au poste de sélectionneur de Philippe Saint-André[48]. Saint-André désirant occuper un rôle de sélectionneur-manageur, les hommes de terrain étant Yannick Bru et Patrice Lagisquet, Maso reste le président du comité de sélection, composé de Yannick Bru, Patrice Lagisquet, Fabien Pelous, du DTN Jean-Claude Skrela, de Philippe Sella, manager des moins de 20 ans, Jean Dunyach, vice-président de la FFR chargé du Haut niveau et de Philippe Saint-André[49]. Maso est également remplacé pour les questions purement administratives par la mise en place d'un poste de directeur opérationnel[49]. En , le comité de sélection est supprimé : conservé jusqu'à cette date pour des raisons de statuts, cette suppression est une volonté de la fédération de confier plus de responsabilités aux entraîneurs, comme négociés avec Philippe Saint-André avant sa signature[50].

En 2015, il fait partie de la commission de nomination du nouveau sélectionneur du XV de France présidée par Pierre Camou aux côtés de Serge Blanco, Jean Dunyach, Jean-Claude Skrela, Jean-Pierre Lux et Didier Retière. Ils confient le poste à Guy Novès, manager du Stade toulousain depuis 1993[51].

En , il est de nouveau membre la liste menée par Pierre Camou, président sortant, pour intégrer le comité directeur de la Fédération française de rugby[52]. Lors de l'élection du nouveau comité directeur, le , la liste menée par Bernard Laporte obtient 52,6% des voix, soit 29 sièges, contre 35,28% des voix pour Pierre Camou (6 sièges) et 12,16% pour Alain Doucet (2 sièges). Jo Maso n'est pas réélu au sein du comité directeur[53].

Le , il est élu au comité directeur de la Ligue régionale Occitanie de rugby au sein de la liste menée par Alain Doucet et soutenue par le président de la fédération française de rugby Bernard Laporte[54]. À la suite de cette élection, il est nommé président du comité d'organisation local du Championnat du monde junior de rugby à XV 2018 qui se déroule à Béziers, Narbonne et Perpignan. Il n'est pas candidat à un nouveau mandat en 2020.

Autres activités

Il est le parrain d'un club de rugby gardois : le Rugby Club Les Angles Gard Rhodanien[55].

Palmarès de joueur

En club

En équipe nationale

Personnel

Statistiques en équipe nationale

Il dispute un total de vingt-cinq rencontres avec le XV français, la première en 1966 face à l'Italie, la dernière en 1973 face à la Roumanie. Il remporte douze rencontres, concède onze défaites, et obtient deux nuls. Il réussit quatre essais, pour un total de quinze points. Lors de ces rencontres, il évolue à quatre reprises au poste de demi d'ouverture, les vingt-une autres au poste de centre.

Il dispute six rencontres du Tournoi des Cinq Nations, pour quatre victoires, un nul et cinq défaites.

  • Sélections par année : 2 en 1966, 2 en 1967, 8 en 1968, 3 en 1969, 3 en 1971, 3 en 1972, 4 en 1973
  • 3 sélections avec les Barbarians britanniques
  • 1 sélection avec le World XV (sélection mondiale) en , lors du centenaire de la R.F.U. (Home union anglaise), à Twickenham


Détails du parcours de Jo Maso dans le Tournoi.
Édition Rang Résultats France Résultats de Maso Matches de Maso
Tournoi des Cinq Nations 1967 1er 3 v, 0 n, 1 d0 v, 0 n, 1 d1/4
Tournoi des Cinq Nations 1968 1er 4 v, 0 n, 0 d2 v, 0 n, 0 d2/4
Tournoi des Cinq Nations 1969 5e 0 v, 1 n, 3 d0 v, 1 n, 2 d3/4
Tournoi des Cinq Nations 1972 4e 1 v, 0 n, 3 d1 v, 0 n, 1 d2/4
Tournoi des Cinq Nations 1973 1er 2 v, 0 n, 2 d1 v, 0 n, 1 d2/4

Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite ; la ligne est en gras quand il y a Grand Chelem.

Distinctions

Notes et références

Notes

  1. Pendant longtemps, les internationaux français se voyaient privés d'équipe première durant un an lors d'une mutation, ce fait étant appelé licence rouge.
  2. Avec le forfait de Jo Maso, Jacques Fouroux , qui devait constituer la charnière avec lui, n'est pas retenu, les sélectionneurs préférant aligner la paire de Lourdes composée de Jean-Henri Mir et Jean Gachassin.
  3. Pendant longtemps, les sélectionneurs français organisent peu avant le tournoi une rencontre probables-possibles pour affiner la sélection.
  4. Lorsqu'il inscrit son premier essai, en 1966, l'essai se voit attribuer trois points. En 1971, l'hémisphère nord expérimente un changement de points, l'essai passant de trois à quatre points. Toutefois, ce changement n'est officiellement enregistré dans les règles qu'en 1973.

Références

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  2. « Jo Maso », sur www.rugbyhalloffame.com, International Rugby Hall of Fame, (consulté le )
  3. « Jo Maso », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  4. Pilippe Rochette, « Jo Maso, 54 ans. Le rebelle élégant du rugby des années 70 est à présent le manager du XV de France qui rencontre l'Irlande aujourd'hui. L'ami d'ouverture. », sur liberation.fr, .
  5. « 74 : la belle finale », sur ladepeche.fr, .
  6. Garcia 2011, p. 558-559.
  7. Laurent Telo, « A la conquête du Brennus (2/5) : les années 1970, un rugby de plomb », sur lemonde.fr, .
  8. Garcia 2011, p. 572.
  9. Garcia 2011, p. 506.
  10. Garcia 2011, p. 1052.
  11. Garcia 2011, p. 510.
  12. « France 1968 – Une entame en trompe-l'œil », sur rucknmaul.wordpress.com, .
  13. Garcia 2013, p. 1052.
  14. Ian Borthwick, France All Blacks : la légende continue, Pirae, Au Vent Des Iles, , 486 p. (ISBN 978-2-36734-140-8), p. 64-65.
  15. Garcia 2011, p. 526.
  16. Garcia 2011, p. 527.
  17. Garcia 2011, p. 528.
  18. (en) « Player Archive - J-J. Maso », sur barbarianfc.co.uk.
  19. Garcia 2011, p. 536.
  20. Garcia 2011, p. 538.
  21. Garcia 2011, p. 540.
  22. Garcia 2013, p. 137-141.
  23. Garcia 2011, p. 544.
  24. Garcia 2011, p. 545.
  25. Garcia 2011, p. 549-550.
  26. Garcia 2011, p. 551.
  27. Nathalie Frizon, « Jo Maso, manager de l'équipe de France: la passion et la raison », sur www.ledauphine.com, (consulté le ).
  28. « Jo Maso, manager du XV de France Il remplace André Herrero, démissionnaire, jusqu'à la fin du Tournoi. », sur liberation.fr, .
  29. Philippe Rochette, « Le XV bleu victime d'un profond malaise - Une fronde des joueurs provoque la démission du manager, André Herrero. », sur liberation.fr, .
  30. Philippe Rochette, « RUGBY. André Herrero démissionne toujours », sur liberation.fr, .
  31. « Jo Maso: «Nous voulons modifier les habitudes du rugby français» », sur humanite.fr, .
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  33. Garcia 2011, p. 870.
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  35. Gilles Dhers, « Rugby. L'entraîneur du XV de France quitte ses fonctions.Jean-Claude Skrela choisit d'en rester là », sur liberation.fr, .
  36. Garcia 2011, p. 922-924.
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  38. « Offrir tous les moyens de réussir à Bernard Laporte », sur rugby365.fr, .
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  41. Eric Collier, « Marc Lièvremont succède à Bernard Laporte à la tête du XV de France », sur lemonde.fr, .
  42. (en) « Marc Lievremont praises Grand Slam-winning French team », sur news.bbc.co.uk, .
  43. Baptiste Desprez, « Maso monte au front », sur sport24.com,
  44. « Bleus : Maso dithyrambique sur Lièvremont », sur rugby365.fr, .
  45. (en) Brendan Gallagher, « Rugby World Cup 2011: Marc Lievremont could pay for challenging the French mentality, says Joe Maso », sur telegraph.co.uk, .
  46. « Maso : « S’arrêter sur un titre serait merveilleux » », sur rmcsport.bfmtv.com, .
  47. « Rugby: Lièvremont assure que Yachvili jouera contre les Gallois... Le «vieux» Rougerie ménagé... », sur 20minutes.fr,
  48. « Rugby : Saint-André prend officiellement la tête du XV de France jeudi », sur rtl.fr, .
  49. Clément Daniez, « Philippe Saint-André présente ses troupes et son projet », sur lexpress.fr, .
  50. « XV de France: liste de 30 à 33 joueurs le 11/01, Comité de sélection supprimé », sur lepoint.fr, .
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  56. « Jo Maso entre au "panthéon international du rugby" », sur www.sport.fr, (consulté le )
  57. « Jo Maso Lauréat du Prestige des Provinces », sur www.prestigedesprovinces.com (consulté le )
  58. voir l'Équipe Magazine n° 1138 du 20/03/2004 (page 76)
  59. Décret du 30 décembre 2000 portant promotion et nomination

Annexes

Bibliographie

  • Renaud de Laborderie et Jean Cormier, Carré d'as du rugby : Dourthe-Lux-Maso-Trillo, Presses Pocket, , 253 p.
  • Richard Escot, Portraits mythiques du rugby, Paris, Tana, , 143 p. (ISBN 978-2-84567-682-4), « Jo Maso, un ange passe », p. 138-139.
  • Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Paris, La Martinière, , 1055 p. (ISBN 978-2-7324-4528-1).
  • Henri Garcia, La légende du tournoi, Paris, Fetjaine, , 275 p. (ISBN 978-2-35425-447-6).
  • Nemer Habib, Les grands noms du rugby, Grenoble, Glénant, , 191 p. (ISBN 978-2-7234-6704-9), « Jo Maso, la classe personnifiée », p. 70-71.
  • Jacques Verdier, Anthologie mondiale du rugby, Toulouse/Paris, Flamarion, Midi-Olympique, , 490 p. (ISBN 978-2-08-127983-4), « Jo Maso, le culte du beau », p. 340-341.

Liens externes

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