Joe Satriani

Joe Satriani, surnommé « Satch », est un guitariste et guitar hero américain né le à Westbury dans l'État de New York.

Joe Satriani
Joe Satriani en concert à New York en 2010.
Informations générales
Surnom Satch
Nom de naissance Joseph Satriani
Naissance
Westbury États-Unis
Activité principale Guitariste, auteur-compositeur, professeur de guitare
Genre musical Rock instrumental, hard rock, heavy metal, blues rock
Instruments Guitare, basse, claviers, harmonica, chant, dobro, banjo, mandoline
Membre de The squares, The Greg Kihn Band, Deep Purple, G3, Chickenfoot
Années actives Depuis 1986
Influences Jimi Hendrix
Site officiel www.satriani.com

Il a été professeur de guitare à Berkeley, et compte parmi ses anciens élèves plusieurs guitaristes célèbres comme Steve Vai, Kirk Hammett, Alex Skolnick ou Larry Lalonde. Considéré comme l'un des guitaristes les plus doués de sa génération, il a enregistré dix-sept albums solo presque uniquement instrumentaux dont les plus connus sont Surfing with the Alien (1987), Flying in a Blue Dream (1989) et The Extremist (1992). Il a également été le guitariste soliste de Mick Jagger et de Deep Purple à l'occasion d'une de leurs tournées, a créé le G3 et le supergroupe Chickenfoot.

Biographie

Jeunesse

Joseph Satriani grandit à Long Island et s'intéresse très tôt à la musique, prenant des cours de batterie dès l'âge de huit ans[1]. Il commence aussi à jouer sur la guitare de sa sœur aînée, qui tentait de jouer du folk rock sans être très assidue, mais ne se penche sérieusement sur cet instrument qu'à l'âge de quatorze ans quand il apprend la mort de Jimi Hendrix, le , décès qui le marque fortement.

Les progrès de Satriani sont rapides et il commence lui-même à donner des cours en 1971, Steve Vai étant l'un de ses premiers élèves[2]. Il étudie la théorie musicale, prend des cours de piano et d'harmonie avec Lennie Tristano en 1974[2], et voyage ensuite à travers le monde, notamment au Japon, pour parfaire sa technique[1].

Débuts comme professionnel

En 1978, il s'installe à Berkeley et commence à y enseigner la guitare, profession qu'il va exercer pendant dix ans. Parmi ses élèves figurent plusieurs guitaristes qui deviendront plus tard célèbres, notamment Kirk Hammett (Metallica), Larry LaLonde (Primus), David Bryson (Counting Crows), Alex Skolnick (Testament) ou encore Charlie Hunter[2]. En 1979, il crée le groupe The Squares avec le batteur Jeff Campitelli et le bassiste Andy Milton. Il réalise en 1984 un EP homonyme et expérimental où toutes les parties sont enregistrées à la guitare. Ces morceaux seront réédités dans le double album Time Machine. En 1985, il enregistre à ses frais son premier album solo, Not of this Earth, mais va mettre plus d'un an à convaincre un label de le publier[1].

En difficulté financièrement, il rejoint alors The Greg Kihn Band, groupe en perte de vitesse qui a connu son heure de gloire au début des années 1980, pour une tournée en . Cela lui permet de sortir de cette mauvaise passe et Not on this Earth sort peu après chez Relativity Records[3]. Le titre Rubina est dédié à sa femme. L'album passe inaperçu mais Steve Vai, devenu célèbre en étant le guitariste solo de David Lee Roth, parle de son professeur en termes élogieux dans la presse musicale, ce qui attire l'attention sur Satriani[4].

Célébrité

Mi-1987, Satriani présente une maquette de cinq titres au responsable de Relativity Records. Le morceau Crushing Day impressionne ce dernier, qui donne carte blanche à Satriani pour enregistrer un deuxième album[1]. Surfing with the Alien sort en et l'album intègre le Top 30 du classement Billboard 200, à la 29e place[5], fait exceptionnel pour un album instrumental, Satriani étant ainsi élevé au rang des meilleurs guitaristes de rock actuels. Surfing with the Alien deviendra par la suite disque de platine aux États-Unis[6].

Désormais reconnu mondialement, Satriani est choisi en 1988 par Mick Jagger pour lui servir de guitariste solo lors de concerts en Australie et au Japon à l'occasion de la première tournée mondiale de Jagger en solo[4]. La même année, Satriani sort un maxi quatre titres, Dreaming #11, qui contient le single The Crush of Love et deviendra disque d'or aux États-Unis[6]. Toujours en 1988, il produit le maxi The Eyes of Horror du groupe de death metal Possessed et collabore à l'album Imaginos de Blue Öyster Cult en assurant la guitare solo sur le 5e titre. En 1989 vient Flying In A Blue Dream, 3e album solo de Satriani qui contient le hit One Big Rush, où le guitariste s’essaye au chant pour la première fois sur six titres de l'album. Celui-ci se classe à la 23e place du Billboard 200[5] et est lui aussi certifié disque d'or aux États-Unis[6].

Années 1990

Joe Satriani avec Steve Vai et John Petrucci lors d'un concert du G3.

Satriani crée en 1990 sa propre ligne de guitare, la JS, chez Ibanez[4]. En 1991, il collabore à certains titres de l'album Hey Stoopid d'Alice Cooper. Son 4e album, The Extremist, sort en 1992 après deux années passées à le composer et à l'enregistrer[2]. L'album, à forte connotation hard rock, contient les hits Summer Song et Friends ainsi qu'une deuxième chanson dédicacée à sa femme, intitulée Rubina's Blue Sky Hapiness. Il se classe à la 22e place du Billboard 200[5] et est encore une fois certifié disque d'or aux États-Unis[6] mais aussi en France[7].

En 1993 sort le double album Time Machine, le premier CD étant composé de morceaux rares et d'inédits tandis que le second est un recueil de live. L'album devient à son tour disque d'or aux États-Unis[6].

En , Satriani rejoint Deep Purple pour remplacer Ritchie Blackmore, qui vient de quitter le groupe avec fracas, le temps d'une tournée au Japon. La tournée, qui rebooste le groupe, est un grand succès. Satriani renouvelle l'expérience pour une tournée européenne de mai à [8]. Les autres membres de Deep Purple lui proposent alors de devenir membre permanent du groupe, mais ses engagements l'en empêchent : il doit livrer des albums solo à son label et, d'autre part, il estime qu'en tant qu'américain il se sentirait déplacé d'intégrer ce groupe britannique[9]. 1995 est l'année de la sortie de l'album Joe Satriani, album de blues majoritairement assez calme, se distinguant par de nouvelles sonorités country ou folk (on peut citer respectivement Look My Way et Slow Down Blues) et surtout par le désormais classique Cool#9. Le batteur français Manu Katché collabore à cet album, qui se classe 51e au Billboard 200[5].

En 1996, il crée le concept du G3, nom trouvé par son agent[9], c’est-à-dire une tournée mondiale avec deux autres guitaristes réputés. Il est accompagné par Eric Johnson et Steve Vai pour la première édition du G3 qui compte 24 dates jouées devant 90 000 spectateurs en Amérique du Nord[2]. Cette formule est plusieurs fois reconduite par la suite, avec Satriani comme seul membre permanent et des guitaristes aux styles très variés, comme Kenny Wayne Shepherd, Michael Schenker, Uli Jon Roth, Robert Fripp, Yngwie Malmsteen, John Petrucci auxquels se joignent à l'occasion certains invités tels que Brian May, Billy Gibbons, Neal Schon, Steve Morse, ou le Français Patrick Rondat. À la suite du succès de la formule, trois tournées du G3 font l'objet d'enregistrements live en CD et DVD. L'album suivant, Crystal Planet (1998), atteint la 50e place du Billboard 200[5]. À la fin de ce disque, sur lequel il revient à un son proche de celui de ses premiers albums, figure une chanson dédiée cette fois à son fils, Z.Z.'s Song.

Années 2000

Joe Satriani en 2008.

Puis vient Engines of Creation, qui sort en 2000. Satriani relève un nouveau défi avec cet album dans lequel il s’aventure sur le territoire de la musique électronique[4]. Cet album est entre autres réalisé par Éric Caudieux, un Français, qui s'occupe des parties synthétiques. L'album ne se classe qu'à la 90e place du Billboard 200[5] mais la tournée qui suit sa parution est un franc succès. Le double album Live in San Francisco, qui sort en 2001, est enregistré lors de cette tournée et deviendra double disque de platine (plus de 2 millions d'exemplaires vendus) aux États-Unis[6]. L'album suivant est Strange Beautiful Music, sorti en 2002, un retour aux sources avec lequel le guitariste retrouve un puissant son rock, notamment sur Seven Strings et Mind Storm, avec aussi des compositions très variées comme Belly Dancer ou Sleep Walk.

En 2003, il collabore à l'album Birdland de The Yardbirds en assurant la guitare solo sur le titre Train Kept A-Rollin'. Vient ensuite un nouvel album solo, Is There Love in Space? (2004), avec un style heavy metal. En 2005, il compose une grande partie de la musique du jeu vidéo NASCAR 06: Total Team Control[10]. L'album Super Colossal, disponible depuis , comporte une chanson conçue pour le live, Crowd Chant, qui simule la foule en duo avec Satch.

L'album Professor Satchafunkilus and the Musterion of Rock paraît le . Le titre bonus Ghosts ne figure pas sur le CD mais est uniquement disponible sur iTunes. Il est disponible en version live sur l'album Live In Paris: I Just Wanna Rock, sorti en 2010. Fin 2008, Joe Satriani accuse Coldplay d'avoir plagié un de ses titres, If I Could Fly, publié en 2004, dans la chanson Viva la Vida[11]. Le guitariste américain lance une procédure judiciaire au civil à Los Angeles contre Coldplay. En , les deux parties conviennent d'un accord amiable en dehors des tribunaux[12].

En 2009, il fonde avec Michael Anthony, Sammy Hagar, tous deux anciens membres de Van Halen, et Chad Smith, batteur des Red Hot Chili Peppers, le supergroupe Chickenfoot[4]. Leur premier album, au titre homonyme, sort le . Le succès est au rendez-vous avec un disque d'or obtenu aux États-Unis mais, après la tournée, le guitariste retourne en studio pour un nouvel album en solo.

Années 2010

L'album Black Swans and Wormhole Wizards sort le et Satriani retrouve, pour la première fois depuis Crystal Planet, le Top 50 du Billboard 200 avec une 45e place[5]. Toujours en 2010, il se joint au mouvement lancé par Zack de la Rocha en protestation à la loi contre l'immigration Arizona SB 1070, refusant dès lors de se produire en concert en Arizona[13].

Le deuxième album de Chickenfoot, qui s'intitule Chickenfoot III, sort le . En 2012, Satch sort Satchurated: Live in Montreal, un album enregistré à Montréal le lors de la tournée The Wormhole Tour[14]. Durant l'année 2012, il tourne dans le cadre du G3 avec Steve Vai et Steve Morse en Europe et avec Steve Vai et Steve Lukather en Australie et en Nouvelle-Zélande[15].

Le 14e album studio en solo de Satriani, Unstoppable Momentum, sort le [16]. L'album obtient de bonnes critiques et se hisse à la 42e place du Billboard 200[5]. En 2014, pour fêter les 30 ans de carrière solo du guitar hero, paraît un box set de quinze CD, The Complete Studio Recordings qui comprend ses quatorze albums studio remastérisés ainsi qu'un CD de bonus. Une autobiographie, Strange Beautiful Music: A Musical Memoir, sort au même moment[17] et Satriani entreprend une tournée à travers l'Europe, l'Amérique du Sud et l'Australie[18].

Satriani enregistre son 15e album solo en au Skywalker Sound. L'album, basé sur le concept d'un alter ego du musicien nommé Shockwave Supernova[19], sort le . Il enregistre son album suivant, What Happens Next, accompagné de Glenn Hughes à la basse et Chad Smith à la batterie. La sortie de l'album est fixée au [20].

En , Joe Satriani publie sur son propre label, Strange Beautiful Music, Best of the Early '80s Demos, une compilation de démos inédites du groupe The Squares formé à Berkeley à la fin des années 1970 par le guitariste avec Andy Milton à la basse et au chant et Jeff Campitelli à la batterie[21].

Style et influence

Joe Satriani jouant du tapping.

Joe Satriani est généralement considéré comme l'un des guitaristes les plus respectés et les plus techniquement accomplis de sa génération[22]. Il est décrit dans le Dictionnaire du rock comme « l'un des techniciens les plus novateurs de la guitare électrique » « particulièrement apprécié des guitaristes professionnels ou qui aspirent à le devenir » mais que sa musique, bien que « remarquablement exécutée et sincère », « n'est pourtant pas sans facilité, lisse jusqu'à être impersonnelle »[1]. Dans le livre 1000 Great Guitarists, il est décrit comme ayant une « technique hors pair » et une « aptitude à parcourir l'éventail du rock dans toutes ses nuances, souvent avec des résultats spectaculaires ». Malgré un « besoin non déguisé d'illustrer ses prouesses techniques au détriment de la qualité de son répertoire ou de l'engagement émotionnel », il est « l'un des guitaristes rock les plus accomplis de sa génération », l'album Surfing with the Alien demeurant « son tour de force »[23].

Satriani maîtrise toutes les techniques de jeu pour guitare, du legato au tapping en passant par le sweeping, les harmoniques et l'utilisation du vibrato. Il fait souvent référence à la science-fiction dans les titres de ses morceaux. Ainsi, Surfing with the Alien, Back to Shalla-Bal et The Power Cosmic 2000 se réfèrent au Surfer d'argent, Ice 9 au roman Le Berceau du chat de Kurt Vonnegut, Borg Sex à Star Trek

En 2002, il arrive en 6e position du classement des 100 plus grands guitaristes de tous les temps établi par le magazine Total Guitar[24]. En 2012, il est classé par le magazine Guitar World à la 5e place de la liste des 100 plus grands guitaristes de tous les temps[25].

Distinctions

Joe Satriani a été nommé quinze fois lors des Grammy Awards mais n'a jamais gagné une seule récompense : une fois pour la meilleure interprétation instrumentale pop pour Always with Me, Always with You (1989) et quatorze fois pour la meilleure interprétation instrumentale rock pour Surfing with the Alien (1989), The Crush of Love (1990), Flying in a Blue Dream (1991), The Extremist (1993), Speed of Light (1994), All Alone (1995), (You're) My World (1997), Summer Song live (1998), A Train of Angels (1999), Until We Say Goodbye (2001), Always with Me, Always with You live (2002), Starry Night (2003), Super Colossal (2006) et Always with Me, Always with You live (2008)[26],[27].

Matériel

Joe Satriani avec son modèle JS chromé d'Ibanez en concert au Chili le 31 mars 2003.
La pédale de distorsion Satchurator signature Joe Satriani, de Vox.

Joe Satriani utilise uniquement des guitares Ibanez. Il possède un certain nombre de matériels signature[28] :

  • Ibanez JS Series ;
  • une pédale d'effet distorsion Vox - Satchurator ;
  • une pédale d'effet Wah-wah Vox - Big Bad Wah ;
  • une pédale d'effet Delay Vox - Time Machine ;
  • une pédale d'effet overdrive Vox - Ice 9 ;
  • une série d'amplificateurs Peavey - Série JSX ;
  • une série d'amplificateurs Marshall - Série JVM modèle Joe Satriani ;
  • des sangles nylon et cuir Planet Waves qu'il a dessinées lui-même ;
  • des micros DiMarzio - Mo Joe et Paf Joe.

Cependant, il utilise régulièrement du matériel qui ne porte pas son nom, tel que :

  • des cordes D'Addario - XL-EXL 120 Super Light ;
  • des pédales d'effet Wah Wah Dunlop - 535 Q Multi Wah, GCB 95 ;
  • des pédales d'effet Fulltone - Deja Vibe, Ultimate Octave ;
  • des pédales d'effet Boss - Shifter PS-5, CH-1, Distorsion DS-1, Flanger BF-3, Delay DD-2, DD-3, DD-6, DM-2 ;
  • des pédales d'effet DigiTech - Digidelay, Whammy ;
  • des médiators Planet Waves.

Discographie

Albums studio

Maxis

  • Joe Satriani (1984)
  • Dreaming #11 (1988)
  • Additional Creations (2000)

Albums live

Compilations

Collaborations

Notes et références

  1. Michka Assayas (dir.), Dictionnaire du Rock M-Z, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 2-221-08955-3), p. 1667-1668.
  2. (en) John R. Luini, « Joe Satriani Biography », sur foreverjoe.com (consulté le ).
  3. (en) Mike Blackburn, « Interview with Joe Satriani March 25, 1998 », sur satriani.com (consulté le ).
  4. (en) Greg Prato, « Joe Satriani Biography », AllMusic (consulté le ).
  5. (en) « Joe Satriani Awards », AllMusic (consulté le ).
  6. (en) « Certifications Joe Satriani », RIAA (consulté le ).
  7. « Certifications Albums - Satriani J. », sur infodisc.fr (consulté le ).
  8. (en) Dave Thompson, Smoke on the Water : The Deep Purple Story, ECW Press, , 402 p. (ISBN 1-55022-618-5, lire en ligne), p. 275-277.
  9. (en) Rahul Shrivastava, « Boogie with Satch » (version du 12 octobre 2007 sur l'Internet Archive), BBC.
  10. (en) « Joe Satriani Composes Original Music For 'NASCAR 06' Video Game », sur blabbermouth.net (consulté le ).
  11. Constance Jamet, « Coldplay attaqué pour plagiat », Le Figaro, (consulté le ).
  12. (en) Daniel Kreps, « Satriani's "Viva La Vida" Copyright Suit Against Coldplay Dismissed », Rolling Stone, (lire en ligne).
  13. (en) Larry Rohter, « Performers to Stay Away From Arizona in Protest of Law », The New York Times, (consulté le ).
  14. (en) Damian Fanelli, « Joe Satriani's 'Satchurated: Live in Montreal' Coming to CD, DVD, Blu-Ray April 24 », Guitar World, (lire en ligne).
  15. (en) Josh Hart, « Joe Satriani, Steve Vai and Steve Morse Team Up for European G3 », Guitar World, (lire en ligne).
  16. (en) Joe Bosso, « Joe Satriani announces new studio album, Unstoppable Momentum », sur musicradar.com, (consulté le ).
  17. (en) Kory Grow, « Joe Satriani Reflects on 30 Years of Mind-Bending Guitar Daredevilry », Rolling Stone, (consulté le ).
  18. (en) « Joe Satriani Concert Map 2014 », sur setlist.fm (consulté le ).
  19. (en) Joe Bosso, « Joe Satriani's top 5 tips for guitarists », sur musicradar.com, (consulté le ).
  20. (en) Jackson Maxwell, « Joe Satriani Announces New Album, 'What Happens Next' », sur guitarworld.com, .
  21. (en) « Audio Snippets Of Entire 'Best Of The Early '80s Demos' Album », sur blabbermouth.net, .
  22. (en) « Joe Satriani », Sputnikmusic (consulté le ).
  23. Hugh Gregory, 1000 Great Guitarists, Balafons, (ISBN 0-7935-6530-8), p. 124.
  24. (en) « The Top 100 Guitarists », Total Guitar, .
  25. (en) « Readers Poll Results: The 100 Greatest Guitarists of All Time », Guitar World (consulté le ).
  26. (en) « Grammy Awards: Best Rock Instrumental Performance », sur rockonthenet.com (consulté le ).
  27. (en) « Grammy Awards: Best Pop Instrumental Performance », sur rockonthenet.com (consulté le ).
  28. (en) Liste des matériels signature, sur satriani.com. Consulté le 30-06-2008.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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