John Freeman (1804-1866)
John William Freeman, connu aussi sous le nom de John Freeman de Bourbon, né le à Kensington (Londres) et mort le à Zurich[1], est le fils d'Amy Brown[2], la maîtresse de Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du roi Charles X. Frère de Charlotte et Louise de Bourbon, les deux filles légitimés de sa mère et du duc de Berry, John Freeman est considéré par certains comme le fils du duc et donc comme le demi-frère du comte de Chambord.
Succession
Prétendant aux trônes de France et de Navarre
–
(22 ans, 2 mois et 23 jours)
Nom revendiqué | « Jean III » |
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Successeur | William Louis Freeman |
Dynastie | Freeman de Bourbon |
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Nom de naissance | John William Freeman |
Naissance |
Kensington, Londres (Royaume-Uni) |
Décès |
Zurich (Suisse) |
Père | Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry (prétendu) |
Mère | Amy Brown |
Conjoint | Sophie de Blonay |
Enfants |
Maria-Amy Freeman William Louis Freeman |
Ses partisans, fermant les yeux sur le épouse morganatique du duc de Berry et d'Amy Brown, reconnaissent John Freeman comme l'héritier légitime du trône de France[3]. Il prend également le nom de Bourbon, créant ainsi la branche dite Freeman de Bourbon.
Biographie
De 1792 à 1797, le duc de Berry, en exil, sert dans l'armée de Condé puis passe en Grande-Bretagne. Là, il a une liaison avec Amy Brown (1783-1876) avec qui il a deux filles, dont il avouera publiquement l'existence sur son lit de mort. Elle rencontre le duc à Londres, en 1804, alors qu’elle n’a que vingt-et-un ans[4].
Des sources évoquent le possible mariage entre le duc et Amy, en 1806. Célébré par le père — protestant — de cette dernière, le mariage serait resté secret et la famille royale n’en aurait pas été informée.
Après la séparation avec le duc, Amy se marie en 1809 à un certain Freeman, avec qui elle aurait eu un enfant dénommé John, né le . Ce dernier prétend par la suite être, tout comme ses sœurs : Charlotte comtesse d’Issoudun et Louise comtesse de Vierzon, le fils du duc de Berry. Il serait ainsi un descendant supposé du roi Charles X ainsi que le demi-frère aîné de Henri d'Artois, héritier légitime du trône de France après son grand-père (Charles X) et son oncle (Louis XIX).
Mettant en avant un potentiel mariage entre Charles-Ferdinand et Amy Brown, certains considèrent alors John Freeman comme le véritable héritier légitime en tant que premier petit-fils de Charles X.
Par la suite, et même après sa mort, ses descendants poursuivent ses revendications et sont des prétendants au trône de France.
Descendance
John Freeman épouse Sophie de Blonay, issue de la noblesse française (1823-1898), avec laquelle il a deux enfants :
- Maria-Amy Freeman (1844-1901), épouse de Louis d'Eichthal, capitaine et conseiller général du Loiret, fils d'Adolphe d'Eichthal ;
- William Louis Freeman (1855-1907), marié en 1898 à Marie-Januaria de Bourbon des Deux Siciles ( - ), fille de Louis de Bourbon-Siciles (1845-1909), comte de Roccaguglielma, et de son épouse morganatique Maria-Amelia Bellow-Hamel y Penot (1847-1914)[5].
Notes et références
- (en) Burke's Royal Families of the World, Volume 1: Europe & Latin America, page 90, Hugh Montgomery-Massingberd, Burke's Peerage Ltd, 1977, Londres.
- « Généalogie de John Charles Ferdinand Freemann », sur Geneanet (consulté le )
- Henri Frebault, « John Freeman (1804-1866) » Noblesse Européenne » Généalogie Online », sur Généalogie Online (consulté le )
- Jean-Jacques Boucher, Charles Ferdinand d’Artois, duc de Berry, Paris, F. Lanore, 2000 (ISBN 2-85157-194-X).
- André Castelot, Le duc de Berry et son double mariage, Paris, SFELT, 1950, page 315
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