Jongieux

Jongieux est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Jongieux

Èglise Saint-Maurice et château de La Mar
à Jongieux.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes de Yenne
Maire
Mandat
Didier Padey
2020-2026
Code postal 73170
Code commune 73140
Démographie
Gentilé Jongiolans
Population
municipale
283 hab. (2019 )
Densité 44 hab./km2
Population
agglomération
220 118 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 23″ nord, 5° 47′ 57″ est
Altitude Min. 226 m
Max. 1 128 m
Superficie 6,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bugey savoyard
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Jongieux
Géolocalisation sur la carte : France
Jongieux
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Jongieux
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Jongieux

    Géographie

    Situation

    Le village de Jongieux se situe dans l'ouest du département de la Savoie, dans l'Avant-Pays savoyard, entre le cours naturel du Rhône à l'ouest et le pied du mont de la Charvaz qui le sépare à l'est du lac du Bourget, à km au nord-est de Yenne et à 20 km au nord-ouest de Chambéry.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Jongieux
    Massignieu-de-Rives Lucey
    Yenne Ontex
    Billième

    Urbanisme

    Typologie

    Jongieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,6 %), cultures permanentes (26,1 %), prairies (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), terres arables (3,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes du nom de la paroisse puis de la commune sont Jongiu (XIVe siècle), Jongieux, dans les registres paroissiaux (de 1624 à 1672), Jungiacum (au cours de la même période), puis Jongeu ou encore Jonjux, au siècle suivant[7].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Zhondzeu (graphie de Conflans) ou serait connu sous le nom de La Bârma (ORB)[8].

    Histoire

    Le 11 germinal an II ()[9], Maxime Sevez (1761-1802), commissaire de la Révolution, est à Jongieux. On lui déclare que le clocher est démoli, mais qu'il existe encore deux tours appartenant à la ci-devant comtesse de Vieux au lieu appelé La Mar ; il requerra pour les faire abattre au plus tôt.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2014 Patrice Jacquin ... ...
    mars 2014 2020 Françoise Barlet    
    2020 En cours Didier Padey   Suppléant de la Députée MoDem Marina Ferrari depuis 2022

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Jongiolans[7].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2019, la commune comptait 283 habitants[Note 4], en diminution de 9 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    338300369430437504490470455
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    470448403402353335337346324
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    319286259262238225203198218
    1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2019 -
    202206233291308311287283-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Château de La Mar et vignoble de Marestel.
    • Château de La Mar
    Le château de La Mar, ou château de Cordon, ou château d'Aymavigne, est une ancienne maison forte, du XIIIe siècle, restaurée en 1625, qui se dresse au pied du coteau qui porte les vignes de Marestel, au hameau d'Aimavigne. Au Moyen Âge, il fut le centre de la seigneurie de La Mar.
    • Église Saint-Maurice de Jongieux
    L'église, sous le patronage de saint Maurice, a été construite de 1884 à 1885. En 2013, six nouvelles verrières en vitraux ont été mises en place dans le cadre de la rénovation de l'Église. Ces vitraux de style contemporain, dus à une artiste vitrailliste, Monique Copel[14], utilisent les thèmes du vignoble, du chemin de Compostelle et du Rhône, dans un ensemble de verres de couleur de la Verrerie de Saint-Gobain à Saint-Just. Un « dialogue » entre les couleurs chaudes et les couleurs froides est destiné à produire des jeux de lumière, en les accentuant ou en les atténuant, le tout sublimé par la lumière du Nord.
    • Jardin botanique
    Le jardin botanique d'Aimavigne, créé en 2000, est un petit jardin d'acclimatation de plantes exotiques et rares. Il présente environ une vingtaine d'espèces de palmiers tel que, Brahea armata, Washingtonia filifera, Jubaea chilensis, Chamaedorea radicalis etc. Mais aussi d'autres végétaux tels que cordylines, Phormium, Hedychium, ainsi que des cactacées et agavacées.
    Zones naturelles protégées

    Production vinicole

    La commune est couverte de vignes, notamment les pentes très abruptes de la Charvaz, avec une exposition sud-ouest. Une dizaine de viticulteurs produisent des vins en AOC vins de Savoie cru Jongieux, ainsi que le cru Marestel de l'appellation Roussette de Savoie, l'un des plus grands vins blancs de Savoie.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 388-390. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 391.
    8. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    9. Jean Létanche, Les vieux châteaux maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Le livre d'Histoire-Lorisse, 2005 (1907), 99 p., p. 94 lire en ligne.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. Ils ont été réalisés dans ses ateliers des Roches de Condrieu en Isère.
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