Joseph-Melchior de Livet
Le baron Joseph-Melchior de Livet de Monthoux (en italien Giuseppe Delivet), né le au château de la Cour (Annecy-le-Vieux) et mort le au château de Monthoux (Pringy), est un diplomate et homme politique savoyard.
Syndic Annecy-le-Vieux | |
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- | |
Député de la Savoie au Parlement sarde IIIe législature du royaume de Sardaigne IVe législature du royaume de Sardaigne Annecy (d) | |
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François-Marie Bachet (d) |
Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(à 55 ans) Pringy |
Nationalités |
Française (- Duché de Savoie ( - Française (depuis ) |
Activités |
Distinction |
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Biographie
Origines
Joseph-Melchior est le fils de Paul-Alexis de Livet, baron de Monthoux, militaire sarde, syndic d'Annecy-le-Vieux et de Georgine-Françoise de Menthon-La Balme[1],[2], dernière héritière[3] de cette branche cadette de la maison de Menthon. Il naît le [2] au château de la Cour à Annecy-le-Vieux, apporté en dot par sa mère[3], dans la province du Genevois. Le Genevois, comme l'ensemble du duché de Savoie sont annexés à la France, depuis 1792.
Il épouse Joséphine de Gerbaix de Sonnaz (-), fille du comte Joseph, de la noble famille Gerbaix de Sonnaz[2],[3]. Ils ont quatre enfants, deux filles et deux garçons : Joseph-François-Marie (-) ; Hippolyte-Paul-Marie (-) ; Marie-Eugénie-Hectorine (-) et Bernardine-Artémine-Christine-Marie (-)[2]. Hippolyte-Paul-Marie de Livet, baron de Monthoux sera notamment maire de Pringy[2].
Carrière politique
Joseph-Melchior de Livet est secrétaire d'ambassade à Berne, puis à Paris, avant d'être conseiller provincial, puis divisionnaire du Genevois.
La Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Il est élu député de la Savoie, représentant le collège d'Annecy à la Chambre du parlement du royaume de Sardaigne à Turin en et garde son mandat jusqu'en 1852. Il est remplacé par François-Marie Bachet.
Il est ensuite nommé syndic d’Annecy-le-Vieux, pour la période de 1853 à 1858[1].
Il s'est opposé avec le député Antoine Louaraz à la mise en place d'une zone franche dans la partie Nord du duché, frontalière avec la Suisse[4].
Joseph-Melchior de Livet fait son testament le [2]. Il meurt l'année suivante, le , au château de Monthoux[2].
Décorations
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur, le [5].
Notes et références
- René Collenot, « Histoire d'Annecy-le-Vieux - Annexe 2 : La famille de Menthon de la Balme au château de la Cour - 4 : Dix-huitième et dix-neuvième siècles », sur www.annecylevieux.org (consulté le ).
- Roger Devos, « Archives de la famille de Gerbais de Sonnaz d'Habères », Archives départementales de la Haute-Savoie.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 134.
- Régine Boisier, Adrien : Fils de paysan, appelé l'aristo, La Fontaine de Siloé, , 363 p., p. 182.
- « Cote LH/1646/50 », base Léonore, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Fonds d'archives
- « Joseph-Melchior de Livet » (43 J 890-1117), Archives de la famille de Gerbais de Sonnaz d'Habères, aux Archives départementales de la Haute-Savoie
Liens externes
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